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La 6° Rencontre des EPN de Wallonie aux Rewics 2010

Rewics2010epn Ce mercredi 17 mars a eu lieu la 6° Rencontre des animateurs des EPN de Wallonie aux Rewics 2010. Le programme de la journée était chargé, faisons le point sur ce qui est sorti comme informations de cette Rencontre...

En ouverture de la journée, à 9h20, les animateurs étaient conviés à la "Réunion des animateurs des EPN de Wallonie". Après quelques mots de bienvenue et la présentation des invités, le Centre de ressources s'est exprimé sur quelques sujets importants :

  • Les Appels à projets en cours (Voir article)
  • La nécessité de participer à la vie du Réseau que ce soit en créant ou en soutenant ceux qui créent. Collaborer et partager !
  • La présentation de la nouvelle plateforme collaborative des animateurs d'EPN wallons (voir article prochainement)
  • Présentation de la solution OpenEPN par Damien Maillard (voir article)

A 11h00, le premier atelier avait pour thème : "Le statut et le métier d'animateur d'EPN". Cet atelier, sous la forme d'un Barcamp, réunissait les animateurs wallons mais aussi bruxellois, les responsables de réseau des EPN de Picardie, Midi-Pyrénées, Artesi Ile de France, Basse-Normandie ainsi que la représentation de la Maison de Grigny (Rhône-Alpes). Ce Barcamp devait  introduire la réflexion qui va être menée par le Centre de ressources sur la définition et l'évolution du métier d'animateur multimédia. Alors, quelles sont les réflexions issues de ce débat ?

  • "La formation initiale" : Aujourd'hui, dans le cadre de l'accompagnement des EPN de Wallonie, elle n'existe pas. Pourquoi ? Essentiellement parce que les animateurs qui nous rejoignent ont de l'expérience (nous labellisons des espaces fonctionnels).  En Midi-Pyrénées, à l'Ardesi, se met en place une formation initiale à l'approche pédagogique pour les nouveaux animateurs multimédias. Pourquoi pédagogique ? "Parce que très souvent le bagage technique est présent mais pas le bagage pédagogique" nous dit Laurence Barthe , Chargée de mission à l'ARDESI. Pendant les 5 jours que dure cette formation, les animateurs sont confrontés à l'enseignement de pratiques collaboratives, au montage de projets, à la mise en place de partenariats, etc... Pratique intéressante réalisée par l'ARDESI : un nouvel animateur peut être inclut pour un ou plusieurs jours dans un espace existant pour se former. Même pratique sur le dispositif Basse-Normandie nous confirme Jérôme Lamache, Chargé de mission.
  • "La sensibilisation des élus" : Marie-Hélène Feron, Chargée de mission à l'ARTESI nous rappelle que l'association Creatif (Collectif des réseaux d'accès aux technologies de l'information en France) à mis en place des fiches pour valoriser son EPN sur son territoire. Idée intéressante d'une expérience en Picardie : un EPN a fait venir ses élus dans l'espace pour les sensibiliser et monter un projet simple autour de l'appropriation des TIC des élus locaux. Objectif : en travaillant sur une problématique liée aux élus, leur démontrer toute l'utilité de l'EPN. L'ARDESI, de son côté, organise non seulement des réunions pour les animateurs mais aussi des rassemblements pour les élus pour les faire se parler entre eux de la problématique de l'appropriation des TIC et de l'importance des EPN. Les espaces qui vivent le mieux sont ceux dont les élus sont bénéficiaires de l'action de ce même espace. Jérôme Lamache nous explique qu'il est important de rencontrer et de toucher son élu. Le dispositif des EPN de basse-Normandie impose une fois par an un comité de pilotage sur lequel participe l'élu de référence, le chef de projet et l'animateur qui présente son projet et ses activités (l'historique et les projets d'avenir). A la fin de ce comité de pilotage, la réunion doit aboutir à un écrit validé par l'élu. Un représentant des usagers peut être également présent pour apporter son soutien et exposer ses remarques éventuelles. Il est possible aussi d'inviter un ou plusieurs experts à cette réunion.
  • "Valoriser ses actions" : il est très important aujourd'hui de pouvoir montrer ce que son EPN produit comme activités et de faire remonter ce travail de reporting à sa hiérarchie. David Tabary, Chargé de mission sur le Réseau Picardie, explique qu'il a demandé à chaque EPN de réaliser une fiche-action sur une activité particulière qui a été réalisée pendant l'année dans le but de collecter ces fiches et de réaliser un guide concret d'actions menées sur le territoire. Idée de formation : comment faire un rapport d'activités efficace et comment sensibiliser mes élus à mes actions ? Autre idée soulevée lors du barcamp : créer une commission TIC qui englobe toutes les initiatives autour des TIC sur la commune et dont le responsable de l'EPN pourrait être l'acteur principal. Autre piste soulevée lors du Barcamp : Les usagers sont les meilleurs représentants de ce que vous faites alors demandez-leur de communiquer auprès de votre hiérarchie sur les activités menées et les succès rencontrés.
  • "La reconnaissance du métier" : Si aujourd'hui, dans certaines communes, un EPN n'est même pas reconnu comme un service communal à part entière, Guy Pastre, Directeur-adjoint de la M@ison de Grigny, insiste sur l'implication de l'animateur multimédia dans la vie politique territoriale. Il faut prendre conscience, dit-il, de son intégration dans la vie communale et y intégrer pleinement son projet. Il y a un chantier sur la VAE (validation des acquis de l'expérience) qui a été entamé en France pour poser un cadre au métier et définir un socle de compétences (quelles sont les compétences minimales qu'un animateur multimédia doit avoir ?).

Les échanges ont montré que les préoccupations belges et françaises étaient les mêmes : Les EPN doivent amorcer un virage dans leur mission tout comme leurs animateurs qui doivent élargir leurs champs de compétences, mais comment et avec quel accompagnement et soutien, là est le centre de la réflexion et du questionnement commun à l'ensemble des réseaux d'acteurs de l'accès publics.(Dernier paragraphe Via la M@ison de Grigny).


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