Le blog

La Maison des Maths s'ouvre au Numérique

La Maison des Maths, c’est un projet lancé en 2015 par l’association Entraide en la personne d’Emmanuël Houdard, ex wallon de l’année. En mai dernier, il annonçait, faute de subside, sa liquidation. A la rentrée, le projet était relancé par Gylles Samyn, directeur général du groupe Frère-Bourgeois ; Pierre Rion, président du Conseil Numérique wallon et le PASS. Gilles Samyn :«La Maison des Maths était reconnue par tous comme une initiative d’excellence permettant aux jeunes belges francophones d’approcher d’une façon ludique les mathématiques. D’où l’idée de lancer une nouvelle association, La Maison des Maths et du Numérique, et de reconduire la collaboration existante avec le Pass qui se charge de l’administration et de la logistique."

 

Journée à la carte

A la manette, 6 animateurs (dont 4 anciens) qui accueillent les groupes scolaires pour une journée consacrée aux thèmes des mathématiques et du numérique. Olivier Golinveau, animateur et coordinateur opérationnel: «Cette journée est composée à la carte pour un groupe de 10 à 60 participants par jour. Au menu, une exposition, un atelier et deux animations au choix à piocher dans le catalogue de la MdMeN. Côté expo, ce sera Kif Kif le Calife pour les 2 et 3ème maternelles et 1ère et 2ème primaires. Les plus grands pourront choisir entre Remue-Méninges et Mathière grise. Côté animation, les élèves de chaque tranche d’âge ont le choix entre une douzaine de thématiques : histoire des maths, contes, pliages, jeux intelligents et jeux de rôle. Olivier Golinveau «Le principe est toujours le même. Il s’agit au travers d’expériences et de manipulations, d’amener les participants à découvrir que les mathématiques peuvent être intéressantes et utiles, qu’elles sont utilisées au quotidien et débouchent sur de nombreux métiers. Enfin qu’elles jouent un rôle primordial dans le développement de notre société et de sa culture."

 

Laboratoire mathématique

L’atelier (listez Mathelier) ou plutôt le laboratoire mathématique est une classe rêvée, dans laquelle se côtoient nombres et formes, balances et récipients de toutes sortes. Ouvrez un tiroir, vous y découvrirez une multitude de formes géométriques colorées et variées Et tout ça va servir à quoi ? À faire des mathématiques bien sûr. Ou plutôt à mettre les élèves en situation de recherche, de questionnement, et de produire chez eux un intérêt, une curiosité pour aller plus loin.

 

Atelier Osbot

La MdMeN s’adresse à tous les élèves du maternel, primaire, secondaire et Hautes-Ecoles de la Communauté Wallonie Bruxelles ainsi qu’à leurs enseignants. «La grande nouveauté est le numérique. Enfin nouveau, pas tout à fait. Nous avions déjà deux animations numériques conçues dès 2015. C’était d’ailleurs novateur à l’époque. Osmocoding et Swift utilisent des blocs colorés (sur iPad) pour l’apprentissage du code. Actuellement, on planche sur un atelier Osbot. Pour le reste, tout est ouvert. On fourmille d’idées mais on est passé de 12 animateurs à 5 temps plein et demi. Il faut laisser le temps que les choses se mettent en place. L’idée est que, début 2019, les participants puissent composer leur journée avec, en plus des modules existants, le choix parmi 4 ou 5 animations numériques. Pour le reste, on voudrait organiser un événement axé autour de la journée mondial des maths, le Pi day, qui a lieu chaque année le 14 mars. Nous avons également confirmé notre participation au challenge Crasy Machine de Mons."

Tags : code

Educode 2018 à Bruxelles: une conférence sur la pensée numérique en classe

Wallcode est l’un des sponsors de la conférence internationale Educode qui se tient à Bozar et à l’académie Royale à Bruxelles les 27, 28 & 29 août prochains. L’objectif: créer un espace où les enseignants et responsables d’écoles primaires secondaire et supérieur de toute section (générale, technique & professionnelle) pourront réfléchir, s’informer et se former face aux défis de la révolution numérique

 

3 journées de code

Durant 3 journées, à Bozar et à l'Académie royale, les professeurs, directeurs d'écoles, parents et étudiants, chercheurs et toute personne intéressée par l'enseignement et le numérique sont invitées à réfléchir à l'usage du numérique dans l'enseignement. L'événement combine conférences, ateliers pratiques et présentation, assurées par des représentants de diverses sociétés spécialisées et des associations actives dans l'utilisation des TICE à l'école, comme KodoWallonie, Devoxx4kids, SICarré, La main à la pâte, la Scientothèque, l'expérimentarium ou Molengeek. Les deux premières journées seront dédiées aux enseignants. En même temps, le grand public sera invité à des conférences plénières le premier jour, tandis que 2 demi-journées de conférences et d’ateliers (lundi 27 et mardi 28 après-midi) s’adresseront tout particulièrement aux directeurs d’établissement

 

L’Unesco partenaire

Parmi les partenaires du projet, on trouve à côté de l’ensemble des universités belges (Umons, ULB, ULG, UCL, Liège Université, Ghent University, Unamur), la Fédération Wallonie Bruxelles, la Région wallonne (via Digital Wallonia) et quelques opérateurs privés comme IBM ou Cap Gemini. Nicolas Pettiaux: L'Unesco est le soutien dont je suis le plus fier. J’ai rencontré pour ce faire David Storti, spécialiste de programme à la division information et communication. Cela donne une réelle dimension internationale à un événement que nous voulons développer et amplifier au cours des prochaines années."

 

Participation gratuite

Nicolas Pettiaux maître-assistant à l’Ecole supérieure d’Informatique de la Haute école de Bruxelles et co-organisateur de la conférence: "Les conférences de la première journée se tiennent à Bozar. Elles doivent permettre aux participants de rentrer dans le vif du sujet pour ensuite, les jours suivants, participer aux ateliers de leur choix. Il y en aura pour tous les publics, de tous les âges (primaire, secondaire, supérieur) de toutes les sections (général, technique et professionnel). En tout, 60 ateliers seront organisés à l'ESI à l'intention des professeurs de primaires, secondaires et supérieurs. Ils porteront sur le codage et l'utilisation de l'informatique en classe, sur desktops et smartphones. L'objectif est que chaque participant puisse suivre 3 ateliers de 1, 2 ou 3 heures. La participation est gratuite pour les enseignants qui seront remboursés par l'IFC et en plus recevront des contenus entièrement réutilisables"

 

Plan de pilotage numérique

Nicolas Pettiaux : "Nous souhaitons mettre au service du Pacte d'excellence notre connaissance des acteurs et leur capacité d'organisation de rencontres entres professionnels d'horizon divers. Le Pacte prévoit que tous les établissements scolaires établissent un plan de pilotage du numérique dans les 3 ans : un tiers cette année, un tiers en 2098, un tiers en 2020. Or de nombreux directeurs d’école ne savent pas quoi y mettre. Nous allons proposer de les guider, avec des conférences spéciales et des services proposés par des associations spécialisées dans le code et le numérique.

 

Nouvelle association de promotion du code

Pour coordonner et soutenir cette organisation, les organisateurs envisagent de créer une association éponyme. Educode aura comme mission de promouvoir l'éducation et la formation à l'usage réfléchi du numérique, ce qui passe par l'accès au code source et à l'usage des licences libres et aussi bien sûr la protection des données personnelles et de la vie privée. Nous espérons que les professeurs, les directions, les écoles, les associations, les élèves, les étudiants et leurs parents en deviennent membres. Nous espérons également conclure des partenariats constructifs avec toutes les associations amies comme Abelli ou BxLug en Belgique, mais aussi, de manière internationale avec l’April, FSF ou FSFE.»

Tags : code

WALLCODE-1

Les EPN à l'heure (wallonne) du code

Les initiatives se multiplient. En écho aux formations «Code» organisées par le Centre de compétences des EPN, Technofutur Tic, dont celles de Camille Françoise (Voyageurs du Code Belgique) et Martin Waroux (Monsieur HourOfCode.be), des séances découvertes ont lieu un peu partout dans le réseau des EPN. Qu'il s'agisse des ateliers Geek de l'EPN de Wasmuël, de Code & Game à Estinne ou de la programmation robotique à Verviers, l'heure est à l'apprentissage ludique et décalé de l'alphabet numérique.

 

Une initiation au code et au numérique

L'objectif ? Les codeurs du Mons, le club des voyageurs du Code de la Bibliothèque de Mons, le résume dans l'annonce de son prochain atelier du 22 octobre : «Un moment pour apprendre, découvrir, partager, former à la maîtrise de la programmation. Une initation au code et au numérique qui permet aux utilisateurs de ne pas rester des consommateurs digitaux mais de devenir des utilisateurs éclairés, des créateurs numériques et même des formateurs bénévoles.»

 

L'initiative Wallcode

C'est donc en toute logique que le réseau des EPN va être sollicité dans l'organisation de WallCode, la première édition de l'Heure du Code, sauce wallonne. Lors de la dernière journée des EPN organisée au Palais des Congrès à Namur, Martin Waroux avait présenté l'initiative HourOfCode. Chargé alors de la communication auprès du projet Cyberpack, Martin a spontanément relayé des initiatives comme Code Week ou Hours of Code : «L'année passée, j'ai voulu aller plus loin. J'ai mis en place un petit site, envoyé des mails à tous mes contacts pour des appels à participation, j'ai réalisé un petit PDF pour les profs et voilà, c'était lancé. L'idée était que chaque ville importante organise un petit événement dans le cadre de l'Heure du Code. On a fait cela avec des bouts de ficelle et cela a marché. Par après, l'ADN m'a contacté pour voir dans quelle mesure il était possible d'organiser un tel ensemble d'activités à destination des élèves et des enseignants, mais à une autre date.»

 

Apprendre à coder pour ne pas être programmé

C'est ainsi qu'est né l'opération #Wallcode ou comment apprendre à coder pour ne pas être programmé ! L'idée, c'est de surfer sur l'effet médiatique mondial d'HourOfCode.com, tout en l'adaptant au calendrier scolaire Wallon. Du coup, l’événement aura lieu du 21 au 25 novembre 2016. Il devrait impliquer l'ensemble des acteurs de terrain, comme Kodo Wallonie, les Voyageurs du Code ou encore Devoxx4Kids. Et les EPN bien sûr, dont bon nombre d'entre eux développent des partenariats avec les écoles. Martin Waroux : « L'idée est de voir comment les Espaces Publics Numériques pourraient répondre à des demandes de partenariat avec les écoles, ou proposer des activités de manière autonome.»

 

Des animations coding

Concrètement, l'objectif de Wallcode est de proposer aux écoles et aux enseignants qui le souhaitent l'organisation d'ateliers d’initiation à la logique algorithmique et aux langages de programmation à destination des élèves du maternelle, primaire et secondaire. Les EPN pourraient dès lors assurer, intra ou extra muros, l'encadrement d'ateliers. Et les écoles désireuses de rejoindre l'initiative pourraient faire appel à ces relais numériques citoyens.

Tags : code

Cyberpack : l'art et la culture de la programmation

DSC_0125 DSC_0126Sur la page d'accueil de CodeAcademy, tout commence par un simple calcul arithmétique. Vous entrez l'addition et le programme vous répond. Au fur et à mesure des questions, la syntaxe de vos réponses se transforme. Rapidement, vous êtes invités à entrer dans la famille des «apprentis codeurs ». La communauté compte plus d'un million de membres. Son objectif : combattre l'analphabétisme numérique en plaçant le code informatique au même rang que l'alphabet et l'arithmétique. C'est dans ce contexte que la valise pédagogique de Numediart de l'Université de Mons est en ligne. Public cible : les jeunes, les enseignants et.... les animateurs d'EPN.

Programmation créative

Tout est parti d'ateliers créatifs organisés en cours du soir par l'Institut Numédiart à destination des cinq membres du pôle d'enseignement supérieur hainuyer. Martin Waroux, chargé de projet : « Sur base de cette expérience, on s'est dit qu'on aimerait toucher les instituts du secondaire mais l'accueil a été vraiment mitigé. Dans la foulée, nous avons rentré un projet « Creative People ». Ainsi est né Cyberpack ou comment faire découvrir la programmation aux jeunes pour le traitement du son et de l'image, pour des applications Facebook et Twitter . Martin Waroux : « La malette pédagogique est basée sur le principe de l'apprentissage par projets. Plus d'une dizaine sont en ligne. Ils composent un parcours initiatique de complexité croissante dans le domaine de l'image, de l'audio, de la vidéo et de l'interaction. Les projets sont accompagnés d'un livret d'explication pour les étudiant et d'un manuel de référence. Ils sont écrits à partir d'un logiciel développé par le MIT. « Ce logiciel open source est utilisé par de jeunes créateurs numériques dans le monde entier et permet d'aborder très rapidement la programmation temps-réel et donc d'accéder à l'interactivité. Il permet aussi la création graphique et la géométrie, l'animation 2D et 3D, la génération de son, le traitement de donnée ou la reconnaissance faciale»

Une question de culture générale
Aujourd'hui, la « formation/animation » Cyberpack a été reconnue par Technocité et peut être délivrée à la demande. Cela a été le cas de l'école Saint François qui l'a intégré dans sa semaine de la citoyenneté. «Demander à quoi sert d'apprendre les bases de la programmation si l'on ne veut pas devenir programmeur, c'est comme s'interroger sur l'utilité de suivre des cours d'histoire si l'on ne veut pas devenir historien. Le Cyberpack est un outil d'alphabétisation numérique. Comprendre les principes de la programmation va vraiment faire partie de la culture générale de tous les publics, jeunes et moins jeunes. C'est en ce sens qu'il peut intéresser les animateurs multimédia dans l'organisation de stages créatifs, ou tout simplement en tant que boîte à outils d'expression et de création numérique. »

L'heure du code
Le train est en marche  L'heure du code ( #Hourofcode sur Twitter) est une campagne provenant des États-Unis qui a lieu depuis plusieurs mois afin de promouvoir les sciences informatiques chez les jeunes. Le but était de toucher 10 millions d'internautes en une semaine. Ils ont été plus de 15 millions à parcourir la la série de tutoriaux mise en ligne façon « serious game »

Tags : alphabétisation numérique - code - NUMEDIART - Processing - Programmation - UMONS