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Enquête : Utilisation des TIC auprès des ménages en Belgique par le SPF Economie

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Ce 11 avril 2013, le SPF économie, via la Direction générale Statistique et Information économique, a publié les résultats d'une enquête sur l'équipement TIC des ménages à partir d"un échantillon de plus de 6000 belges.

On y apprend qu'en 2012, 80% des ménages belges disposaient d'au moins un ordinateur et 78% d'une connexion à internet. Parmi les 20% de ménages ne disposant pas d'ordinateur, 5% ont l'intention d'en acheter un au cours des 12 prochains mois.

«La façon dont les gens se connectent à la toile évolue», analyse le SPF. Les GSM (33% des foyers) ou les tablettes (14%) deviennent des outils incontournables pour de plus en plus de Belges. En 2011, on relevait 22% de connexions à partir de GSM et 4% depuis une tablette.

En 5 ans, le pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans ayant effectué des achats en ligne au cours des 12 derniers mois a plus que doublé pour atteindre 45% en 2012.

Le communiqué de presse : ICI

Indicateurs TIC (2005-2012) : ICI


Tags : étude - fracture-numérique

2 ans de micro-projets pour les EPN de Wallonie

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En décembre 2010, Monsieur le Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville et du Tourisme, Paul Furlan, octroyait une enveloppe budgétaire au Centre de ressources des EPN de Wallonie pour réaliser 8 micro-projets aux objectifs variés mais avec un but commun : aider les animateurs des EPN de Wallonie en leur fournissant des outils pour améliorer leurs pratiques et en leur donnant un maximum de visibilité.

En ce début janvier 2013, 6 de ces micro-projets sont terminés, voici le bilan de ces actions :

  • Micro-Projet 1 : Promotion et formation des EPN par la vidéo

Le but de cette mesure était d'assurer une meilleure visibilité des EPN et de leurs activités à travers le média qui connait la plus forte croissance sur le Web : la vidéo. En effet, la présence vidéo des EPN est très faible, ce qui contribue en partie à une identification insuffisante du projet des EPN de Wallonie. A travers la mesure envisagée, c'est à la fois la visibilité du dispositif (phase initiale) mais aussi des activités de terrain des espaces (deuxième phase) qui est envisagée.

Dans un premier temps, une équipe de télévision locale a été filmer les animateurs d'EPN de Wallonie dans leurs locaux pour les interviewer sur leur métier. Les partenaires des EPN ont également été sollicités dans le cadre de ce tournage. Résultat ? La création d'un DVD avec 16 capsules vidéo qui a été distribué, début 2012, à l'ensemble des mandataires en Wallonie ! (Voir cet article) Ce DVD aussi été largement distribué aux Rewics ainsi qu'aux animateurs d'EPN lors des Rencontres.

Dans un deuxième temps, du matériel vidéo (caméra HD et accessoires) a été acquis pour permettre aux animateurs de réaliser eux-mêmes leur propres reportages et accroitre ainsi leur visibilité sur le Web. Plusieurs formations ont été organisées à TechnofuturTIC pour permettre à ces derniers de maitriser les techniques de la vidéo numérique.

  • Micro-Projet 2 : Pack communication

Le Centre de ressources et les EPN organisent ou participent à une douzaine de manifestations publiques majeures (de 200 à 3000 personnes) par an sans matériel dédié. Il était essentiel que lors de ces évènements, rencontres, conférences, salons, forums, l'image du dispositif et sa visibilité soient renforcées à travers un ensemble de matériels et supports de qualité professionnelle spécifiquement conçus dans le cadre d'une charte graphique cohérente.

Du matériel est ainsi disponible (Totem, stand, roll-up, etc.) pour les différents évènements (Salon des Mandataires, Portes ouvertes d'EPN, Rewics, Semaine numérique, etc.) sur base de la nouvelle charte graphique de 2010.

Pour clôturer ce micro-projet, fin 2012, 75.000 cartes postales ont été imprimées et distribuées à l'ensemble des EPN de Wallonie pour promouvoir leur espace localement. (Voir cet article)

  • Micro-Projet 3 : Etude des bonnes pratiques sur la participation citoyenne à travers les TIC

Le Gouvernement wallon propose, dans sa Déclaration de politique régionale, d'entamer la réflexion en vue d'assurer l'hébergement de plateformes d'accueil d'outils web 2.0 dans le cadre de ses compétences et de développer ainsi la participation citoyenne, particulièrement en encourageant les « communautés d'utilisateurs », pour une mise en commun et un partage des savoirs.

De nombreuses initiatives existent mais il fallait les identifier pour les promouvoir et susciter la création de nouvelles. Une étude a donc été commanditée à la Fondation Travail Université (FTU) et a été réalisée conjointement avec le Centre de ressources (TechnofuturTIC). La réflexion a été articulée autour de 4 grands axes : la démocratie locale, les solidarités locales, le numérique et l'innovation d'usage. (Voir cet article) L'étude est disponible en version papier sur simple demande écrite à l'adresse mail epn@technofuturtic.be et est également disponible en-ligne ICI.

  • Micro-Projet 4 : Création du nouveau logo des EPN de Wallonie

Dans le prolongement du changement de logo et du repositionnement d'image de la Région wallonne, le logo des EPN de Wallonie se devait d'être adapté en conséquence. Ce logo est important pour la visibilité du dispositif car il sert notamment à identifier les Espaces publics numériques labellisés qui ont l'obligation d'apposer une plaque signalétique ainsi que la Charte du réseau sur les murs de leur espace.
Un appel d'offres a été lancé début 2011 pour aboutir à la réalisation du logo actuel. Ce nouveau logo a été présenté aux animateurs des EPN de Wallonie aux Rewics 2011.

  • Micro-Projet 5 : Promotion du logiciel libre en EPN

Dans le cadre de la lutte contre la fracture numérique, pour promouvoir l'usage de logiciels libres auprès des usagers des EPN de Wallonie et des animateurs et, en conformité avec les objectifs affichés dans la déclaration de politique régionale du Gouvernement wallon "Pour lutter efficacement contre la fracture numérique, le Gouvernement s'engage à : (...) promouvoir l'utilisation de logiciels libres et de standards ouverts. (DPR, p. 210)
Au niveau wallon, le Gouvernement s'engage à : (...) promouvoir l'utilisation des logiciels libres auprès des citoyens et des entreprises, notamment par des actions de sensibilisation et de formation (DPR, p.213)"
, une sélection de logiciels libres a été réalisée en collaboration avec Framasoft. Un FramaEPN a vu le jour en décembre 2011 (voir cet article) et a été remis en nombre à l'ensemble des animateurs des EPN de Wallonie pour une distribution large à l'ensemble des usagers.

  • Micro-Projet 6 : Professionnalisation des animateurs

Ce projet a eu pour objectif de mettre à disposition des outils pour mener à la professionnalisation du métier d'animateur d'EPN. 
Le premier volet a consisté à mettre en place un accès privilégié et gratuit à une plateforme de formation à distance (Vodeclic), en complément des formations présentielles organisées par le Centre de ressources. (Voir cet article)

Le deuxième volet a été la réalisation, la publication et la promotion d'un référentiel de compétences du métier d'animateur multimédia. Cette publication a pour but de défendre le besoin réel et urgent de reconnaissance de ce métier auprès des organismes de formation initiale, des services publics de l'emploi et de la formation, des pouvoirs locaux, des structures intermédiaires (UVCW,...). (Voir cet article) Ce document est disponible ICI.

  • Micro-Projet 7 et 8 : toujours en cours, bilan fin 2014.

Ces Micro-projets ont été réalisés avec le soutien de la Wallonie, du Cabinet des Pouvoirs locaux, de la Ville et du tourisme et avec l'administration des Pouvoirs locaux du SPW, la DGO5.


Tags : étude - EPN - professionnalisation - projets - Wallonie

"Les outils numériques au service d'une participation citoyenne et démocratique augmentée" par la FTU Namur

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La Fondation Travail Université (FTU) Namur, bien connue pour ses publications traitant de la fracture numérique, a publié dernièrement une étude sur les initiatives en Belgique francophone et les bonnes pratiques étrangères visant à renforcer l'expression citoyenne et la démocratie participative.

Cette étude a été réalisée à la demande du Centre de ressources des EPN de Wallonie (Technofutur TIC) dans le cadre de la réalisation des Micro-Projets financés par la Région wallonne.

Cette étude à identifié, décrit et analysé les initiatives et expériences de terrain qui s'appuient sur les technologies numériques pour développer et promouvoir la participation citoyenne et démocratique en Belgique francophone. Une attention particulière a été portée aux initiatives qui s'appuient sur les outils du Web 2.0 pour impulser de réelles dynamiques collaboratives et participatives entre les citoyens d'un même territoire ainsi qu'entre les citoyens et les élus locaux.

L'étude comporte quatre étapes principales :

- La collecte et l'identification des bonnes pratiques. Les réalisations de terrain ont été identifiées exclusivement en Wallonie tandis qu'un inventaire plus large d'outils numériques au service de la participation citoyenne ont répertoriées des initiatives menées dans d'autres régions.

- La description et l'analyse des bonnes pratiques sur base de critères de comparaison qui portent une attention particulière au caractère innovant et durable.

- Synthèse et recommandations. Celles-ci visent à aider à la fois les décideurs locaux et les acteurs de terrain qui souhaitent améliorer leur communication et leur visibilité.

- Des activités de diffusion prévues sous forme d'un rapport final, d'une brochure, d'une publication sur site Web et de deux workshops de dissémination.

En conclusion de cette étude, si l'intégration des technologies numériques dans les pratiques démocratiques et citoyennes constitue un enjeu croissant depuis quelques années, force est de constater qu'en Belgique francophone, il existe encore peu d'initiatives à ce jour.
Au terme de cette recherche, on peut en effet affirmer que la plupart des initiatives en Belgique francophone dans ce domaine en sont, sinon à leurs balbutiements, du moins à leur stade expérimental.

Parmi les 14 initiatives belges recensées dans l'étude, la majorité sont issues du monde associatif et utilisent les outils numériques pour supporter, avant tout, des dispositifs d'expression et de participation citoyenne. Autrement dit, les technologies numériques sont mises au service d'une amélioration du « vivre ensemble » au sein d'un territoire donné.
Toutefois, l'ensemble des initiatives issues du monde associatif ont en commun la volonté de placer les citoyens, même les plus éloignés du numérique, au centre d'un processus «d'autonomisation» et «d'empowerment». Elles gagent sur l'idée qu'il est possible d'associer l'ensemble des groupes sociaux à la participation citoyenne et démocratique, à condition de les outiller et de les accompagner de manière adéquate pour leur donner les moyens d'agir dans l'espace public.

En revanche, cette posture résolument innovante est moins présente dans les quelques dispositifs mis en place par les pouvoirs locaux et qui ont fait l'objet d'une analyse dans ce rapport. De fait, les initiatives émanant des instances communales/locales, qui utilisent les TIC pour supporter des dispositifs initiant de nouvelles formes de dialogue et d'interaction avec les citoyens, sont encore peu nombreuses en Belgique francophone. 

Au-delà de la question purement technologique, cette nouvelle posture ouverte d'interaction et de co-construction des services avec les citoyens implique un changement culturel majeur, encore souvent éloigné des pratiques actuelles des services publics, notamment en Belgique francophone.
En effet, il ne suffit pas de numériser les relations entre pouvoirs publics et les citoyens pour mettre en place un projet démocratique qui possède une véritable dimension d'élaboration collective. Pour que de tels projets voient effectivement le jour, il est nécessaire que les administrations et les pouvoirs locaux adoptent une posture différente face aux citoyens et de nouvelles manières de travailler, qui favorisent davantage le partage, la collaboration et donc la transparence.

Lien vers l'étude complète : ICI

clip_image002Mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 3.0 Unported.


Tags : étude - FTU - TIC - Usages

FTU Namur - Appel à expression

Logo FTU

Vous avez lancé ou vous participez à une initiative de participation citoyenne par le biais des technologies numériques ? Vous souhaitez collaborer à la réalisation de notre inventaire ?

Votre témoignage nous intéresse, on a besoin de vous, contactez-nous sans hésiter !

À la demande du Gouvernement wallon et de Technofutur TIC, le Centre de recherche de la Fondation Travail-Université (FTU) lance une étude qui vise à identifier, décrire et promouvoir les bonnes pratiques contribuant à renforcer la participation citoyenne par le biais des technologies numériques. Une attention particulière sera portée aux initiatives qui s'appuient sur les outils du web 2.0 pour impulser de réelles dynamiques collaboratives ou participatives.

Cette étude s'inscrit dans le cadre des mesures de la déclaration de politique régionale visant à développer la participation citoyenne, particulièrement en encourageant les "communautés d'utilisateurs", pour une mise en commun et un partage des savoirs. Par conséquent, son objectif est d'élaborer un inventaire d'initiatives innovantes en la matière, susceptibles d'être reprises et mises en oeuvre, à la fois par les pouvoirs locaux et les acteurs d'initiatives locales.

Contact : Périne Brotcorne,FTU Namur pbrotcorne@ftu-namur.org, 081-725123, ASBL Fondation Travail-Université, Rue de l'Arsenal 5 à B-5000 Namur, www.ftu-namur.org


Tags : étude - Technofutur-TIC

Le Baromètre TIC 2011 de la Wallonie (AWT)

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La sortie du Baromètre de l'AWT sur les usages TIC de la Wallonie est toujours un évènement . En effet, ce baromètre TIC de l'AWT est un rendez-vous incontournable pour apprécier l' évolution du niveau d'appropriation de ces technologies par les citoyens et les entreprises de notre Région.

Cette année, nous apprenons ainsi que les citoyens sont en net progrès en équipements et en usages.

En ce qui concerne l'ordinateur et la connexion Internet:

  • 72% des ménages possèdent un ordinateurs (+4 points), la moitié de ceux-ci disposant d'ailleurs d'au moins deux de ces équipements,
  • 70% des ménages sont connectés à Internet (+6),
  • 78% ont utilisé Internet au cours de l'année écoulée (2010). 62% l'avaient utilisé dans les 24 heures précédant l'interview, traduisant une progression continue et régulière de l'usage quotidien d'Internet.

Au niveau de la téléphonie, les niveaux de connexion à la ligne fixe restent stables à 83%, tandis que le nombre de wallons de 15 ans et plus doté d'un GSM croit encore légèrement (2 points) pour s'établir à 86%. Près d'un quart de ceux-ci disposent d'une interface tactile.

En ce qui concerne les usages, les applications traditionnelles (consultation du Web au sujet de l'actualité ou des loisirs, courrier électronique) sont utilisées par près de 9 internautes sur 10 et sont assez stables.

D'autres applications gagnent encore en popularité, en chiffres absolus et dans la communauté des internautes:

  • 43% des wallons participent à des réseaux sociaux (+10),
  • 48% (+14) ont consultés des sites Web administratifs,
  • 52% utilisent la banque en ligne,
  • 41% des wallons ont réalisé au moins un achat en ligne au cours de l'année écoulée.

Même si les chiffres sont positifs, il ne faut pas oublier que, d'une part, plus d'un quart de la population wallonne ne dispose pas encore d'un ordinateur à domicile et que, d'autre part, derrière l'équipement il y a la formation aux usages. (La fameuse fracture au second degré, voir cet article).

Tous les chiffres détaillés:

Télécharger le Baromètre TIC 2011 de la Wallonie (.PDF 1947 k)


Tags : AWT - étude - région-wallonne

Les réseaux sociaux sur le Net et les jeunes défavorisés

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Les TIC et plus particulièrement les réseaux sociaux (Facebook, Netlog, MySpace, etc...) peuvent-ils constituer des outils dans le travail social en faveur des jeunes défavorisés ?
Quels sont les défis que les organisations qui s'adressent à ces jeunes doivent relever si elles veulent utiliser l'engouement des jeunes pour les TIC dans le but de les sortir de l'exclusion sociale ?

Ces questions, on les retrouve à la une de la Lettre Emerit N°63 de Septembre 2010 et à l'ordre du jour d'une conférence qui s'est tenue à Leuven en septembre 2010 : "Social media for social inclusion of youth at risk".

Selon une recherche récente de la FTU sur les jeunes et le fracture numérique, les jeunes défavorisés sont souvent familiarisés d'une manière ou d une autre avec Internet qu'ils soient en décrochage scolaire, de logement, en conflit familial, en difficultés psychologiques, etc... Toutefois, ils sont rarement en situation d'en faire un usage régulier, ils ne franchissent que rarement le fossé qui les sépare de l'usage ludique à celui qui pourrait améliorer leur situation.

Cinq projets transnationaux ont été soutenus par la Commission européenne dans le cadre du programme ICT. Parmi ceux-ci, le projet Incluso qui vise à tester l'utilisation d'un logiciel de mise en réseau dans diverses associations qui aident les jeunes en difficulté sociale ou psychologique afin de faciliter le dialogue avec les travailleurs sociaux et de favoriser l'insertion des jeunes dans la société. Des ressources sont à disposition sur le site.

D'autres projets sont également soutenus comme le projet ComeIN qui consiste à transposer sur des téléphones mobiles de dernière génération le principe des communautés en ligne d'Internet. L'utilisation des plateformes mobiles permet de retisser un lien social chez les jeunes et de favoriser chez eux un comportement d'apprentissage, préalable à leur réinsertion.

Le projet Hands s'adresse lui à des jeunes autistes et vide à développer des outils multimédia persuasifs pur les aider à affronter les situations de la vie quotidienne. Il s'appuie aussi sur des technologies mobiles et utilise des représentations symboliques adaptées aux troubles de l'autisme. Cela permet ainsi de développer des environnements virtuels qui sécurisent les adolescents en leur donnant des repères face aux difficultés quotidiennes.

Le projet Replay concerne des jeunes marginalisés à cause de comportements anti-sociaux (violence, vandalisme, ...). Il s'agit d'un univers virtuel en ligne qui simule des situations problématiques et incite les jeunes les jeunes à s'écarter des comportements anti-sociaux.

Le projet Umsic s'adresse à des enfants de 3 à 12 ans victimes de troubles du langage, de l'apprentissage ou de l'émotion, ou porteurs de déficiences neurologiques. partant des vertus thérapeutiques reconnues de l'apprentissage de la musique, le projet exploite les nouvelles possibilités des plateformes de musique électronique pour enrichir la communication de ces enfants, favorisant ainsi la communication, la créativité et leurs compétences sociales.

Ces projets ont la caractéristique commune de cibler des groupes de jeunes en difficulté tout en exploitant les outils interactifs du Web 2.0. Leur conception associe étroitement des experts TIC, des travailleurs sociaux et des chercheurs en sciences sociales et humaines.
Il apparait ainsi que les réseaux sociaux sur Internet ont la capacité de développer et capitaliser des liens avec des personnes au-delà du réseau dit habituel mais dont on retire des avantages pour accéder à de nouvelles informations. C'est précisément de cela dont les jeunes défavorisés ou marginalisés ont besoin pour dépasser les frontières de leur groupe de référence et sortir ainsi de leur situation d'exclusion.

(D'après la Lettre EMERIT N°63 Septembre 2010 - FTU Namur)


Tags : étude - europe - jeune - web-2.0

La "fracture numérique au second degré" par la FTU Namur

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La Lettre Emerit du mois de juin 2010 est entièrement consacrée à la présentation des résultats d'une recherche sur la fracture numérique "au second degré", c.a.d. sur les inégalités dans les usages une fois que la barrière de l'accès a été franchie.
Cette recherche a été réalisée par la FTU Namur dans le cadre du programme "Société et avenir" de la Politique scientifique fédérale et a reçu le label de qualité "Science Certified Quality".

Ce qu'on appelle la fracture numérique "au premier degré" (c.a.d. les écarts entre les différentes couches de la population dans l'accès aux TIC) s'est considérablement réduite au cours de ces cinq dernières années mais elle n'est pas encore résorbée (voir article). L'expansion de la diffusion de ces nouvelles technologies amène un autre problème qu'on nomme fracture "au second degré" qui est le déplacement des inégalités de l'accès vers les usages. En effet, à travers des enquêtes et statistiques, on observe qu'au-delà d'une utilisation courante dInternet (recherches basiques, courrier, communication interactive, divertissement), la plupart des utilisateurs se limitent à une portion très étroite des possibilités d'Internet. Ce sont ces usages limités qui aujourd'hui posent problèmes avec notamment le décalage des compétences par rapport à l'emploi.

Une hypothèse avancée par de nombreuses recherches est que ces nouveaux clivages sont d'abord liés à une répartition inégale des compétences numériques. L'appropriation des TIC requiert, en effet, un bon niveau de compétences générales notamment en maîtrise du langage et d'aptitude à l'apprentissage continu. Les ressources sociales jouent également un rôle très important.

Il est donc essentiel aujourd'hui de ne plus s'arrêter, en matière de politique publique, sur les conditions à l'accès mais bien à la consctruction des compétences et à l'accompagnement de groupes sociaux bien identifiés comme potentiellement défavorisés en termes de ressources cognitives et sociales.

Liens vers le résumé de l'étude : sur le site de la FTU et sur celui de "Société et avenir"
Le rapport final sera publié prochainement aux éditions Academia Press.


Tags : étude - fracture-numérique

Les jeunes et Internet - Etude du CRIOC

etude_crioc Les études sur les usages de l'Internet par les jeunes abondent ces derniers temps...

Après l'étude de la FTU sur les jeunes off-line et la fracture numérique et celle sur les usages TIC des jeunes en Pologne, c'est au tour du CRIOC (Centre de recherches et d'information des organisations de consommateurs) de publier les résultats de son enquête quantitative auprès de jeunes de 10 à 17 ans en primaire et en secondaire. Bien sur, il n'est pas question d'obtenir ici une étude universitaire comme celle de la FTU mais bien de disposer d'indicateurs intéressants :

  • Les chiffres démontrent que tous les groupes d'âge sont très actifs en ligne. Chez les enfants de 10 ans, le pourcentage atteint déjà les 84%. Une fois arrivés en secondaire, les jeunes font un très grand bond en avant pour ce qui est de l'activité de surfer sur l'internet. Les chiffres les plus élevés sont notés pour les jeunes de 15 à 16 ans, avec 97% et 98% respectivement.
  • Aujourd'hui, les jeunes surfent essentiellement à la maison. Mais l'utilisation de l'internet chez d'autres membres de la famille, chez des amis et à l'école se développe.
  • Les activités les plus populaires en ligne sont le chat (83%), suivie par la navigation sur la toile (74%), les jeux en ligne (68%), le téléchargement de la musique (63%), l'envoi de mails (62%), le partage des images et photos (62%). A partir de 14 ans, les jeunes participent également à des forums de discussion (58%).
  • En moyenne, les jeunes surfent 2,5 heures par jour, chattent 3,3 heures par jour et téléchargent 2,6 heures par jour. Un jeune sur trois a son propre blog.

En-dehors de ces chiffres, il apparaît également que :

  • Plus de 6 jeunes sur 10 déclarent que leurs parents n'imposent pas de règles pour surfer. Seulement 1 jeune sur 4 doit respecter certaines règles pour chatter et à peine 1 sur 5 doit le faire pour télécharger des sonneries ou des films.
  • Trois jeunes sur quatre disent qu'ils se sentent en sécurité en ligne. En comparaison avec 2007, le sentiment d'insécurité a diminué, sauf chez les 10 à 12 ans.
  • Malgré cela, de nombreux jeunes ont un comportement à risques. Près de la moitié des jeunes qui jouent en ligne, ont également des contacts avec des personnes qu'ils ne connaissent pas. Chez les jeunes de 10 ans, le pourcentage atteint les 63%. 1 sur 4 chatte également avec des inconnus.

En conclusion de cela, le CRIOC plaide pour :

  • Que les problèmes relatifs à la protection des mineurs d'âge en ligne et corrélés avec ces risques et d'autres, soient également traités: problèmes de protection de la vie privée (photos et films publiés en ligne, collecte de données personnelles en ligne, ...), publicité axée sur des mineurs d'âge, pratiques commerciales et arnaques, risques techniques, dépendance aux jeux en ligne et aux jeux de hasard, cyber-harcèlement,...
  • Que les autorités publiques continuent à encourager l'utilisation de TIC dans des endroits publics, des espaces de vie et l'enseignement et qu'elles stimulent le développement d'un contenu public adapté, libre de droits d'auteur et attrayant pour des jeunes.
  • Une meilleure éducation à l'internet avec une attention particulière portés aux différents risques.
  • Plus d'attention pour le sentiment d'insécurité dont témoignent nombre de très jeunes utilisateurs, surtout parce que c'est justement eux qui deviennent toujours plus actifs sur l'internet.
  • Accentuer davantage le rôle d'accompagnateur que les parents pourraient jouer. Ils doivent pouvoir acquérir plus de connaissance de la gestion des risques liés aux activités les plus populaires parmi les jeunes sur l'internet et disposer d'arguments à utiliser vis-à-vis de jeunes. Cela leur permettrait de mieux maîtriser le comportement à risques des jeunes.

Un plaidoyer pour renforcer le dispositif EPN et faire mieux connaître le travail réalisé par les animateurs ?

Plus d'informations sur cette étude sur le site du CRIOC

Lien direct vers l'étude


Tags : étude - Internet - jeune - Usages

Podcast audio et vidéo à l'Université de Liège

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C'est une nouveauté et une première en Belgique annoncée ce vendredi sur le Portail de l'Université de Liège... Les podcasts audio et vidéo font leur entrée à la Faculté de Liège avec un système automatisé de capture et de diffusion des cours directement dans la salle de cours.

Après enregistrement et traitement du son, chaque cours est intégré dans le portail étudiant myULG et chaque étudiant a accès à cette ressource en version streaming, en téléchargement pour lecteur audio mp3 ou en podcasting vidéo.

Dès la fin septembre, une première salle sera équipé de ce système, puis 4 d'ici à la fin de cette année. Cette première phase représente un investissement de 250 000 EUR réalisé avec le concours financier de la Région Wallonne.

Le système utilisé baptisé UniCast a demandé 18 mois de recherche et développement par les services informatiques de l'Université de Liège (SeGI), en partenariat avec Apple Belgique.

Contact :  Didier Korthoudt. Tél. : 04 366 49 01. E-mail : didier.korthoudt@ulg.ac.be

Tags : audio - étude - cours - jeune - pédagogie - podcasting - son - université - Wallonie

Dossier licences Creative Commons

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Pierre-Yves Thoumsin, Avocat au barreau de Bruxelles (chez Tossens & Prioux) vient de signer pour le portail de référence Droits & Technologies, un excellent dossier sur les licences Creative Commons (60 pages, au format pdf, librement téléchargeable) : "Creative Commons : le Meilleur des deux mondes".

Pour mieux comprendre l'intérêt de l'utilisation des Creative Commons dans le cadre de la mise à disposition du contenu textuel, cette étude appporte des précisions avec une mise en contexte sur le plan de la théorie du Droit.

Pour les EPN (Espaces Publics Numériques), associations, administrations et entreprises, ce dossier constitue un point de repère incontournable sur les solutions proposées par Creative Commons :
"Considérant que la créativité se nourrit de l'usage d'oeuvres préexistantes, mais que la loi et la technique ont créé des barrières à leur accès, Creative Commons a mis au  point une série de licences gratuites permettant aux auteurs « d'autoriser largement la réutilisation de leurs oeuvres, le partage de celles-ci, ainsi que la création d'oeuvres dérivées ».  Creative Commons décrit sa philosophie comme suit : « we work to offer creators a best-of-both-worlds way to protect their works while encouraging certain uses of them - to declare 'some rights reserved' »."

Introduction du dossier : "Creative Commons : Le meilleur des deux mondes ?".

Plan de l'étude : "Creative Commons : le Meilleur des deux mondes" de Pierre-Yves Thoumsin :

Chapitre 1 - Les justifications de la propriété littéraire
  • Justification personnaliste
  • Justification utilitariste
  • Justification par les droits fondamentaux
  • Justification dans la publicité du discours
  • Articulation de ces justifications

Chapitre 2 - Les critiques du modèle actuel de propriété littéraire
  • Communs et anti-communs
  • Eléments contribuant à une situation d'anti-communs

Chapitre 3 - La réponse proposée par Creative Commons
  • A l'origine des Creative Commons
  • Présentation des licences

Chapitre 4 - Creative Commons, objet juridique insolite
  • Quelle place pour l'auteur?
  • Utilisations des licences Creative Commons
  • Creative Commons, un cas de private ordering
  • Quel paradigme pour Creative Commons?
  • Au-delà des Creative Commons
  • Creative Commons dans le contexte de la mondialisation

Tags : étude - creative-commons

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