Le blog

Co-working bicéphale à Marchin

 

Ce n’est pas courant. Sur les hauteurs de la Vallée de la Meuse, non loin de Huy, dans la commune de Marchin, ce sont 2 espaces de co-working qui vont être mis en place suite à l’attribution par l’Agence Du Numérique d’un subside de 80.000 €. Le premier se situe dans les locaux de Latitude 50 sur la place de Grand-Marchin. Reconnu comme centre scénique de la Fédération Wallonie Bruxelles depuis 2018, ce pôle des arts du cirque et de la rue propose des services de création, de diffusion, de formation et de recherche. Latitude 50, ce sont 170 artistes de passage, 2 espaces dédiés à la création de 50 et 140 m², un studio, un atelier de fabrication de décors de 250 m², 1 appartement, des caravanes et une roulotte.

 

Résidences d’artistes

Muriel Dominé, chargée du développement territorial à Latitude 50: Pour nous, l’appel à projet du Ministre René Collin pour le financement d’espace de Co-working en milieu rural a mis en lumière une évidence : nous étions déjà un espace de coworking et nous n’avions qu’une envie, celle de nous développer. En effet, Latitude 50, qui accueille des résidences d’artistes tout au long de l’année, est un espace de travail partagé centré sur les pratiques des arts du cirque et de la rue. Dans nos bâtiments, de nombreux artistes, auteurs, créateurs de décors, techniciens et, costumiers y travaillent et y vivent en permanence. Au fil du temps, Latitude 50 est devenu un lieu d’échange et de rencontres professionnelles au service des créatifs de son secteur." L’ouverture en février dernier du co-working qui comprend 5 postes de travail, une bibliothèque spécifique sur les arts du cirque et de la rue, unesalle de formation et un espace bar va permettre d’intensifier ces échanges de bonnes pratiques et d’intercroiser les compétences autour des métiers culturels créatifs.

 

EPN et Fab lab

Pour ses formations en création de décors, Latitude 50 collabore avec le Centre d’insertion socio-professionnelle Devenirs. C’est cette seconde structure qui va ouvrir un second espace de co-working en juin prochain, en collaboration avec la Bibliothèque communale de Marchin-Modave qui abrite déjà un Espace Public Numérique. Quentin Perot, animateur à l’EPN Marchin, formateur et chargé de communication à Devenirs ASBL:"Un EPN existe à Marchin depuis le début des années 2000. Porté par l’asbl Devenirs, il a longtemps coexisté avec les services d’accès libre à des ordinateurs connectés proposés par la Bibliothèque Marchin-Modave. En 2011, nos deux structures ont décidé de mettre leurs moyens en commun dans un EPN unique installé dans les locaux de la bibliothèque.. C’est là que nous sommes en train d’installer un Fablab. Il comprendra une découpeuse laser, une fraiseuse numérique et une imprimante 3D."

 

Douches, vestiaires, cuisine pro et 12 postes de travail

En parallèle, un espace de co-working est en cours d’installation dans les locaux de Devenirs. "L’espace situé dans les locaux de Devenirs comprend 12 postes de travail, une salle de détente qui peut aussi servir de salle de réunion, des douches, un vestiaire et une cuisine professionnelle qui permettra de faire des activités en lien avec nos formations cuisine. On a aussi prévu des grands casiers dans lesquels on pourra ranger bottes et salopettes. On essaie d’orienter l’espace pour qu’il soit tout à fait exploitable pour les métiers verts. Il faut savoir que nous sommes partenaires du Centre des Technologies Agronomiques de Modave. Nous organisons sur leur site une formation pré-qualifiante en maraîchage et horticulture biologique.»

 

4 pôles

Un espace extérieur avec wi-fi performant est prévu pour les beaux jours et des services de secrétariat sont prévus pour un concept qui repose ainsi sur 4 pôles : les bureaux partagés du CoLab Coworking, situé à Vyle-Tharoul , l’accès à des formations spécifiques organisées dans l’EPN et l’accès au FabLab et au Centre de documentation de la Bibliothèque. "L’articulation avec l’EPN et le FabLab renforceront la dimension créative et collaborative de l’espace de co-working. En effet, le principe des EPN et des fablabs est le partage libre d’espaces, de machines, de compétences et de savoirs qui doit permettre de stimuler la créativité. »

Tags : Co Working Living Labs

Fake news : 55 propositions citoyennes

Le 31 mai dernier la consultation en ligne appelant les citoyens à proposer les mesures les plus appropriées pour lutter contre les fake news s’est terminée. Le site proposait aux internautes de voter pour 8 propositions officielles tout en permettant d'en poster de nouvelles (2 maximum par utilisateurs). En mois, le site Stopfakenews.be a ainsi récolté 55 propositions citoyennes qui feront l’objet d’un rapport attendu fin de ce mois juin. En parallèle, le Ministre De Croo a convoqué un groupe d'experts appelés à formuler des recommandations politiques doublées de propositions concrètes visant à mettre en place en Belgique un "laboratoire" destinés à lutter contre les fake news et la désinformation.

 

Sur la table des questions telles que: "Comment, en 2018, les citoyens peuvent-ils distinguer les sources d'information fiables et moins fiables en ligne ? Comment pourraient-ils avoir accès plus facilement à un contenu plus diversifié sur internet ? Quelles mesures les plateformes doivent-elles prendre pour lutter contre les fake news et la désinformation en ligne? Et quel est le rôle que peuvent jouer les réseaux d'experts et les parties prenantes?

 

Même processus anti fake news en Europe

Ce faisant, le Ministre choisit un parcours similaire à celui de la Commission qui a réalisé l'année passée une consultation publique sur le sujet, et réuni un groupe d’expert sur base des conclusions desquels la commission a publié le 26 avril dernier une communication sur la lutte contre les fake news et la désinformation. L'exécutif européen avance différentes propositions dont d'ici fin juillet la création d'un code de bonnes pratiques. Ce faisant, elle renvoie la patate chaudes aux plates-formes en ligne qui doivent s'autoréguler afin de garantir la transparence du contenu sponsorisé, en particulier de la publicité à caractère politique.

 

 

 

Plus de transparence sur les algorithmes

Les plates-formes sont également invitées à plus de transparence en ce qui concernent le fonctionnement de leurs algorithmes et de leur modèle publicitaire en ligne. La Commission leur demande de prendre des mesures pour repérer et fermer les faux comptes et s'attaquer au problème des robots informatiques. Si les progrès réalisés ne sont pas satisfaisants, la commission n'exclut pas de prendre des mesures de nature réglementaire. " Nous voulons que d'ici juillet, ils s'accordent sur un code de bonnes pratiques pour lutter contre la désinformation", a déclaré Mariya Gabriel, la Commissaire européenne au numérique, les exhortant devenir des acteurs responsables. " Nous allons attendre des résultats visibles et mesurables en octobre et ensuite nous nous réservons le droit de décider en décembre de l'opportunité d'avoir des mesures supplémentaires"

 

Semaine européenne de l'éducation aux médias

La commission préconise encore la création d'un réseau européen indépendant de vérificateurs de faits, qui aurait pour mission d'établir des méthodes de travail communes, d'échanger les meilleures pratiques et de parvenir à la couverture géographique la plus large possible de l'UE en matière de corrections factuelles. Elle compte prendre une série d'actions visant à encourager un journalisme de qualité et à promouvoir l'éducation aux médias notamment par l'organisation d'une semaine européenne de l'éducation aux médias

 

Ne pas légiférer

Au niveau belge, sur le site Stopfakenews.be, la proposition officielle qui a connu le plus de votes est "Il ne faut rien faire. L'internet doit rester libre et ouvert (avec 67 votes). Elle rentre en écho avec la proposition citoyenne numéro 1, celle postée par Vincent Flibustier: "Eduquer à l'esprit critique au lieu de censurer les contenus" Un voeu partagé par Patrick Verniers, Président du CSEM (Conseil Supérieur de l'Education aux Médias) dans une carte blanche publiée à l'occasion dans la Libre: "Il y a 2 risques à tenter de légiférer en la matière. Le premier est lié aux valeurs fondamentales de nos démocraties: la liberté de la presse et la liberté d'expression. Légiférer risque en effet d'introduire des intermédiaires et des filtres, voire de nouvelles formes de censure, entre le citoyen et les journalistes ou entre les citoyens eux mêmes. Le doit d'informer et de s'informer librement doivent être préservés. Un deuxième risque est celui de l’ inefficacité de mesure visant à contrôler les médias d'information ou la diffusion de l'information sur les réseaux sociaux. Comment imaginer que des législations nationales puissent réellement atteindre leurs objectifs, sans entraver les libertés fondamentales, dans un système médiatique qui dépasse largement le périmètre des nations et des institutions ?"

 

Tags : éducation aux médias

Enseignement et numérique : il est urgent de former les profs !

Il est urgent et crucial de (mieux) former les enseignants. C’est la principale conclusion du Baromètre Digital Wallonia 2018 Education & Numérique présenté fin février par l’Agence du Numérique.

 

Entre mai et septembre 2017, l’ADN a mené l’enquête auprès de 2066 établissements scolaires implantés en Wallonie, y compris en Communauté germanophone et en Région de Bruxelles-Capitale pour ceux qui relèvent de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a également sollicité l'avis de 2585 enseignants en fonction dans les deux Communautés. Selon les auteurs du rapport, «La formation de l’enseignant, tant au niveau de la formation initiale dans les hautes écoles et les universités qu’en cours de carrière est manifestement le domaine qui appelle les réactions les plus urgentes.»

 

Se former et disposer de personnes ressources

Le besoin de formation des enseignants est le premier point cité par les directions et le second par les enseignants eux-mêmes. Au rang des questions techniques, le manque de ressources humaines pour gérer les équipements techniques est pointé en premier par les chefs d'établissement. C’est que la gestion des équipements numérique est régulièrement laissée aux soins des enseignants utilisateurs avec, dans certains cas, l’aide de personnes ressources tic dotées de compétences techniques plus pointues. Deux tiers des écoles interrogées n’affectent aucun crédit officiel à une telle personne ressource pour lui permettre d’assister ses colègues. Pour le reste, qui s'en étonnera, directions et enseignants sont en attente de plus d'équipements, d’une meilleure connectivité et de plus d'applications numériques adaptées un usage pédagogique.

 

Equipements informatiques : +38% en 4 ans

L’année passée, 568 équipes éducatives ont ainsi vu leur projet pédagogique soutenu en équipement par la Région Wallonne à concurrence d’un peu moins de 15.000 €. En même temps, 200 implantations scolaires ont été sélectionnées, elle aussi sur base d'un projet pédagogique, pour recevoir l'installation d'un réseau local et du wifi dans tous les locaux pédagogiques. Dans le cadre de la stratégie numérique «Digital Wallonia 2016-2019», le Gouvernement wallon compte soutenir 500 autres projets numériques chaque année, à tous les niveaux de l’enseignement. L’effet de cette politique se fait sentir. En 4 ans, (date du dernier baromètre), le volume d'équipements informatiques a progressé de 38%.

 

45% du parc acheté par les pouvoirs publics

En Wallonie, cela se traduit selon les enquêteurs par une moyenne de 11,2 terminaux numériques pour 100 élèves. Sans surprise, il s’agit essentiellement de postes fixes. Ils représentent 79 % du parc total pour 13 % de tablettes et 8 % de portables. Globalement, les pouvoirs publics sont intervenus à concurrence de 45 % dans les plans d’investissements des établissements scolaires (61% dans le fondamental et 40 % dans les autres niveaux).

 

Pas assez de haut débit dans les classes

Concernant l'accès à Internet, les politiques publiques menées en matière de connectivité portent leurs fruits : 88% des écoles reliées à Internet. Reste qu’il y a beaucoup à dire sur la qualité et la densité de cette connexion. Lors de l'enquête, un test visant à mesurer le débit de la connexion internet a été réalisé dans près de 2600 implantations. Les débits observés sont très variables sur l'ensemble du territoire et dans de nombreux cas, ils ne sont pas adaptés à un usage pédagogique massif. En effet, si 25% des lignes testées ont affiché un débit supérieur à 70 Mbps et 35 % un débit entre 30 et 70 Mbps, 29 % n'offrent qu'un débit de 10 à 30 Mbps et 11% n'atteignent même pas 10 Mbps. En Wallonie, le débit médian est de 36,8 Mbps.

Tags : école - agence conseil du numérique

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Les Smart Cities à l'épreuve de la citoyenneté numérique

La sixième édition du festival des arts électroniques organisé par le Bozar à Bruxelles du 14 au 30 septembre met à l'honneur l'Estonie, qui assure pour 6 mois la présidence du Conseil de l'Union Européenne. On pourra ainsi découvrir Demultiplexia, une pièce de cyberthéâtre, et The Archeology of the Screen, un panel de vidéos artistiques numériques. L'exposition de lancement de l'espace Bozar Lab, The Estonian Example, mettra également en lumière ce petit pays de 1,3 million d'habitant cité en exemple en matière de citoyenneté numérique.

 

Etat numérique

Si l'Estonie fait référence en matière d'Etat Numérique, c'est parce qu'elle a, dès son indépendance en 91, massivement investi dans l'e-gouvernement. En parallèle de la refonte complète de son système administratif et de la mise en place d'outils collaboratifs, la carte d'identité électronique multiservices a constitué un développement majeur à destination des citoyens. Lancée en 2002, elle donne accès à une série de services en ligne sécurisés. Couplée par la suite avec la signature électronique et un système d'identification mobile, elle permet aujourd'hui à tous les Estoniens de remplir leur déclaration fiscale, de valider en ligne des documents administratifs et fiscaux, d'acheter un ticket de tram ou une place de cinéma, de recevoir et transmettre de façon électronique des ordonances médicales, de voter ou de faire ses emplettes. En fait, cette carte électronique remplace bon nombre des cartes que nous utilisons : du permis de conduire à la carte bancaire en passant par les cartes de transport ou de services club. Aujourd'hui en Estonie, 98% des ordonnances médicales sont échangées de façon électronique et plus de 94 % des particuliers déclarent leurs impôts en ligne.

 

Favoriser la participation citoyenne

Fin 2014, l'Estonie a franchi une étape suivante en proposant aux non Estoniens le statut de e-Résident. Sans être estonien ni résident, ils peuvent acquérir une carte d'identité électronique pour accéder aux e-services estoniens. Pris sous cet angle, la citoyenneté numérique serait alors considérée comme la capacité à agir et à exister en tant que citoyen et à tirer parti des outils mis à disposition dans le cadre des différents plans d'action du numérique en cours. Eduquer à la citoyenneté numérique consisterait ainsi à aborder des thématiques comme l'identité numérique, les comportements citoyens en ligne. Il s'agirait aussi de faciliter l'appropriation des outils et la participation citoyenne aux différents projets d'animation numérique des territoires.

 

Risque de marginalisation

Bis repetitas : cela ne se fera pas sans une réflexion approfondie sur les moyens à mettre en place pour assurer l'inclusion numérique. Périne Brotcorne, chercheuse senior à la Fondation Travail-Université, qui mène avec le projet Idealic une enquête sur le sujet, pointe les dangers d'une logique d'une politique déconnectée des plus démunis qui pourrait à nouveau déboucher sur une nouvelle fracture numérique. « Une politique du tout au numérique », explique-t-elle dans le denier numéro de a revue Contraste des Equipes Populaires, « y compris dans notre vie quotidienne, risque d'amener à une reconfiguration des publics précaires et de la précarité. S'il n'y a pas une réflexion cohérente sur la stratégie d'une ville ou d'un pays sur les questions d'inclusion numérique et de son appropriation par les citoyens, ça restera toujours une frange bien précise de la population qui pourra se permettre de s'exprimer dans et en dehors du numérique sur des questions publiques. Ca risque même de marginaliser ceux qui ne s'en sentent pas capables. »

 

Le citoyen dans la Smart City

La digitalisation de l'ensemble des services comme celle mise en place en Estonie et comme celle programmée chez nous, pourrait bien pousser à l'isolement les publics précaires. Au moment où les projets de Smart Cities se multiplient, la question de l'appropriation par les citoyens, par tous les citoyens, de cette nouvelle dimension des territoires va de plus en plus se poser. Qui à quel moment est informé du projet, qui sera amené ou invité à y participer, à quelles conditions, avec quels objectifs ? Le 19 septembre prochain se tient à Marche en Famenne la deuxième édition du congrès-salon Smart City Wallonia, à destination des mandataires et des acteurs publics wallons. On suivra avec attention l'intervention de Juliette Picry (Ville de Mons), Tomaso Antonacci (Ville d'Aubange) et Nicolas Installé (Futurocité) sur la thémarique : « La participation citoyenne, quelle solution choisir? »

Tags : citoyenneté - territoire numérique - inclusion numérique

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Plan du Numérique : quelles mesures pour les EPN ?

Dans ses recommandations pour un Plan du numérique de la Wallonie remis en septembre dernier, le Conseil propose 50 mesures concrètes. Avec quels objectifs et priorités pour les EPN ?

 

Premier constat : la continuité avec la mission historique des EPN de réduction de la fracture numérique. Ici, la vision est de «renforcer l’accompagnement à l'usage du numérique, surtout pour les personnes les plus éloignées de celui-ci ». Cette mission d'inclusion numérique va être complétée par d'autres interventions, notamment à destination des jeunes scolarisés. Ils pourraient être touchés de façon ponctuelle : le Conseil évoque la mise en place de 2 semaines numériques par an (durant les « jours blancs » par exemple) où l'on pourrait faire appel à des structures d’intermédiation comme les EPN ou les Creative Hubs. Ou encore des actions de sensibilisation menées dans les écoles pour jongler avec les Game jam, Hackathon et autres FabLab.

 

Pérenniser les EPN

Sur le plus long terme, c'est toute la question de l'intégration de l'éducation aux médias et de l'identité numérique dans l'éducation citoyenne qui est posée. Les EPN pourraient également jouer le rôle de lieux de formation citoyens ainsi que de lieu de relais pour acculturation numérique des mandataires publics, travailleurs sociaux, commerçants locaux. Reste que, depuis plus de 10 ans en Wallonie, les EPN ont fait leurs preuves, «non seulement dans l'éducation numérique des publics plus défavorisés et éloignés des technologies mais aussi en tant que relais social dans la cité pour permettre aux citoyens de comprendre les enjeux de la révolution numérique dont ils peuvent devenir parties prenantes. » En effet continue le Conseil, «Les citoyens, surtout les plus démunis, ont besoin d'être accompagnés dans cette transformation qui touche notre façon d'apprendre, de travailler, de nous déplacer, de nous soigner, d'interagir avec les services publics, d'effectuer les paiements, etc. » Selon les auteurs du plan, il est donc important de prendre les mesures nécessaires afin de pérenniser les EPN, d'étendre leurs actions et d'en assurer la promotion. Cela devrait passer par le renouvellement de la convention d'animation des EPN pour l'année 2016 et suivantes, et par des actions d'impulsion au développement du réseau.

 

Pour un vrai statut stable des travailleurs des EPN

Des actions «à déterminer ». Si donc le flou reste sur la redynamisation des EPN en attente depuis très longtemps de soutiens structurels clairs, l'horizon semble se dégager avec la volonté de promouvoir la reconnaissance professionnelle du métier d'animateur multimédia et de médiateur numérique: «un vrai statut stable pour les animateurs est aussi le garant indispensable de la conservation et de l'évolution de ces expertises au profit du développement social et numérique de notre région. » Dont acte !

Tags : alphabétisation numérique - Médiation Numérique - animateurs multimédia

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Un plan numérique pour la Wallonie

Le Conseil du Numérique a remis le 18 septembre dernier ses propositions pour la mise en place d'un Plan numérique à l'échelle de la Wallonie. Il est structuré sur 5 thématiques  qui visent à la fois les infrastructures, l'économie, les services, la recherche et la formation.

 

Le but recherché est de « faire de la Wallonie un territoire connecté et intelligent » en mettant les entreprises technologique au cœur d'une mutation industrielle réussie. Il s'agit aussi de mettre l'innovation technologique au service de la qualité de l'éducation, de l'ouverture des services publics et du bien être des citoyens. Pour atteindre cet objectif, le Conseil a identifié 5 thèmes et fixé pour eux des objectifs stratégiques. Le premier concerne le secteur numérique proprement dit. S'il constitue un secteur à part entière, il joue également le rôle de catalyseur pour l'ensemble des autres secteurs et doit servir, c'est le deuxième axe, comme levier majeur du redéploiement de l'économie wallonne.

 

Ouvrir la fonction publique au numérique

En parallèle des industries et des services, les administrations peuvent s'appuyer sur le numérique pour proposer une nouvelle génération de services publics, dans un territoire connecté à très haut débit avec accès illimité proposé à des citoyens qui «doivent devenir les acteurs de la transformation numérique par l'acquisition de compétences technologiques». Dans ce dernier volet, les EPN sont également concernés, au même titre que les écoles. Le conseil préconise d'identifier via un cadastre des infrastructures les possibilités de connexion au Très Haut Débit (THD) pour l'ensemble des écoles et des EPN, puis de conclure un contrat cadre avec les opérateurs afin de les relier au THD. Le Conseil préconise encore d'inclure systématiquement les écoles et les EPN concernés dans l'approche « Giga Quartiers » et de valoriser les réalisations pédagogiques innovantes rendues possible par le passage au Giga. Les enseignants doivent être formés et accompagnés afin d'accélérer la transition numérique des processus d'apprentissage : ce pourrait être une nouvelle mission pour les animateurs multimédias des EPN . Il s'agit aussi de faciliter la création, l'échange et l'utilisation des ressources numériques pour l'éducation et la formation professionnelle.

 

5 thèmes, 50 mesures

5 thèmes donc, déclinés en 50 mesures concrètes regroupées par axes prioritaires et objectifs stratégiques dans un plan qui doit s'aligner avec le Plan Marschall 4.0. Il devra en outre assurer la cohérence avec les autres projets numériques initiés au sein de la Région (Creative Wallonia, projets FEDER, décret recherche, Small Business Act) et être articulé « en bonne intelligence » avec les actions de la Fédération Wallonie Bruxelles et du gouvernement fédéral (Digital Belgium) et de l'Europe (Stratégie pour un marché unique numérique en Europe).

 

Conseil du numérique renouvelé

Le conseil préconise enfin de voir sa mission renouvelée (au moins pour une durée de 5 ans) afin d'assurer le pilotage de la mise en œuvre du Plan, notamment sur base d'un reporting régulier coordonnée par l'Agence du numérique. Dans la foulée, la marque de fabrique de la Wallonie numérique verra le jour : Digital Wallonia est né.

Tags : agence conseil du numérique - missions

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Inclusion numérique : les EPN dans le comité de suivi de projet d'IDEALIC

Le projet de recherche IDEALIC est porté conjointement par la Fondation Travail-Université et par SMIT. Son propos est d'explorer de quelles manière des politiques et des initiatives en matière d'e-inclusion peuvent fournir des solutions face aux nouveaux mécanismes d'exclusion qui se mettent en place avec le « virage numérique ». Ce projet sur 4 ans prévoit une série de workshops dans les années 3 et 4, pour lesquels le réseau des EPN sera sollicité.

 

Contact avec les acteurs de terrain

Gérard Valenduc, professeur invité à l’UCL et à l’UNamur, directeur de recherche à la Fondation Travail-Université : « Eric Blanchart est dans le comité de suivi du projet, de même que Stephan Platteau pour la coordination bruxelloise CABAN et Laure Van Hoecke pour LINC en Flandre. Nous avons par ailleurs demandé au réseau Wallon des EPN d'alimenter le blog et l'agenda du site d'Idealic, et nous comptons bien sûr sur eux pour le travail prévu avec les acteurs de terrain. « 

 

Bilan des propositions existantes en matière d'inclusion numérique

Le budget alloué par la Politique Fédérale (Belspo, dans le cadre du volet « Digital Turn » de son programme Brain-Be) est d'environ 320.000 € pour chaque équipe de recherche, plus un petit complément pour SMIT pour la coordination. Gérard Valenduc : «On prévoit pour la première année une réévaluation approfondie de certains concepts dont nous pensons qu’ils sont en train de changer de nature, comme le concept d’inclusion numérique, d’exclusion numérique, leurs liens avec l’inclusion/exclusion sociale, la notion d’autonomie par rapport aux usages du numérique et l’évolution de cette notion tout au long du parcours de vie, la notion de compétences numériques. Nous allons également effectuer une analyse statistique secondaire des données belges de l’enquête Eurostat sur les usages des TIC par les individus et les ménages, de manière à aller au-delà des statistiques descriptives et à hiérarchiser les facteurs d’exclusion numérique. » Les chercheurs réaliseront également un bilan des propositions existantes en matière de politique d’e-inclusion au niveau national et régional, à ce stade, essentiellement à partir des travaux antérieurs de SMIT et FTU.

 

Réfléchir aux mécanismes d'exclusion

Les deux équipes de recherche vont également tenter de répondre à cette question : les institutions qui conçoivent des services numériques réfléchissent-elles anticipativement aux mécanismes d'exclusion numérique ? Et dans quelle mesure mettent-elles en œuvre des actions pour s'assurer que tous les citoyens peuvent utiliser leurs services numérisés de façon autonome ? Ces questions seront réalisées à travers 3 études de cas à réaliser auprès de service de mobilité, de service de santé et du portail Brussels.be

 

Tags : égalité numérique - agence conseil du numérique - fracture-numérique - inclusion numérique

Inclusion numérique : les acteurs de terrain sont épuisés !

C'est en cohésionoctobre 2010 que la Fondation Travail Université remettait ses conclusions pour la préparation de la deuxième phase du plan national de lutte contre la fracture numérique 2011-2015. Restée lettre morte faute de gouvernement, puis faute de volonté politique, le SPP intégration sociale a demandé à l'institut de recherche une actualisation de la photographie de la situation et des recommandations. Gérard Valenduc, Directeur de recherche : « «La problématique de l'accès à l'informatique et à Internet est passée au second plan. La fracture numérique en tant que telle s'est considérablement réduite : 80 % des ménages y ont accès, contre 50 % en 2005. Les besoins s'expriment plus en terme d'inclusion numérique. » C'est ce nouveau défi que des structures comme les EPN doivent aujourd'hui rencontrer.

Un épuisement des acteurs
Gérard Valenduc : « Or on constate, et cela vaut pour les trois régions du pays, un épuisement des acteurs de terrain face à des politiques de financement par projet qui ne permettent pas une stabilité de l'action. Les animateurs des EPN s'investissent dans un travail de fond qui est court-circuité par ces logiques de financement non structurel. Il y a un besoin de stabilité, d'autant que les EPN sont confrontés à une diversification de ses publics.» Des publics qui ne sont plus nécessairement « ignorants » d'Internet mais en attente d'aide, de conseil et d'accompagnement non seulement dans l'usage de l'outil numérique mais aussi dans des services comme la recherche d'un emploi ou d'un logement. »

Déficit de financement structurel
« On se trouve clairement devant un déficit de financement structurel. A Bruxelles, une coordination (CABAN) est en train de se mettre en place mais elle est en attente d'une reconnaissance politique. En Wallonie, les EPN sont à la recherche d'un second souffle, d'un financement plus stable et d'une reconnaissance professionnelle. Celle-ci est dans le tube depuis plusieurs années mais tarde à se concrétiser. Dans les mesures que nous avons remis au SPP, nous préconisons d'aider les EPN à relever les nouveaux défis de l'inclusion numérique, notamment au niveau des usages mobiles, en les soutenant financièrement et en organisant la transition vers de nouveaux services. » « Nous proposons aussi de mettre le numérique au service du lien social, notamment en l'inscrivant dans les plans communaux pluriannuels d'action sociale. Cela permettrait de mieux reconnaître le rôle des EPN dans la politique éducative, culturelle et sociale au niveau des communes et des quartiers. Il faut aussi ancrer le numérique dans les pratiques des décideurs publics. Les EPN sont souvent confrontés à une méconnaissance des potentialités du numérique de la part des autorités communales. »

Tags : CABAN - financement - FTU - inclusion numérique - SPP Intégration sociale - Valenduc

Les EPN, des guichets numériques pour des espaces citoyens tout public

image.pngC'est une des principales conclusions de la table ronde organisée le 14 novembre dernier sur l'évolution des missions des EPN. L'EPN est un espace citoyen « neutre », ouvert à tout public et pas seulement aux citoyens précarisés ou à la recherche d'un emploi. Créés au départ en tant que lieux d'accès pour réduire la fracture numérique, les EPN ne doivent pas être réduits au seul concept de local de formation informatique. Eric Blanchart : «Ce serait une erreur de réduire les EPN à de simples outils de « gestion » de la révolution Web. Il ne s'agit pas pour eux de promouvoir les techniques mais d'encourager les bonnes pratiques pour plus de bien être et d'insertion du citoyen, pour des accès à l'emploi plus facile, pour une culture numérique pour tous. »

Exit la fracture numérique
Pierre Lelong : « Il ne s'agit plus de parler de fracture numérique, mais bien de mettre à l'ordre du jour le concept d'inclusion en tant que processus permanent d'appropriation des techniques, donc sans curseur fixe entre les « inclus » et les « exclus ». De lieu d'accès, on devrait s'orienter vers des structures de services à dimension territoriale. Partant du concept de guichet, on pourrait imaginer leur déclinaison en fonction de la taille de l'EPN et du type d'activités qui y sont menées : centre de ressources numériques, information et conseil citoyen, formation des acteurs locaux, veille territoriale, support à destination des dispositifs EPN plus petits, conseil pour le tissu associatif. Il faut adosser à l'activité d'accès libre celle d'accompagnement et de soutien à la dynamique locale. Il faut donner à la formation une orientation usage et développer des logiques d'information.  On pourrait imaginer des « Super EPN » dotés de fonction de coordination et de remontée des besoins vers le centre de compétences de la Région wallonne. Reste à voir comment tout cela peut se financer. »

Guichets citoyens du numérique
Michel Jadot : «La fonction des EPN est trop floue aux yeux des citoyens. On croit que les EPN sont là pour assurer un accès gratuit à l'informatique et à Internet, mais on est équipé à la maison. Qu'ils sont là pour former, mais on est déjà formé. Ou du moins on croit qu'on l'est, mais on a plein de petits problèmes et on hésite à ouvrir la porte d'un EPN pour une simple question. On a peur d'embêter. Avec la notion du guichet, on sait qu'on peut passer la porte quand on le souhaite, que quelqu'un est là pour me répondre. Cela implique d'alimenter les EPN en supports et brochures d'information sur le numérique et de prévoir des soutiens financiers. A l'heure où l'on baigne dans le tout numérique, il me semble que l'enjeu en vaut la chandelle. Stéphane Ochendzam : « Cela me semble en effet un dispositif facile à mettre en place pour apporter et garantir des services à des citoyens qui sont confrontés en permanence avec des problématiques et des questions liées au numérique : sécurité, virus, protection des données, recherche critique de l'information, accès aux services en ligne, comparaison des offres des fournisseurs d'accès,...  Cela traverse différents champs et compétences : l'action sociale, l'égalité des chances, l'emploi, les télécommunications, l'économie, la sécurité des personnes, les pouvoirs publics locaux, régionaux, communautaires et fédéraux. Reste à voir comment orchestrer tout cela. »

Porteurs de projets et « mailleurs » de territoires
Eric Blanchart : « Il est aussi fondamental de rappeler que les EPN ne sont pas là pour encourager les techniques mais pour promouvoir les pratiques et les usages. Il faut se concentrer sur la valeur ajoutée des actions de formation, ne pas mettre l'outil abordé en évidence, mais ce à quoi il peut s'avérer utile dans le cadre d'un projet à l'échelle d'un citoyen ou d'un acteur local. » Michel Jadot : « Un EPN ne doit pas rester figé, il doit s'ouvrir aux autres, multiplier les projets et les partenariats. Nous devons être des acteurs d'animation des territoires numériques d'aujourd'hui et de demain. » Contre l'exclusion, pour l'inclusion, numérique et donc sociale, culturelle et économique.  C'est en guise de conclusion sur la nécessaire redéfinition des rôles des EPN le dernier volet d'importance : celui du maillage territorial.

Tags : guichet numérique - inclusion numérique - territoire numérique

Les EPN, acteurs d'inclusion et porteurs de projets des territoires numériques

folder.jpgA l'heure où une grande majorité des citoyens sont connectés à Internet, peut-on encore parler de fracture numérique en Wallonie ? Quelles sont, doivent et devraient être les missions des Espaces Publics Numériques, quels rôles jouent-ils dans l'animation d'un territoire numérique et quelles responsabilités leur donne-t-on et veut-on leur donner ? Ce sont ces questions qu'ont évoquées au cours d'une table ronde organisée le 14 novembre dernier à Namur Eric Blanchart, chargé de mission EPN de Wallonie et coordinateur de la Semaine Numérique, Michel Jadot, responsable de l'EPN de Huy, Pierre Lelong, Coordinateur du Pôle Ressources & Diffusion de Technofutur TIC, Stéphane Ochendzan, Observateur pour la Région Wallonne et Gérard Valenduc, Directeur de recherche à la Fondation Travail-Université.

Quand la fracture numérique sort du radar
Eric Blanchart : « Si l'on effectue une recherche en ligne sur la combinaison des mots clés « fracture numérique » et « Belgique », plus rien d'actuel n'apparaît. On ne publie plus sur ce sujet. Cette expression semble complètement sortie du radar.   Gérard Valenduc : « C'est un constat d'autant plus intéressant que le SPF intégration sociale vient de nous demander de remettre à jour nos conclusions du plan de préparation de la deuxième phase du plan national de lutte contre la fracture numérique 2011-2015. Déjà à l'époque, en 2010, nous proposions de parler plutôt d'inclusion numérique. Aujourd'hui, si l'on regarde les chiffres bruts de Statbel, on constate qu'il y a 90 % d'utilisateurs réguliers d'Internet dans la population. Cela qui ne veut pas dire que les inégalités dans l'accès Internet, ce qu'on a appelé la fracture numérique au premier degré, ait tout à fait disparu. Par exemple, le facteur de discrimination revenus reste spectaculaire. Si l'on regarde par exemple le premier quartile, c'est à dire le quart de la population qui a les revenus les plus faibles, on est à peine à 50 %. C'est pour cela qu'il est plus pertinent de parler d'exclusion dans les poches de la population où elle existe encore et d'inclusion quand il s'agit de s'insérer dans la société numérique. Il faut donc mener des politiques à deux niveaux. Il s'agit de favoriser la pleine inclusion sociale par des activités liées au numérique tout en ciblant les dernières poches d'exclusion en matière d'accès. »

La culture et les emplois numériques sont les enjeux de demain.
C'est entre ces deux missions que les EPN se sentent parfois écartelés, faute d'un mandat clair, faute de moyens, faute de formation et d'encadrement ad hoc. Pierre Lelong : «Nous avons une définition de l'inclusion sociale, pas de l'inclusion numérique car la situation évolue sans cesse. Il n'existe pas, intellectuellement, un curseur qui permette de dire : ici je suis inclus, là le suis exclus car les outils et les usages évoluent sans cesse. Reste que les élus commencent à comprendre que l'inclusion numérique est fondamentale à l'inclusion sociale et que celle-ci est un travail qui doit se faire en amont ou en parallèle de l'accès, de l'éducation et de l'inclusion au numérique. Il y a de nouveaux dispositifs à imaginer. Il y a des partenariats et des frontières à dessiner avec différents acteurs sociaux, culturels et économiques de terrain. Eric Blanchart : « Oui, tout à fait. En 2005, les missions des EPN étaient claires. Aujourd'hui, c'est plus diffus. Les EPN sont parfois réduits au simple rôle de local d'accès à l'informatique. Or ils sont de plus en plus des espaces à vocation sociale, des lieux d'animation et de maillage d'un territoire. Ces rôles d'interface et d'acteur de l'inclusion numérique nécessitent un encadrement et des moyens qui font parfois cruellement défaut. Pierre Lelong : «Et qu'il faut repenser dans le cadre d'une politique locale numérique réfléchie et structurée qui définit les articulations entre les différents acteurs présents sur le territoire numérique. Il faut initier des dynamiques transversales. La culture et les emplois numériques sont les enjeux de demain. »

Interface conseil
Michel Jadot : « On se situe aujourd'hui sur le terrain du social et de l'usage. Les EPN sont de plus en plus un lieu d'accès public, un espace d'échanges et de rencontres. C'est un endroit social. Nous avons de plus en plus comme mission d'utiliser le numérique pour rassembler des gens autour d'un projet. Et puis il y a toute la question du savoir faire. Nous avons dans notre public des personnes qui ont travaillé avec un ordinateur en entreprise, mais avec des logiciels figés. Ils ont des questions très précises - joindre une pièce à un message, redimensionner une photo, publier sur un réseau social. Il faut y répondre avec de petits modules micro-ciblés. Cela n'a plus grand chose à voir avec une formation générique. Même chose pour des jeunes qui connaissent les réseaux sociaux par coeur, mais qui ne savent pas poster un CV en ligne. Voilà pour moi les 3 missions d'un EPN  : l'inclusion numérique, la formation et l'animation territoriale. En fait, il faudrait parler de guichet numérique. Il faudrait valider les structures des EPN en tant qu'interface de conseil avec le citoyen, les soutenir et les alimenter en ce sens. »

Reconnaissance statutaire
Stéphane Ochendzam : « Il me semble effectivement essentiel de recentrer les missions des EPN qui doivent faire l'objet d'une nouvelle impulsion en provenance du politique. Les EPN sont des espaces stratégiques de contact avec un citoyen de plus en plus immergé dans la société du numérique. Leurs rôles d'éducation, de formation et d'animation autour d'un projet et d'un territoire sont cruciaux. Dans ce contexte, le rôle et la fonction des animateurs multimédias doivent faire l'objet d'une reconnaissance statutaire. »

Tags : culture numérique - emplois numériques - fracture-numérique - guichet numérique - inclusion sociale - SPF Intégration sociale

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