Le blog

Pédagogie & numérique: les enseignants ont leur laboratoire

L’inauguration officielle de l’EduLAB a eu lieu le 27 mars dernier. Situé au coeur de Technofutur TIC, cet espace destiné aux enseignants a été conçu pour expérimenter, prototyper et créer des nouveaux usages pédagogiques grâce au numérique. C’est Jonathan Ponsard qui coordonne depuis un an en tant que techno-pédagogue ce nouvel espace de formation, de partage et d’expérimentations pédagogiques et numériques.

 

Pédagogie positive

Jonathan Ponsard : "LudiLAB, CreaLAB, FabLAB, LearningLAB: il existe de nombreuses catégories de laboratoires. Nous, notre ingrédient principal, c’est la pédagogie. Il y a actuellement en Communauté française un millier de classes équipées en numérique. Le dernier appel à projet Ecole numérique a suscité l’envoi de 750 projets. Nous proposons d’accompagner et de former les acteurs de l’enseignement dans cette transformation numérique et pédagogique. On intègre les pédagogies actives, positives, ludiques et créatives. La première chose qu’on fait, c’est rassurer les enseignants. Après, tout est centré sur l’expérimentation et le partage dans un concept de classe flexible. L’objectif est de voir comment on peut intégrer les TIC dans les pratiques pédagogiques des enseignants et créer les conditions pour qu'ils puissent reproduire l’exercice auprès de leurs élèves."

 

Modularité, flexibilité et nouvelles pratiques

Maude Maréchal, formatrice à l’EduLAB: "Pour atteindre cet objectif, il fallait absolument un espace modulaire qui favorise les modes différenciés d’apprentissage, la mise en réseau des participants, l’échange d’expérience et d’expertise. On trouve ainsi dans l’EduLab des chaises collaboratives, des tables amovibles, des ballons siège, des " fat boys ", des tables hautes pour l’apprentissage debout. Ici, le matériel est à taille adulte, ce qui permet aux participants de se mettre dans la peau des enfants." Mais l’essentiel est numérique. Technofutur TIC s’est doté d’une grande variété de matériel, celui qu’on trouve dans les classes numériques, mais aussi du nouveau matériel qui peut être source d’inspiration et de nouvelles pratiques : robots, drones, imprimantes 3D, casques de réalité virtuelle, tablettes, PC’s, caissons IMP, tableaux tactiles interactifs, kits vidéos, serveur minecraft et jeux numériques.

 

Une équipe de 10 formateurs

Maude Maréchal : "L’EduLAB réunit une équipe pluridisciplinaire d’une dizaine de formateurs. Certains sont enseignants, d’autres issus du secteur culturel ou du monde social. Nous proposons aux enseignants l’expérimentation de méthodes, pistes et réflexions pour intégrer au mieux le numérique dans leurs pratiques. Nos formations abordent la pensée critique, la résolution de problèmes, la créativité et la pensée informatique. "

 

Formation sur site et sur mesure

A côté d’un catalogue de formations inscrites dans les circuits de formation continue comme l’IFC, la CAF, le CRIAC ou le CAPP Hainaut, l’équipe d’EduLAB organise des formations sur base volontaire durant les congés scolaires et intervient dans les écoles avec des formations sur mesure. Pierre Lelong, responsable Formations Entreprises & Education de Technofutur TIC: "Cela va de l’inititation au numérique avec l’intégration d’outils comme le Tableau Blanc Interactif, les suites collaboratives de type Google for Education ou Office 365 à des formations plus spécifiques comme la pédagogie vidéoludique, le coding, la création de capsules vidéos ou le sketchnoting. Surtout, c’est très important, l’équipe est capable de se caler sur les besoins que les appels à projet Ecole numérique suscitent dans les écoles."

 

1500 enseignants concernés

Actuellement, Technofutur TIC forme d’ores et déjà 1100 enseignants par an à l’intégration du numérique. Pierre Lelong: "Nous avons une capacité de financement pour la formation annuelle de 1500 professionnels de l’enseignement." A terme, l’EduLAB ouvrira également ses portes aux animateurs d’Espaces Publics Numériques, aux médiateurs numériques, aux animateurs de markerspaces, de FabLab, aux Hautes Ecoles Pédagogiques ou encore aux formateurs professionnels. Yvan Huque, directeur de Technofutur TIC : "L’Edulab est le projet phare de Technofutur TIC pour l’enseignement. Il se situe juste à côté d’un autre espace, l’Open Learning Lab dédié aux nouveaux modes d’apprentissage. Nous sommes ainsi dans une logique d’hybridation. Je crois beaucoup au co-learning, où les relations entre individus sont magnifiées."

Tags : enseignement

Inclusion numérique : les acteurs de terrain sont épuisés !

C'est en cohésionoctobre 2010 que la Fondation Travail Université remettait ses conclusions pour la préparation de la deuxième phase du plan national de lutte contre la fracture numérique 2011-2015. Restée lettre morte faute de gouvernement, puis faute de volonté politique, le SPP intégration sociale a demandé à l'institut de recherche une actualisation de la photographie de la situation et des recommandations. Gérard Valenduc, Directeur de recherche : « «La problématique de l'accès à l'informatique et à Internet est passée au second plan. La fracture numérique en tant que telle s'est considérablement réduite : 80 % des ménages y ont accès, contre 50 % en 2005. Les besoins s'expriment plus en terme d'inclusion numérique. » C'est ce nouveau défi que des structures comme les EPN doivent aujourd'hui rencontrer.

Un épuisement des acteurs
Gérard Valenduc : « Or on constate, et cela vaut pour les trois régions du pays, un épuisement des acteurs de terrain face à des politiques de financement par projet qui ne permettent pas une stabilité de l'action. Les animateurs des EPN s'investissent dans un travail de fond qui est court-circuité par ces logiques de financement non structurel. Il y a un besoin de stabilité, d'autant que les EPN sont confrontés à une diversification de ses publics.» Des publics qui ne sont plus nécessairement « ignorants » d'Internet mais en attente d'aide, de conseil et d'accompagnement non seulement dans l'usage de l'outil numérique mais aussi dans des services comme la recherche d'un emploi ou d'un logement. »

Déficit de financement structurel
« On se trouve clairement devant un déficit de financement structurel. A Bruxelles, une coordination (CABAN) est en train de se mettre en place mais elle est en attente d'une reconnaissance politique. En Wallonie, les EPN sont à la recherche d'un second souffle, d'un financement plus stable et d'une reconnaissance professionnelle. Celle-ci est dans le tube depuis plusieurs années mais tarde à se concrétiser. Dans les mesures que nous avons remis au SPP, nous préconisons d'aider les EPN à relever les nouveaux défis de l'inclusion numérique, notamment au niveau des usages mobiles, en les soutenant financièrement et en organisant la transition vers de nouveaux services. » « Nous proposons aussi de mettre le numérique au service du lien social, notamment en l'inscrivant dans les plans communaux pluriannuels d'action sociale. Cela permettrait de mieux reconnaître le rôle des EPN dans la politique éducative, culturelle et sociale au niveau des communes et des quartiers. Il faut aussi ancrer le numérique dans les pratiques des décideurs publics. Les EPN sont souvent confrontés à une méconnaissance des potentialités du numérique de la part des autorités communales. »

Tags : CABAN - financement - FTU - inclusion numérique - SPP Intégration sociale - Valenduc

"Les outils numériques au service d'une participation citoyenne et démocratique augmentée" par la FTU Namur

cittic

La Fondation Travail Université (FTU) Namur, bien connue pour ses publications traitant de la fracture numérique, a publié dernièrement une étude sur les initiatives en Belgique francophone et les bonnes pratiques étrangères visant à renforcer l'expression citoyenne et la démocratie participative.

Cette étude a été réalisée à la demande du Centre de ressources des EPN de Wallonie (Technofutur TIC) dans le cadre de la réalisation des Micro-Projets financés par la Région wallonne.

Cette étude à identifié, décrit et analysé les initiatives et expériences de terrain qui s'appuient sur les technologies numériques pour développer et promouvoir la participation citoyenne et démocratique en Belgique francophone. Une attention particulière a été portée aux initiatives qui s'appuient sur les outils du Web 2.0 pour impulser de réelles dynamiques collaboratives et participatives entre les citoyens d'un même territoire ainsi qu'entre les citoyens et les élus locaux.

L'étude comporte quatre étapes principales :

- La collecte et l'identification des bonnes pratiques. Les réalisations de terrain ont été identifiées exclusivement en Wallonie tandis qu'un inventaire plus large d'outils numériques au service de la participation citoyenne ont répertoriées des initiatives menées dans d'autres régions.

- La description et l'analyse des bonnes pratiques sur base de critères de comparaison qui portent une attention particulière au caractère innovant et durable.

- Synthèse et recommandations. Celles-ci visent à aider à la fois les décideurs locaux et les acteurs de terrain qui souhaitent améliorer leur communication et leur visibilité.

- Des activités de diffusion prévues sous forme d'un rapport final, d'une brochure, d'une publication sur site Web et de deux workshops de dissémination.

En conclusion de cette étude, si l'intégration des technologies numériques dans les pratiques démocratiques et citoyennes constitue un enjeu croissant depuis quelques années, force est de constater qu'en Belgique francophone, il existe encore peu d'initiatives à ce jour.
Au terme de cette recherche, on peut en effet affirmer que la plupart des initiatives en Belgique francophone dans ce domaine en sont, sinon à leurs balbutiements, du moins à leur stade expérimental.

Parmi les 14 initiatives belges recensées dans l'étude, la majorité sont issues du monde associatif et utilisent les outils numériques pour supporter, avant tout, des dispositifs d'expression et de participation citoyenne. Autrement dit, les technologies numériques sont mises au service d'une amélioration du « vivre ensemble » au sein d'un territoire donné.
Toutefois, l'ensemble des initiatives issues du monde associatif ont en commun la volonté de placer les citoyens, même les plus éloignés du numérique, au centre d'un processus «d'autonomisation» et «d'empowerment». Elles gagent sur l'idée qu'il est possible d'associer l'ensemble des groupes sociaux à la participation citoyenne et démocratique, à condition de les outiller et de les accompagner de manière adéquate pour leur donner les moyens d'agir dans l'espace public.

En revanche, cette posture résolument innovante est moins présente dans les quelques dispositifs mis en place par les pouvoirs locaux et qui ont fait l'objet d'une analyse dans ce rapport. De fait, les initiatives émanant des instances communales/locales, qui utilisent les TIC pour supporter des dispositifs initiant de nouvelles formes de dialogue et d'interaction avec les citoyens, sont encore peu nombreuses en Belgique francophone. 

Au-delà de la question purement technologique, cette nouvelle posture ouverte d'interaction et de co-construction des services avec les citoyens implique un changement culturel majeur, encore souvent éloigné des pratiques actuelles des services publics, notamment en Belgique francophone.
En effet, il ne suffit pas de numériser les relations entre pouvoirs publics et les citoyens pour mettre en place un projet démocratique qui possède une véritable dimension d'élaboration collective. Pour que de tels projets voient effectivement le jour, il est nécessaire que les administrations et les pouvoirs locaux adoptent une posture différente face aux citoyens et de nouvelles manières de travailler, qui favorisent davantage le partage, la collaboration et donc la transparence.

Lien vers l'étude complète : ICI

clip_image002Mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 3.0 Unported.


Tags : étude - FTU - TIC - Usages

Utiliser les réseaux sociaux du Web pour enseigner ?

D'après un article de Marie Meurisse du 10 septembre 2010 paru dans Le Temps

web_twitte-prof--469x239

Utiliser les réseaux sociaux du Web pour enseigner? Demander aux élèves de faire leurs devoirs sur Twitter? De Paris à Sierre, les enseignants lancent des idées inédites. Horizons

Quand Laurence Juin donne des consignes à ses élèves, elle envoie un message instantané via le réseau Twitter. «Rédigez un tweet présentant votre futur lieu de stage». «Je serai au service logistique d'une industrie», répond immédiatement l'un d'entre eux sur le «mur» virtuel de la classe. Au lycée professionnel de Pierre Doriole (La Rochelle, France), la rentrée scolaire ne respire pas seulement les cahiers et crayons. Le savoir s'y transmet aussi par ordinateur, sur les réseaux sociaux.

«Au début, j'étais amie sur Facebook avec mes élèves, explique Laurence Juin, 36 ans, qui enseigne le français, l'histoire-géographie et l'éducation civique. Mais cela mélangeait trop ma vie privée avec ma vie professionnelle. Et quand mes élèves ont compris que je voyais leurs photos de soirées arrosées, ils m'ont supprimée de leur liste... Comme j'utilisais moi-même Twitter, je les ai alors fait travailler dessus. Depuis l'année dernière, c'est un vrai succès!»

En classe, ces apprentis maturistes commentent textes et images par petites phrases, en 140 signes, selon le principe du fameux site de micro-blogging. À la maison, ils débattent en ligne avec leurs camarades d'une émission télévisée ou d'un livre. Même s'ils respectent une charte d'utilisation très stricte, ces adolescents sont conquis par la modernité de la méthode. «Nous faisons un travail collaboratif et mutualisé, ajoute leur professeur. Ainsi, ils deviennent acteurs et non pas consommateurs du cours».

Pionnière, Laurence Juin a interpellé et fasciné le monde enseignant. Son approche est-elle démagogique? Anecdotique? Ou médiatique? Pourtant, d'autres expériences du même type se rapprochent de sa sympathique communauté Twitter. En France toujours, à Lyon, le professeur de gestion Jean-Paul Moiraud a développé un blog participatif avec ses étudiants. À Lille, François Jourde enseigne la philosophie sur Twitter. Sur le même principe, d'autres pédagogues privilégient sites ou blogs.

Il existe peu d'études sur le sujet. Et les rares spécialistes sont loin de crier au scandale. Audrey Guilbaud-Varachaud, professeur à Bayonne, mène par exemple une étude sur ce type de pédagogie. «Les élèves jouent le jeu et sont demandeurs. L'apprentissage des dates en histoire devient ludique, mais tout aussi efficace. La publication numérique permet en outre de mettre en valeur leur travail». «En passant par l'écrit, les élèves améliorent leur mode d'expression. Ce qu'ils mettent en ligne est entièrement public, ils réfléchissent donc également à leur identité virtuelle et à leur vie privée. Et puis inconsciemment, cette réflexion collective renforce la cohésion, crée une identité de classe et d'établissement. Comme du team building!», approuve Julien Llanas qui est, à Créteil, chargé de mission sur l'utilisation des nouvelles technologies dans l'éducation.

En Suisse romande, Lyonel Kaufmann sera le premier à adopter Twitter dans un cadre scolaire. D'ici début 2011, ce professeur d'histoire à la Haute école pédagogique du canton de Vaud fera travailler ses élèves sur le site. Son modèle? Le projet mis en place l'année dernière à l'université de l'Utah (Etats-Unis). «En 48 heures, onze étudiants ont reconstitué sur Twitter la bataille de Gettysburg, dit-il. Chacun devait endosser le rôle d'un des personnages, dont celui de Lincoln. Pour cela, ils ont dû reconstruire les faits, trouver des informations et les synthétiser... Très intéressant! Avec des collègues, nous allons donc développer un nouveau scénario en français».

Lyonel Kaufmann, blogueur émérite et fan des nouvelles technologies, est l'un des rares Suisses à faire entrer, pour l'instant, les réseaux sociaux sur les bancs de l'école. Jacques Daniélou, président de la société pédagogique vaudoise: «Il y a une méfiance généralisée sur cette question. Certains collègues ont été la cible d'injures publiées sur des blogs d'élèves. D'autres ont accepté leurs étudiants comme amis sur Facebook et s'en sont mordu les doigts. Parfois, il y a un mélange des genres un peu regrettable. Malgré cela, ce n'est pas une raison pour tout diaboliser.»

«Je crois que de nombreux professeurs craignent ce qu'ils ne connaissent pas», note François Flückiger, enseignant détaché au Centre de ressources interjurassien. «Il faut que l'école s'intéresse à Facebook afin de prévenir les dérapages et éduquer les élèves. Ceux qui s'y refusent peuvent utiliser educanet, un outil communautaire gratuit et moins risqué que les réseaux sociaux classiques».

En Suisse, nombre de professeurs optent pour cette alternative. Ou pour de simples blogs ainsi que des wikis - des sites modifiables par tous les utilisateurs. François Lombard, chargé d'enseignement en biologie auprès des professeurs du secondaire à Genève, utilise ces wikis depuis plus de sept ans. «Mes élèves vont chercher et trier des informations, qu'ils mettent ensuite dans le wiki pour nous les faire partager. Ils produisent leur propre savoir! Cela remet totalement en question le rapport maître-élèves. Celui qui enseigne n'a pas la science infuse, puisque les étudiants eux-mêmes sont porteurs de compétences et d'idées. 90% de ce qu'ils apprennent ne vient pas de moi».

Bel horizon. Les professeurs engagés sur ces voies insistent tout de même sur le fait que ce genre de dispositif suppose de cadrer rigoureusement les élèves (souvent au moyen d'une charte) et d'être souvent disponible, y compris le soir, pour corriger les fautes, donner les instructions, rappeler à l'ordre et vérifier le contenu du blog. La «pédagogie embarquée», comme les spécialistes l'appellent, dépend de l'engagement bénévole de l'enseignant...

Car les enseignants, eux aussi, ont une vie privée. Et s'ils n'utilisent pas Facebook en classe, ils s'en servent souvent pour garder contact avec leurs anciens élèves. Pascal Rey, enseignant de troisième primaire à Sierre, refuse les demandes d'amitié virtuelle de ses élèves de dix ans. Par contre, il est ravi de garder contact avec les enfants qu'il a connus il y a dix ou vingt ans. «En tant qu'enseignant, je me préoccupe de l'avenir de tous mes élèves. Sans Facebook, je les aurais perdus de vue. Alors que là, j'ai retrouvé ceux des anciennes volées avec beaucoup de bonheur. Je sais quel diplôme ils ont, où ils vivent... Comme on dit: loin des yeux, près du coeur».


Tags : enfant - enseignement - réseaux sociaux - Twitter

Collaboration entre les EPN et le CRIFA ?

Ce jeudi 15 avril, l'équipe du CRIFA a convié les animateurs d'EPN à une première rencontre informelle à Liège.

Celle-ci avait pour objectifs :
  • La présentation des EPN, des offres de formations des TIC et de leurs publics
  • La présentation des axes de recherche et des compétences du CRIFA
  • La présentation du projet VisaTice qu'ils mènent
  • L'évaluation des besoins d'outils de formation pour les EPN
  • Les possibles collaborations entre les EPN et le CRIFA

Nous y étions peu nombreux (5 animateurs). Voilà pourquoi je rédige ce billet.

Je pense que le sujet pourrait vous intéresser.

Qu'est-ce que le CRIFA ?

C'est un Centre de Recherche sur l'Instrumentation, la Formation et l'Apprentissage. Il est issu du Service de Technologie de l'Éducation de l'Université de Liège. Il a pour objectif de mener une réflexion sur les usages pédagogiques des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) dans le domaine de la formation et de l'apprentissage.

Cette équipe est constituée d'une dizaine de chercheurs (enseignants, formateurs) qui travaillent en collaboration avec de nombreuses autres universités belges et étrangères mais aussi avec des entreprises. Ils ont aussi des contacts permanents avec les milieux de l'enseignement universitaire, supérieur, secondaire et primaire et leurs acteurs auxquels ils proposent différents types de services.

L'équipe du CRIFA travaille sous la direction de Brigitte Denis, chargée de cours. La supervision scientifique des projets est assurée conjointement par Brigitte Denis et Étienne Vandeput.

VisaTice ???

C'est un dispositif de formation en ligne.

Actuellement, son objectif est l'apprentissage des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour un usage pertinent :
  • Pour les enseignants du secondaire : la maîtrise des TIC à des fins pédagogiques (créer son cours - utilisation du multimédia et d'Internet en classe - ...). Ils pourront disposer d'une assistance en ligne. Le projet proposera des modules d'autoformation qui permettront aux enseignants d'acquérir les savoirs et savoir-faire nécessaires à l'obtention d'un certificat attestant de leur maîtrise des TIC

  • Pour les élèves en fin d'humanités : L'encadrement des élèves pourra se faire suivant différentes modalités dépendant du contexte: enseignants de leur école ayant obtenu le certificat de maîtrise des TIC, animateurs des EPN collaborant au projet, tuteurs en ligne... Ils auront aussi la possibilité d'obtenir un certificat de maîtrise des TIC.

Ce projet s'étale sur trois années (2009-2012).

Il est soutenu par le Ministère de l'Enseignement de la Communauté française de Belgique.

Personnes de contacts : Étienne Vandeput, Casto Grana et Julie Henry.

Quelle collaboration entre les EPN et le CRIFA ?

Elle pourrait être envisagée sous différentes formes :
  • La formation e-learning en « solo » n'est pas toujours suffisante. Beaucoup de personnes se démotivent et parfois abandonnent leur formation. Un accompagnement est souvent nécessaire. L'animateur d'EPN pourrait être un excellent coach pour les enseignants qui suivent ce programme ainsi que les étudiants.
  • Le CRIFA pourrait adapter les modules de formation existants ou en créer de nouveaux qui répondent plus aux attentes des divers publics des EPN. Ce qui pourrait intéresser les animateurs d'EPN qui disposeraient d'outils de formation en ligne répondant à leur besoin en matière de formation.
  • Une mise à disposition des EPN pour les enseignants qui encadrent les élèves durant leur formation
  • ...

Qu'en pensez-vous ?

Laurence Delaye

Tags : collaboration - enseignement - EPN - pédagogie - TIC

Veille de la semaine

twitepn.jpg


Par @momiclic - EPN Momignies - Valérie Dudart


Par @epnwallonie - Eric Blanchart



Par @fgoudmant - EPN Mons-Centre - Fabienne Goudmant



Par @yasmine_kasbi - EPN Estinnes - Yasmine Kasbi



Tags : enseignement - Twitter

Protéger la vie privée des jeunes avec le nouveau site de la CPVP

jedecide C'est aujourd'hui qu'est lancé officiellement le site Je décide!, un site d'informations destiné prioritairement aux jeunes mais également aux parents, aux enseignants et les directions qui sont les accompagnateurs de ces jeunes.

Pour chaque groupe, le site donne des informations sur les nouveaux usages TIC et la transmission de données personnelles. En plus d'être un site d'informations, jedecide.be a été conçu pour proposer de l'interactivité avec les utilisateurs : ils pourront laisser leurs questions, leurs témoignages et communiquer avec la Commission de la protection de la vie privée, à l'origine de l'initiative. "Sensibiliser les jeunes d'aujourd'hui, cela signifie aussi responsabiliser les adultes de demain aux enjeux démocratiques liés à la défense de libertés fondamentales", déclare Stefan Verschuere, vice-président de la CPVP. "Nous devons donner aux jeunes les moyens de pouvoir comprendre les nouveaux usages, de s'y engager et de les maîtriser."

http://www.jedecide.be/


Tags : enseignement - famille - fédéral - jeune - vie-privée

P@sseport TIC, l'EPN de Mons centre y participe

L'EPN de la bibliothèque communale Mons centre  participe au projet p@sseport TIC en soutenant les enseignants dans leur mise en oeuvre.

Le p@sseport TIC  a pour but d'éduquer les élèves à un ensemble de compétences dans le domaine des technologies de l'information et de la communication.
Au début de l'année scolaire, les établissements sont contactés pour demander leur participation.

Ce projet s'adresse aux élèves et  enseignants du primaire et du secondaire ordinaire et spécialisé.
Des fiches pédagogiques sont disponibles sur le site enseignement.be/pass.
Dans celles-ci, on retrouve diverses compétences à acquérir avec notamment pour le primaire , la création d'un blog collectif ou individuel, la  réalisation un journal avec le résultat des recherches sur Internet. L'élève pourra également utiliser un traitement de texte pour retranscrire un récit, ...
Les enfants découvrent la technologie du wiki et apprennent à l'exploiter.
Pour le secondaire, différentes étapes sont prévues
Module 1: Maîtriser les premières bases de l'outil informatique
Module 2: Produire et exploiter des documents
Module 3: Exploiter des sources d'information numériques
Module 4: Communiquer au moyen de la messagerie électronique
Module 5: Adopter une attitude citoyenne face à l'outil informatique et aux informations qu'il véhicule


Pour  en savoir plus rendez-vous sur www.enseignement.be/pass

Le site Educatube est un espace multimédia qui accueille des séquences vidéo, photos, des sons, diaporamas proposés par les enseignants ou les établissements scolaires pour présenter des expériences pédagogiques et activités visant à mettre en valeur les  projets des classes.

Tags : enseignement

Nouveaux tutoriels Twitter

twittermethis

Le microblogging et Twitter prennent leur envol. On a vu fleurir des initiations à Facebook depuis quelques mois dans les EPN (Espaces Publics Numériques) avec comme thématiques développées : la création du profil, l'utilisation de la plateforme (fonctions, applications), les avantages et inconvénients et la question centrale de la gestion de l'identité numérique.

A n'en pas douter, nous allons assister à une vague de sessions d'initiations à Twitter dans les lieux d'accès publics à l'informatique et à l'internet dans les prochaines semaines et mois à venir, ceci étant d'autant plus d'actualité puisque le service Twitter sera très bientôt disponible en français.

Voici 3 tutoriels mis à disposition cette semaine avec une forte dominante pratique pour découvrir Twitter et se familiariser avec le service en ligne (création, paramètrage, fonctions principales).

Comment utiliser Twitter

01Net vient de mettre en ligne la première partie de son dossier publié dans le magazine papier Micro-Hebdo : "Comment utiliser Twitter ?" avec comme intitulé "Réseau social : Je twitte donc je suis".

Dans un premier temps, ce dossier présente brièvement le service Twitter puis on par à la découverte des fonctions-clés avec un guide pas à pas :
  • Etape 1 : je m'inscris,
  • Etape 2 : mes premiers pas,
  • Etape 3 : je découvre ma page personnelle,
  • Etape 4 : plus loin dans les réglages.

La semaine prochaine, sera publié sur le portail 01Net, le second volet de ce dossier consacré principalement aux ressources Twitter : actualité de Twitter, plug-in Firefox complémentaires, quelques outils de l'écosystème Twitter.

Twitter au lycée

La classe de terminale Bac Pro Commerce du Lycée Professionnel Doriole de La Rochelle (France) utilise Twitter dans un contexte pédagogique. Plusieurs enseignants sont associés à cette expérimentation. Retrouvez ce beau projet pédagogique sur Twitter : BacProCom' La Dernière Année. L'enseignante de Lettre-Histoire-Géographie coordonnant cette expérience explicite sa démarche et analyse l'apport de Twitter sur son blog Ma dixième année. Très intéressant!

Dans ce même lycée, un tutoriel Twitter : Fonctions de base est mis à disposition en téléchargement (fichier pdf) en 4 étapes : S'inscrire sur Twitter ; Gérer son espace ; Se constituer un groupe de contacts ; Correspondre.

Ce document pédagogique a été réalisé par K. Garnier-Colas, enseignante d'Anglais, et s'inscrit dans un scénario consultable en pdf à cette adresse : Reading Challenge : Se cultiver et se divertir : "Vous avez participé à un rallye lecture. Vous devez discuter des nouvelles lues et donner votre avis dans un échange sur Twitter".

Les listes de Twitter pour les nuls

La fonctionnalité "Listes" vient d'apparaître sur Twitter. Sophie, bibliothécaire à Rouen, propose sur son blog Desperate Librarian Housewife, d'expliquer l'utilité des listes : création de listes ; comment rechercher des listes... via l'article : Les listes de Twitter pour les nuls... Ou essayer de comprendre comment ces listes fonctionnent...

Pour se former à Twitter...



Pour les EPN novices de Twitter et ceux qui souhaitent approfondir leur pratique de cet outil, une session de formation semestrielle a lieu à Technofutur TIC (Gosselies, Wallonie, Belgique). Elle est coordonnée par le présent rédacteur de ce billet :  "Créer et animer un microblog (Twitter) en mode interactif : Communiquer en ciblant et diffuser de l'information avec une plus-value". Prochaine session le 18 novembre. N'hésitez pas à vous y inscrire!

Crédit photo : Twitter Me This par SashaW. Cliché sous Licence Creative Commons Paternité.

Tags : bibliothèque - enseignement - formation - pédagogie - réseaux sociaux

Je Surfe Malin, EPN de Huy

jesurfemalin

Une collaboration utile et bienvenue : le service InforJeunes Huy et l'Espace Public Numérique Net-Gal@xy-Huy proposent "Je Surfe Malin", un programme d'éducation critique aux médias centré sur les risques d'Internet ; une animation Educaunet.

Pour quels publics ? Pour tous les jeunes de 8 à 14 ans.

Objectifs ? Apprendre aux jeunes à connaître et à se « méfier » d'Internet ; outil extraordinaire d'information, de communication ou de divertissement, mais qui peut être difficilement prévisible et constituer des « dangers » pour les jeunes.

Comment ? Sous forme de «chat» (forum de discussion), découvrir qui se cache derrière les «pseudos» de chacun.

Par qui ? Le service INFOR JEUNES HUY et l'Espace Public Numérique Net-Galaxy Huy.

Vous êtes intéressé pour en savoir plus : INFOR JEUNES asbl - Quai Dautrebande 7 à 4500 HUY - tél. 085/21.57.71 - e-mail : huy@inforjeunes.be

Tags : animation - enfant - enseignement - EPN - jeune - Wallonie

News plus anciennes