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Appel à projets Close the Gap - PC Solidarity

image"Fournir des ordinateurs et un soutien financier à des associations qui
souhaitent faciliter l'accès des personnes défavorisées aux TIC et leur
donner ainsi la chance de développer leurs compétences"

Close the Gap veut, dans le cadre de PC Solidarity, le volet belge de ses activités, réduire la fracture numérique en Belgique en remettant en état des ordinateurs usagés haut de gamme et en les proposant à des projets sociaux visant à faciliter l'accès de certains groupes cibles aux technologies numériques.
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Qui peut bénéficier d'un soutien?

Les organisations ou associations des secteurs suivants:

     o organisations de l'aide spéciale à la jeunesse;
     o organisations pour personnes handicapées;
     o organisations d'aide sociale;
     o associations de lutte contre la pauvreté;
     o projets d'insertion professionnelle autour des TIC
     o établissements d'enseignement.

L'appel ne s'adresse pas à des services publics, tels que des CPAS ou services communaux. Le soutien est destiné à des projets émanant d'organisations qui développent un plan et une infrastructure TIC leur permettant de renforcer leurs activités éducatives et de stimuler leurs clients défavorisés/leur groupe cible à utiliser les TIC et à accroitre ainsi leur employabilité et leur participation à l'économie de la connaissance.
Les ordinateurs accordés ne peuvent être mis à la disposition que dans des espaces communautaires;
 
Quel soutien?

Le soutien accordé est double: PC Solidarity et ses partenaires peuvent fournir gratuitement à votre organisation un nombre d'ordinateurs fixes (desktop) en bon état, avec soutien helpdesk pendant un an (plus d'informations dans le dépliant PC Solidarity);
En collaboration avec la Fondation Roi Baudouin, PC Solidarity propose un soutien financier pour couvrir les frais de démarrage découlant de la remise en service des ordinateurs.
Le soutien financier peut être octroyé pour couvrir les types de frais suivants:
- internet
- formation, projets de formation des formateurs notamment
- entretien des ordinateurs
- infrastructure, par ex. réseau, imprimante, électricité, meubles adaptés (uniquement des
meubles et aménagements adaptés pour personnes handicapées)...
- logiciels, par ex. antivirus, logiciels d'apprentissage spécifiques

Plus d'informations sur cette page.


Tags : fracture-numérique

10 ans de proximité communale à l'EPN .Ve de Verviers, ça se fête !

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A l'occasion des 10 ans d'existence du Centre Public d'Information de la Ville de Verviers - également appelé .Ve  -  l'équipe de l'EPN organisait ce vendredi 19 novembre un séminaire sur « l'Internet citoyen ». 
L'EPN organise depuis un an des animations dans les maisons de repos du CPAS de Verviers. La direction de l'une d'entre elles, la maison de repos « La lainière »,  a donc mis très aimablement une belle salle à notre disposition pour y abriter cette rencontre. Ce partenariat a permis à de nombreux résidents d'assister avec plaisir et intérêt aux échanges de la matinée.
C'est donc devant un public très diversifié (animateurs d'EPN de la région, personnel du CPAS, usagers de .Ve, conseillers communaux, etc...) que notre panel d'intervenants s'est exprimé.
Un petit aperçu des différentes interventions :

  • Perine Brotcorne, chargée de recherche à la FTU-Namur, a planté le décor. Après avoir définit la fracture numérique (un sentiment d'exclusion générateur de difficultés sociales), elle a passé en revue ses enjeux et les publics concernés. De manière factuelle et chiffrée, elle a ainsi démontré, entre autres, que ce sont les populations les plus pauvres qui souffrent de « l'exclusion numérique ». Il apparait aussi que les femmes sont plus susceptibles de subir la fracture numérique.
  • Eric Blanchart, coordinateur des EPN de Wallonie, a présenté la structure et le fonctionnement des Espaces Publics Numériques. Cartes à l'appui, chacun a pu constater que le réseau des EPN wallons est particulièrement bien développé. Eric a aussi évoqué la professionnalisation de la fonction d'animateur d'EPN : un métier d'avenir amené à être officiellement reconnu
  • Philippe Allard, chef de projet chez GIAL en charge du site web de la Ville de Bruxelles, a proposé à l'auditoire un tour d'horizon de l'évolution de la lutte contre la fracture numérique. Après un rappel historique sur la mise en place des politiques d'inclusion numérique, M. Allard a esquissé ce qui pourrait être le futur des EPN. Ces espaces citoyens continueront bien sûr à apporter un soutien et des conseils techniques. Ils devront aussi accompagner la population dans son rapport au média (décryptages, problématique de droit à l'image, etc ...). Si d'aucuns ont pu penser, au début de l'aventure « EPN » que cet accompagnement de la population pouvait n'être que transitoire, la diversification et la complexité croissante des usages rend la mission des EPN plus centrale que jamais.P1030344
  • Sébastien Reinders, responsable du projet Pedagotic, a décrit ces êtres étranges que l'on nomme les « Digital natives ». Sébastien nous a décrit avec beaucoup d'humour et de pertinence ce qui caractérise la nouvelle génération. Pour les digitals natives, les « nouveaux » médias  n'ont rien de neuf. Les différences d'approches, d'apprentissages, et aussi de méthodes pédagogiques à mettre en oeuvre face à ces publics ont été passées en revue.
  • Philippe Boulanger, responsable de la médiathèque de Verviers, nous a entretenu de l'évolution du public dans son rapport à la culture en général et aux médias en particulier. Il a posé le constat du succès passé des médiathèques en Wallonie et de leur ralentissement à l'aube du 21ème siècle. C'est toute la nécessité de garantir la survie de la médiathèque et donc d'un accompagnement culturel qui est apparu en filigrane de la présentation de Monsieur Boulanger.
  • Nadine Delrez, animatrice détachée par le CPAS auprès du Centre .Ve, nous a proposé un retour d'expérience sur les animations organisées dans les maisons de repos de Verviers. L'historique du dossier a été dressé et les contraintes, notamment logistiques de la création de ces animations furent évoquées. Les animateurs d'EPN présents ont pu profiter de l'analyse de Nadine quant à la méthodologie à mettre en oeuvre lors de ces animations. Ce sont des sujets aussi divers que la collaboration avec le personnel soignant, la pertinence de l'utilisation de la Wii, l'éthique dans le rapport aux résidants ou encore l'ergonomie du matériel qui furent passé en revue par Mme Delrez.

    A la lumière des différentes interventions, M. Robert Botterman, Echevin en charge de l'EPN, a clôturé cette demi-journée en évoquant à la fois le chemin parcouru mais aussi tout le travail qui attend les EPN en général et .Ve en particulier pour les années à venir. Le public a pu alors converser librement avec  les intervenants lors du verre de l'amitié offert dans les locaux de .Ve.

Merci encore à l'auditoire venu en nombre, aux intervenants et à Carine et Nadine pour leur investissement dans la préparation de l'anniversaire du Centre.

(Rédigé par Philippe Rondas, animateur et responsable de l'EPN .Ve)


Tags : EPN - fracture-numérique

Un jeu de cartes pédagogique pour l'appropriation des TIC

cartes_fobagraFOBAGRA est une ASBL engagée dans la lutte contre le fracture numérique à Bruxelles. La stratégie de cette ASBL est de développer des partenariats avec des acteurs socio-éducatifs pour les renforcer dans les domaines suivants : Insertion socioprofessionnelle, alphabétisation, éducation permanente, formation en alternance, économie sociale, aide en milieu ouvert, troisième âge, écoles de devoir, etc...

Concrètement, ils proposent des solutions souples et peu couteuses pour intégrer l'ordinateur et les TIC dans la pratique associative. Celles-ci prennent la forme de services d'économie sociale :

Et c'est une belle initiative que l'ASBL Fobagra a mis en place avec le projet "Du matériel au virtuel". Il s'agit d'un jeu de cartes pédagogique qui propose une approche intuitive de l'environnement informatique, en complément à l'apprentissage sur l'ordinateur lui-même.

L'objectif de cet outil est de construire peu à peu la représentation du monde virtuel à partir de supports matériels (des cartes « fichiers », des chemises jaunes « dossiers », des tapis « supports de données », etc.) qui représentent physiquement, dans l'espace, différents éléments de l'environnement informatique. Les exercices effectués avec des objets réels peuvent ensuite être reproduits sur PC, en manipulant leurs équivalents numériques, fichiers et dossiers aux contenus identiques (transposition).

Il ne s'agit pas d'un jeu compétitif, mais d'un support pédagogique permettant la réalisation d'exercices en groupe, avec une dimension collaborative.

« Du matériel au virtuel », c'est aussi l'occasion de quitter un moment le PC pour des séquences pédagogiques plus conviviales , à partir de supports familiers. Une opportunité de varier les canaux d'apprentissage et de raviver l'intérêt des participants.

Le jeu est particulièrement adapté à des personnes peu scolarisées, mais peut tout aussi bien convenir pour d'autres publics (par exemple, les séniors, qui apprécient les jeux de cartes !).

Comment ça fonctionne?

Le jeu se compose d'éléments matériels :

  • 30 cartes imprimées de 15 cm/ 10.5 cm, représentant des fichiers informatiques
  • 6 chemises jaunes (4 grandes et 2 petites) représentant des dossiers de Windows
  • 2 grandes chemises transparentes représentant des supports de données

Pour vos séquences pédagogiques, vous pouvez également vous munir de marqueurs effaçables, d'étiquettes de cahier, d'un tableau plastique, ou de tout autre support que vous jugerez utile... à commencer par la table de travail, qui matérialise le « bureau » de l'ordinateur ! Le tout vous permet de représenter matériellement diverses situations et arborescences

Description du matériel

Les cartes « fichiers » :

Chaque carte représente un fichier informatique d'un format courant :

  • Le verso donne la carte d'identité du fichier (titre, extension de fichier, icône d'un logiciel permettant sa lecture).
  • Le recto présente son contenu (image, texte, tableau de données, etc.)

Le jeu vous propose des fichiers de format: DOC, PDF, TXT, XLS, JPG,MP3,M0V.

Les cartes sont réinscriptibles et peuvent être annotées en utilisant un marqueur effaçable (le même que pour les tableaux plastiques). Au cours d'une séance pédagogique, vos élèves pourront ainsi donner un nom de leur choix à chaque fichier, en l'inscrivant au verso de la carte; ils pourront également barrer une phrase ou un mot, pour représenter la modification du contenu d'un fichier.

Les dossiers :

Il s'agit de simples couvre-cahiers de couleur jaune, dans lesquelles les cartes peuvent être aisément glissées.
Chaque dossier peut être nommé et renommé à volonté, au moyen d'une simple étiquette glissée dans l'emplacement prévu à cet effet. Au cours des diverses séquences pédagogiques qui mettent en oeuvre le jeu de cartes, vos apprenants seront amenés à diverses reprises à proposer un nom pour des dossiers.
Les dossiers existent en deux tailles : 30.5 cm/ 23.5cm et 22 cm/ 17cm, ce qui permet de matérialiser l'importance relative des dossiers parents/enfants : les plus petits peuvent être glissés aisément dans les plus grands.

Les chemises transparentes :

Enfin, les chemises transparentes peuvent être utilisées pour représenter des supports de données (clé USB, disque dur, CD ROM...) ou des emplacements (par exemple, la corbeille). Imprimez les languettes proposées sur ce site, et glissez-les dans la chemise pour lui donner une identité.

Les fichiers et dossiers « numériques » :

Nous venons de présenter la partie « matérielle » du jeu. Mais comme son nom l'indique, il possède aussi un volet « virtuel ».
Chacune des 30 cartes du jeu possède un équivalent numérique : il s'agit d'un fichier contenant exactement le même contenu (image, texte, tableau...) que la carte matérielle. Par exemple, à la carte « recette de cuisine » ci-contre correspond le fichier : «.PDF » .

Vous pouvez ainsi transposer aisément les exercices, passant à volonté du matériel au virtuel, en manipulant des données identiques.

Exemple d'exercice :

Par exemple, vous pourriez installer 12 cartes sur la table, et fournir 3 chemises « dossiers » aux élèves, nanties d'étiquettes vierges. Invitez les élèves à répartir les fichiers entre les 3 dossiers, selon une logique de classement qu'ils auront discuté ensemble. Proposez-leur ensuite de donner un nom à chaque dossier, en utilisant les étiquettes.

La suite se passe sur l'ordinateur.

  • Proposez aux élèves d'ouvrir un dossier (que vous aurez préalablement installé sur le bureau de leur PC) qui contient les 12 mêmes fichiers, en version numérique.
  • Montrez-leur ensuite comment créer un nouveau dossier et lui donner un nom.
  • Demandez-leur de créer 3 sous-dossiers, en utilisant les mêmes noms que sur les étiquettes.
  • Demandez-leur ensuite de glisser chacun des 12 fichiers dans le dossier correspondant, comme ils l'ont fait avec les cartes.

Comment obtenir le jeu ?

Vous pouvez facilement commander les 30 cartes plastifiées qui constituent le jeu : vous disposerez ainsi d'un support réinscriptible durable et pleinement fonctionnel. Le jeu est livré avec huit chemises" dossiers": deux grandes, quatre petites et une transparente.

Vous pouvez aussi simplement imprimer vous-même les cartes sur un support de votre choix (papier, carton, papier épais...), à partir des fichiers ci-dessous. Les images qui constituent le jeu de cartes sont sous licence creative commons : ceci signifie que vous avez le droit de les utiliser gratuitement pour votre usage personnel et de les modifier à votre guise. Il vous est même permis de les partager avec d'autres formateurs (telles quelles ou modifiées par vous), à condition de faire référence au présent site et d'exclure tout usage commercial. Consultez le lien ci-dessus pour en savoir plus.

Vous pouvez aisément vous procurer les chemises "dossier" par vous-mêmes: Il s'agit de simples couvres-cahier jaunes disponibles dans le commerce (A5 et A4).

Vous pouvez également consulter la page ressources

Il existe aussi sur le site des scénarios et un générateur de cartes.


Tags : bruxelles - fracture-numérique - jeu

Digitaal Talent - L'e-inclusion à Gent

digitaal_talent_logoDans le contexte de la coordination fédérale de la Semaine numérique, le Centre de Ressources a découvert les actions menées par la ville de Gent (Gand) et c'est assez spectaculaire : pour la cinquième année consécutive, dans le cadre du programme Digitaal.Talent@Gent, plus de 50 animations ont été programmées !
Mais le travail de l'équipe de Digitaal Talent ne s'arrête pas là, un label "Digitaal Talent @ Gent" permet à toutes structures de se faire reconnaître comme acteur de la lutte contre la fracture numérique, des bornes d'informations sont mises à disposition des usagers, un service de location d'ordinateurs a été mis en place, etc...

Mais demandons à la responsable de ce programme, Martine Delannoy, de nous expliquer davantage tout cela...

  • Martine, bonjour, vous êtes la directrice du programme «Digitaal talent» à Gent, en quoi consiste ce programme ?

Le programme  «Digitaal.Talent@Gent» cadre dans la stratégie «Gent2020». Dans celle-ci des thèmes prioritaires ont été identifiés sur lequel nous travaillons de manière coordonnées avec tous les acteurs locaux, avec les différents niveaux gouvernementales (provinciale, fédérale et européenne) et avec les experts dans le domaine de la facture numérique.  Nous élaborons ensemble une stratégie logique, identifions les lacunes et développons des solutions durables.

Les axes sur lequel nous travaillons sont les suivantes :

1. Aptitudes digitales
2. L'aide à l'utilisation des TIC
3. Compétences digitales pour trouver un emploi
4. Communication digitale
5. Participation par le biais d'outils informatiques

Concrètement, nous faisons :

- Un inventaire de toutes les activités locales
- Nous informons le public sur l'offre complète à Gand
- Nous fournissons l'information nécessaires et amenons les différents acteurs à collaborer
- La semaine numérique gantoise depuis 2006
- Nous offrons des cours « train the trainer »
- Service de location d'outils informatiques
- Nous offrons du support aux espaces publics numériques
- Nous travaillons sur des thèmes d'actualité
- Développons des projets qui répondent à des besoins réels
...

  • Je lis sur votre site que Le label "Digital Talent @ Gand" permet maintenant aux initiatives de Gand portant sur la réduction de la fracture numérique de se faire reconnaître. Quelles sont les conditions pour obtenir ce label et que permet-il ?

La label Digitaal.Talent@Gent à été développé pour aider les citoyens à reconnaitre les activités contre la fracture numérique.  Ces activités sont très diverses.  Pour pouvoir utiliser ce label, le projet ou l'activité doit traiter des TIC, être ouvert à tous et si un coût est demandé, celui-ci doit être minimal. 

  • Sur votre carte, je vois qu'il y a déjà 97 espaces reconnus ainsi qu'une salle mobile, c'est énorme ! Est-ce gratuit partout et quel est le personnel qui anime ces espaces ?

Toutes les espaces numériques à Gand sont gratuits.  La plupart d'entre-eux ont commencés seuls sans savoir qu'il y en avait autant.  Chacun travaillait sur la fracture numérique et considérait un espace numérique comme une solution évidente.  Mais chaque espace est très différent, la plupart sont petits et très peux d'entre eux sont animés, malheureusement...

Nous venons de terminer une étude de tous ces lieux.  Des critères ont été élaborés et un plan d'action a été mis en place pour améliorer la qualité de toutes ces espaces, offrir de l'accompagnement et du support technique.  Durant la semaine numérique 2011 nous montrerons les résultats.

  • J'ai été particulièrement impressionné par votre programme de la Semaine numérique 2010, en quoi cet évènement est important pour vous ?

Gand est la seule ville qui participe à la semaine numérique en Flandre depuis son début en 2006.  Et la première à le faire de manière coordonnée.  Par le biais de ce projet concret on invite tous les ASBL et organisations à Gand à collaborer, et le résultat en vaut certainement la peine !  Ensemble, nous arrivons à motiver les citoyens à découvrir ou développer leurs talents pour devenir de vrais pros (ou comme on dit à Gand :« Digitale talenten »).

  • Dernière chose, Martine, la Ville de Gand est jumelée avec celle de Mangaung en Afrique du Sud, et je lis que vous avez pris contact via la vidéoconférence, la Coupe du monde de football vous a-t-elle inspirée ? ;-)

La ville de Gand est jumelé avec Mangaung la ville capitale de la province Free-State depuis 2004. Nous travaillons ensemble sur plusieurs sujets et échangeons nos bonnes pratiques et notre expertise.  Sur le sujet de la fracture numérique et nous avons beaucoup en commun, ceci fut confirmé lors de notre vidéoconférence...
Je suis toujours à la recherche de nouveaux projets, peut-être un jeux de foot virtuel dans le futur ? On verra bien ;)

Lien vers le site : http://www.gent.be/eCache/THE/1/22/407.html


Tags : EPN - fracture-numérique - semaine-numérique

La "fracture numérique au second degré" par la FTU Namur

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La Lettre Emerit du mois de juin 2010 est entièrement consacrée à la présentation des résultats d'une recherche sur la fracture numérique "au second degré", c.a.d. sur les inégalités dans les usages une fois que la barrière de l'accès a été franchie.
Cette recherche a été réalisée par la FTU Namur dans le cadre du programme "Société et avenir" de la Politique scientifique fédérale et a reçu le label de qualité "Science Certified Quality".

Ce qu'on appelle la fracture numérique "au premier degré" (c.a.d. les écarts entre les différentes couches de la population dans l'accès aux TIC) s'est considérablement réduite au cours de ces cinq dernières années mais elle n'est pas encore résorbée (voir article). L'expansion de la diffusion de ces nouvelles technologies amène un autre problème qu'on nomme fracture "au second degré" qui est le déplacement des inégalités de l'accès vers les usages. En effet, à travers des enquêtes et statistiques, on observe qu'au-delà d'une utilisation courante dInternet (recherches basiques, courrier, communication interactive, divertissement), la plupart des utilisateurs se limitent à une portion très étroite des possibilités d'Internet. Ce sont ces usages limités qui aujourd'hui posent problèmes avec notamment le décalage des compétences par rapport à l'emploi.

Une hypothèse avancée par de nombreuses recherches est que ces nouveaux clivages sont d'abord liés à une répartition inégale des compétences numériques. L'appropriation des TIC requiert, en effet, un bon niveau de compétences générales notamment en maîtrise du langage et d'aptitude à l'apprentissage continu. Les ressources sociales jouent également un rôle très important.

Il est donc essentiel aujourd'hui de ne plus s'arrêter, en matière de politique publique, sur les conditions à l'accès mais bien à la consctruction des compétences et à l'accompagnement de groupes sociaux bien identifiés comme potentiellement défavorisés en termes de ressources cognitives et sociales.

Liens vers le résumé de l'étude : sur le site de la FTU et sur celui de "Société et avenir"
Le rapport final sera publié prochainement aux éditions Academia Press.


Tags : étude - fracture-numérique

En direct du Forum des usages 2010 de Brest : "Qu'entend-on aujourd'hui par e-inclusion ?" par Margot Beauchamps

Cet article d'Elisabeth Le Faucheur Joncour provient du site @Brest.

Margot Beauchamps, doctorante à l'université de Paris 1, qui travaille sur les inégalités d'accès aux ressources d'Internet dans les quartiers en politique de la ville, interviendra jeudi dans la session "Qu'entend-on aujourd'hui par e-inclusion ?"

La tendance est de plus en plus de parler d'e-inclusion à la place de fracture numérique. Est-ce que pour toi, ce changement de discours a un sens et rend compte d'une réalité ?

Ce glissement de vocabulaire est le résultat d'une prise de conscience. Le terme de fracture numérique est largement décrié, car il semble inadapté pour rendre compte des multiples manières de se sentir éloigné de la société de l'information. Il suggère une division binaire entre les connectés et les non-connectés et laisse penser qu'il suffit de résoudre la question de l'accès pour passer d'un côté à l'autre de la fracture.

L'adoption du terme d'e-inclusion témoigne d'un changement d'approche dans les politiques publiques numériques des pays du Nord, où, si la question de l'accès au réseau n'est pas résolue pour tout le monde, le défi posé par l'inégale capacité de chacun à tirer le meilleur bénéfice social d'Internet semble plus difficile à relever. Elle témoigne non seulement d'une plus grande attention aux usages, mais aussi d'un élargissement de la perspective des actions de lutte contre les inégalités d'accès aux ressources d'Internet avec une meilleure prise en compte des dimensions multiples de l'exclusion sociale.

Les politiques de la ville se préoccupent-elles de ces questions aujourd'hui ?

Au niveau national, l'e-inclusion devient une préoccupation qui prend une importance de plus en plus grande, au moins dans les discours : les colloques et journées d'étude organisés par les organismes gouvernementaux sur la question de l'inclusion numérique, notamment dans les quartiers en difficulté, se multiplient. Cependant, ces discours ne se traduisent qu'à la marge en actes. Au niveau local, on constate une très grande diversité du degré de prise en compte de la question. Un sondage récent réalisé par l'IRDSU (le réseau des acteurs du développement social urbain), montre que les acteurs de la politique de la ville ne saisissent que rarement les enjeux liés à l'inégale accessibilité aux ressources d'Internet et au risque d'exclusion sociale qui peut en découler. Il apparaît même qu'une grande partie des acteurs du développement social et urbain, notamment dans le secteur associatif, n'ont pas les moyens (en terme d'équipements et de formation) de bénéficier des avantages qu'apporteraient Internet dans leur travail au quotidien auprès des publics en difficulté. Néanmoins, sur certains territoires, une réelle dynamique d'e-inclusion a été impulsée et irrigue tout un réseau de personnes impliquées dans l'action sociale. Le travail des acteurs brestois sur le quartier de Kérourien, de la maison@ Grigny, en sont des exemples.

Quels sont, selon toi, les axes à développer dans le cadre d'une politique publique 'e-inclusive' concrète aujourd'hui ?

Les mesures visant à une meilleure inclusion numérique ne peuvent faire l'économie d'une approche globale de la question de l'exclusion sociale. C'est en partant des besoins, des attentes et des envies des publics en difficulté que les actions en faveur de l'inclusion numérique peuvent permettre une réelle appropriation d'Internet et rencontrer les objectifs sociaux qu'elles visent. À mon sens, les politiques publiques doivent se garder de faire peser sur les personnes en difficulté une injonction à l'usage d'Internet qui peut être contre-productive. Il ne faut pas perdre de vue qu'Internet reste un outil qu'il s'agit, dans la démarche d'inclusion numérique, de mettre au service d'une augmentation des capacités de chacun. Il faut s'affranchir de l'idée d'un déterminisme technique qui semble sous-tendre encore une partie des actions de lutte contre la « fracture numérique », idée selon laquelle le dispositif technique, en l'occurrence Internet, orienterait nécessairement les usagers vers des pratiques socialement libératrices. C'est pourquoi il me semble important de travailler à la convergence du travail social et du travail plus spécifique de l'accompagnement aux usages d'Internet. Pour certains publics particulièrement isolés, ce n'est qu'en s'appuyant sur les travailleurs sociaux ayant établi une relation de confiance dans la durée que l'on peut définir des projets individuels ou collectifs utilisant l'ordinateur et Internet comme support. L'expérience montre que l'apprentissage de l'utilisation de l'outil dans le cadre d'un projet défini plaçant l'apprenant dans une démarche active qui donne du sens à la pratique télécommunicationnelle peut être un outil de reconquête de l'estime de soi.

Souligner l'importance de cette convergence entre l'accompagnement des usages d'Internet et l'action sociale ne signifie pas qu'un travail sur des solutions infrastructurelles (réseau de télécommunication et équipements) plus inclusives, visant notamment à réduire le coût d'accès à Internet, sont inutiles. Au contraire, il apparaît que le frein financier reste important pour une partie des personnes éloignées d'Internet. Et pour les personnes à faibles revenus qui surmontent cet obstacle, c'est souvent au prix d'un sacrifice sur d'autres postes de dépenses aussi indispensables. Ce pan infrastructurel des politiques publiques se décline selon plusieurs axes qui mobilisent des réseaux d'acteurs de milieux très différents à toutes les échelles. L'implication des acteurs locaux (intercommunalités, communes, régions et acteurs du logement social) peut permettre de mettre en place des solutions de connexion à Internet à tarif social, comme Eric Lamoulen, et Norbert Friant le montreront. Au niveau national, une réflexion a été lancée pour faire évoluer le service universel des télécommunications. Pour le moment, cette tarification sur critère social, financée par une contribution versée par l'ensemble des opérateurs, ne concerne que le service de téléphonie fixe. Il s'agit de la transformer en un service universel numérique, permettant aux bénéficiaires de ce tarif social d'accéder à une gamme de service en adéquation avec le offres proposées par les opérateurs. Diverses pistes sont également explorées pour faciliter l'équipement des ménages à faibles revenus.

Posté le 30 juin 2010 par Elisabeth Le Faucheur Joncour

©© a-brest, article sous licence creative common info


Tags : fracture-numérique - france

Le Baromètre TIC 2010 de la Région wallonne par l'AWT

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L'arrivée du Baromètre des TIC de l'AWT est toujours un moment important dans l'année car celui-ci reste un repère important dans l'étude des usages TIC de la Région wallonne. En effet, non seulement c'est une enquête unique pour la compréhension de l'appropriation des TIC par les différents acteurs mais c'est aussi, en abordant cette année simultanément les usages TIC des citoyens, des entreprises, des communes, des acteurs du tourisme de proximité et, bien sûr des écoles, un baromètre qui offre une vue unique sur notre paysage TIC wallon !


Baromètre 2010 TIC de la Région wallonne

Quelque chiffres tirés de l'étude :

  • 68% des foyers wallons disposent d'un ordinateur (65% l'année précédente)
  • 74% des wallons de + de 15 ans ont utilisé Internet en 2009 (pour 71% en 2009)
  • 64% des ménages wallons ont une connexion Internet (Contre 59% en 2009)

Dans le cadre de son baromètre des usages TIC en Wallonie, l'AWT propose également des recommandations pour lutter contre la fracture numérique et développer les usages avancés des TIC des citoyens wallons :

  • Lutter contre la pauvreté et l'exclusion en général. Certes, c'est une évidence, mais il faut la répéter! Lutter contre la pauvreté, l'illettrisme, l'exclusion et la fracture sociale est une condition sine qua non à la réduction de la fracture numérique, qu'il s'agisse d'accès aux technologies ou de leur utilisation adéquate.
  • Vulgariser le discours sur les TIC et multiplier les incitations positives. L'information diffusée sur les TIC et leurs bénéfices potentiels doit être claire, incitante et non contraignante. L'enjeu pour les pouvoirs publics et les entreprises du secteur TIC est de vulgariser leur discours en la matière, y compris les conseils informatiques souvent complexes. Il faut en outre adapter le discours à des cibles multiples dont les profils et intérêts sont très différents.
  • Privilégier l'ergonomie et la simplicité électronique. Les interfaces TIC devraient être systématiquement conçues pour que l'usage en soit simple, spontané et respectueux de la manière de penser des utilisateurs, et non auto-centrées sur les professionnels des TIC. Intégrer, dès la conception, des dispositifs facilitant l'usage par certains publics réticents ou ayant une habileté restreinte est un vrai défi, mais aussi une réelle opportunité pour nos entreprises et nos administrations.
  • Renforcer la formation permanente aux TIC. Tous les types de formations, spécialement celles vers les personnes économiquement fragiles et les aînés, devraient au moins inclure un module axé sur l'utilisation efficace et responsable des TIC. En particulier, les dispositifs d'accompagnement et de formation que sont les réseaux EPN et PMTIC devront encore être soutenus, voire développés. Des incitants pour favoriser la formation des aînés pourraient aussi être mis en place sans oublier, évidemment, la formation initiale des étudiants et des enseignants, laquelle fait l'objet de recommandations particulières.
  • Maintenir d'autres canaux d'information et de services. Si la disparition progressive du papier ou de certains services-guichets constitue un progrès évident des TIC, il faut se méfier d'un effet pervers qui aggraverait la vulnérabilité et la précarité d'une partie de la population wallonne. Il est important de continuer à proposer des moyens de communication non numériques pour éviter de fragiliser encore plus les non usagers d'Internet et les usagers en manque de compétences.

Il est important de constater que le Réseau des EPN a une place importante dans la publication de l'enquête (p.10 et 11) comme outil de lutte privilégié contre la fracture numérique.

Liens :

  • Le Baromètre TIC 2010 en Pdf : ICI
  • Présentation du Baromètre 2010 : ICI
  • Les recommandations de l'AWT pour une meilleur e-inclusion : ICI

Tags : AWT - fracture-numérique - Wallonie

Bar Camp Tic'Actives - Lieux d'accès publics au numérique : quels usages ?

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L'Agence Nouvelle des Solidarités Actives nous communique une date importante : l'organisation d'un deuxième BarCamp sur le thème "Le numérique au service de tous. Lieux d'accès publics au numérique : quels usages ?" le mardi 29 juin 2010 à Issy-les-Moulineaux.

MAJ : Le BarCamp TIC'Actives aura lieu à la Cité Saint-Martin, 4 rue de l'Arsenal, 75004 à Paris. Afin de vous permettre de participer au BarCamp TIC'Actives dans les meilleures conditions, celui-ci se tiendra à Paris (Bastille). Cette nouvelle localisation, très proche des lignes de métro et des gares, réduit considérablement les temps de trajet. Elle permet également aux personnes qui désirent se rendre au Forum et Usages Coopératifs (Brest) de prendre le train à la Gare Montparnasse en toute sérénité.

L'accès public au numérique se matérialise aujourd'hui dans les Espaces Publics Numériques et les autres structures éducatives, associatives et sociales qui mettent en place un accompagnement aux outils numériques. Ces espaces créent du lien social, fondent l'autonomie, et développent de nouveaux usages. Quelles pratiques innovantes peut-on observer dans ces lieux ? Comment former des personnes éloignées du numérique à des usages qui leur correspondent ? Comment favoriser l'accès de tous aux ressources du web ?

Formation, citoyenneté, mobilité, habitat social connecté... les problématiques auquel répond l'accès public sont complexes. De nombreuses initiatives naissent partout en France et ailleurs en Europe, dans le cadre de politiques publiques ou de projets de quartier. Les acteurs de ces initiatives ont tout intérêt à se rencontrer, afin d'essaimer les réussites et de promouvoir des pratiques créatrices d'utilité sociale.

Ces échanges libres et informels seront suivis de tables rondes. Deux questions : «Comment mobiliser les financements ? » et «Comment optimiser votre visibilité ? » seront abordées dans une approche résolument pragmatique.

L'Agence vous attend le 29 juin pour partager expérience et bonnes pratiques. La qualité d'un BarCamp repose essentiellement sur l'intervention des participants, votre présence est donc gage d'échanges riches et de liens constructifs ! Le message s'adresse à tous les animateurs des EPN de Wallonie désireux de communiquer et d'échanger sur leur expérience.

Lien : http://solidarites-actives.com/actualites/bar-camp-ticactives-le-29-juin-2010


Tags : événement - fracture-numérique - france

Appel à projets PC Solidarity

Aider des associations en Belgique à rendre les technologies numériques plus accessibles aux personnes défavorisées  - Appel pour Close the Gap - PC SolidarityAider des associations en Belgique à rendre les technologies numériques plus accessibles aux personnes défavorisées.

Close the Gap avec son projet PC Solidarity a pour objectif de réduire la fracture numérique en Belgique en remettant en état des ordinateurs usagés haut de gamme et en les proposant à des projets sociaux visant à faciliter l'accès de certains groupes cibles aux technologies numériques.

"De nos jours, il est impensable d'exclure l'informatique de notre mode de vie. Celui qui ne maîtrise pas le fonctionnement d'un ordinateur passe malheureusement à côté de beaucoup d'occasions de progresser dans sa vie personnelle. Egalement, les organisations, les communautés et les individus qui ne disposent pas de moyens technologiques suffisants travaillent de manière moins efficace et, de ce fait, ne peuvent développer leurs activités comme ils le souhaitent. "

En 2009 et 2010, près de 100 organisations issues de différents secteurs ont reçu des ordinateurs et ont bénéficié d'un soutien financier pour couvrir les frais de démarrage.
Quelques exemples:
- une entreprise de formation par le travail organise des initiations à l'informatique pour familiariser les stagiaires au monde de l'informatique;
- une institution d'aide à la jeunesse utilise les ordinateurs pour améliorer ses services administratifs et pour accompagner les jeunes dans leurs devoirs;
- un réseau introduit un dossier pour le compte de plusieurs organisations membres s'adressant à des personnes en situation de pauvreté et propose de mettre à leur disposition plus de 70 ordinateurs.
Désormais, les établissements d'enseignement peuvent également introduire un dossier de candidature. >> Plus d'information

Le troisième appel à projets de PC Solidarity et la Fondation Roi Baudouin pour réduire la fracture numérique en Belgique court jusqu'au 10 juin 2010!
Pour plus d'information, visitez www.kbs-frb.be ou www.pc-solidarity.be

Tags : appel-à-projets - fracture-numérique

La fracture numérique se réduit-elle en Belgique ?

(Résumé de l'article paru dans la lettre EMERIT de Mars 2010)

Emertit2010Le trimestriel d'information de la Fondation Travail-Université pose cette question intéressante et permet de faire la mise au point début 2010 sur l'inclusion numérique en Belgique.

En juin 2006, les pays membres de l'Union européenne se sont engagés à "réduire de moitié la fracture numérique sur la période 2005-2010". La Belgique va-t-elle atteindre cet objectif ?

D'après les différentes études réalisées (FTU et Statbel entre autres...), en Belgique plus de 80% des individus entre de 25 et 55 ans utilisent régulièrement Internet. Ce qu'on remarque aujourd'hui c'est que si la diffusion d'Internet s'est étendue au cours de ces dernières années, il y a une catégorie de la population dans laquelle le nombre d'utilisateurs n'a pas augmenté : celle dont les revenus sont les plus bas. Le revenu reste donc une cause très importante dans l'inégalité de l'accès à Internet. D'autres variables interviennent également : le niveau de diplôme, le statut professionnel, les écarts entre hommes et femmes et les disparités géographiques. En effet, les régions économiquement défavorisées et les zones rurales comptent davantage de population éloignée de l'Internet.

Si on observe un léger recul dans cette catégorie de la population belge, on observe quand même des taux de croissance élevés dans les accès dans certaines catégories sociales comme les seniors (+58% chez les 55-64 ans et +133% chez les 65-74 ans !) ou les demandeurs d'emploi (+51%). Ceci indique une sorte d'effet de rattrapage pour ces catégories.

Alors, peut-on dire que la fracture numérique se réduit en Belgique ? Oui parce que le nombre de connexion augmente très rapidement et qu'on constate que certaines catégories sociales rattrapent leur retard mais "la fracture numérique ne se mesure pas au nombre de personnes connectées mais à la diminution des écarts entre les catégories de la population". Ce sont ces écarts qui sont à l'origine d'inégalités sociales face au développement de la société de l'information.

Ainsi, pour savoir si la fracture numérique s'est réduite, il faut mesurer les écarts entre les différentes catégories de la population et les examiner. Sur base des données Eurostat pour la Belgique (Calculs FTU 2010), il apparaît que de 2005 à 2009, tous les écarts se sont réduits sauf par rapport au revenu. Dans ce domaine, le fossé s'est même creusé au détriment du quart de la population qui dispose des revenus les plus bas.

Les objectifs de la Déclaration de Riga (Les pays membres de l'Union européenne s'engagent en faveur d'une société de l'information accessible fondée sur l'inclusion) sont atteints ou presque atteints pour certains groupes cibles comme les seniors par exemple mais, en revanche mais sont loin d'être atteints pour d'autres catégories sociales (personnes peu diplômées, ...). Si le bilan est globalement favorable, il est important aujourd'hui de mettre l'accent sur l'identification de ceux et celles qui n'ont pas encore accès à Internet, de comprendre pourquoi ils en sont exclus et de créer des politiques ciblées pour favoriser l'inclusion numérique et par cette voie, l'inclusion sociale.


Tags : Belgique - fracture-numérique - seniors

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