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La neutralité du net : adieu Internet ? - Campagne de sensibilisation par le Gsara

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Pourquoi Internet risque-t-il de devenir une "télévision 2.0"? Qu'est-ce que la neutralité du Net ? Pourquoi cet espace public partagé, libre, ouvert et innovant est-il menacé ? Quels sont les enjeux et les risques qui pèsent désormais sur tout internaute ? Pour comprendre la neutralité du Net, en appréhender ses enjeux et réagir, le GSARA vous donne rendez-vous sur la Toile (où vous y découvrirez un spot d'animation et des articles) : www.neutralitedunet.be

La neutralité du Net fait d'Internet un réseau excluant toute discrimination à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise. Cette liberté de transmission met tous les utilisateurs d'Internet sur un pied d'égalité, que ce soit une multinationale ou un artisan local. Pourtant, aujourd'hui, de nombreux opérateurs de télécommunication souhaitent remettre en cause cette neutralité et cherchent à prioriser, ralentir ou carrément bloquer certains services, contenus et applications. Raréfaction des contenus, chute de la participation des internautes, filtrage du réseau, augmentation des coûts d'abonnement,.... Tels sont les risques non négligeables qui pèsent désormais sur notre expérience d'internaute. La neutralité du net est un objectif majeur de politique publique. Après le Chili et les Pays-Bas, la Belgique pourrait figurer parmi les pionniers en termes de défense de la neutralité du Net.

Une campagne de sensibilisation du Gsara asbl en collaboration avec la Nurpa - Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Tags : Internet

Le Master Plan TIC pour la Wallonie


Creative Wallonia. Master Plan TIC (Via AWT TV)
Le Master Plan TIC du programme Creative Wallonia trace la route de la mutation numérique de la Wallonie à l'horizon 2025. Il fixe dix priorités relatives à l'infrastructure, à la régulation, aux usages et aux compétences TIC de la Wallonie.

Dans ce programme, 6 grands défis pour la Wallonie  ont été identifiés:

  1. Intégrer les TIC au coeur du système éducatif : Pour le Ministre Marcourt, il ne peut y avoir de maîtrise numérique sans un large partage des savoirs et des savoir-faire liés aux TIC.  C'est pourquoi diverses mesures et projets pilotes d'utilisation des TIC pour l'enseignement seront mis en oeuvre.
  2. Développer les infrastructures digitales et les réseaux à très haut débit: Le Master Plan vise à optimiser le réseau existant en favorisant la connexion du plus grand nombre possible d'entreprises et, à terme, de tous les citoyens.  Le MasterPlan se prononce également en faveur de la connectivité sans fil des villes wallonnes et de tous les bâtiments publics pour lesquels cela paraît pertinent.
  3. Structurer le secteur TIC : Le secteur industriel des TIC est, lui aussi, en plein développement.  Une plateforme numérique et physique permettra, d'une part, de faire converger l'information et les pratiques et, d'autre part, de les re-disséminer vers les acteurs de terrain. Des appels à projets centrés TIC seront également organisés.
  4. Généraliser l'usage des TIC avancés dans les entreprises : Permettre à chaque entreprise de se doter d'une grande maîtrise de ces nouveaux outils est essentiel. C'est, entre-autres, au travers de formations ciblées, de soutien aux stratégies e-business des entreprises ou de projets de « Smart Work Centers » que cet objectif sera poursuivi.
  5. Développer les services publics numériques : La digitalisation du service public se fera progressivement par le biais d'expériences pilotes. Cloud computing, open data et digitalisation des procédures sont des chantiers qui seront mis en place.
  6. Garantir l'accès universel aux TIC : Par exemple, des appels à projets de lutte contre la fracture numérique seront organisés, l'amplification de l'action des EPN, etc...

Ce point 6 nous concerne directement. Dans le point 4.6.1.2, il est dit : "Les Espaces Publics Numériques (EPN) constituent une réponse adéquate à certains aspects de la fracture numérique. Leur développement doit par conséquent être encouragé. A cette fin, le Gouvernement wallon entreprendra avec les communes un travail de fond afin de déterminer les conditions d'extension de la présente mesure." Avec, en 2012, un premier appel à projets innovants pour la lutte contre la fracture numérique

A suivre...

Le Pdf du Master TIC "Wallonie, territoire d'excellence numérique"


Tags : EPN - région-wallonne

FTU Namur - Appel à expression

Logo FTU

Vous avez lancé ou vous participez à une initiative de participation citoyenne par le biais des technologies numériques ? Vous souhaitez collaborer à la réalisation de notre inventaire ?

Votre témoignage nous intéresse, on a besoin de vous, contactez-nous sans hésiter !

À la demande du Gouvernement wallon et de Technofutur TIC, le Centre de recherche de la Fondation Travail-Université (FTU) lance une étude qui vise à identifier, décrire et promouvoir les bonnes pratiques contribuant à renforcer la participation citoyenne par le biais des technologies numériques. Une attention particulière sera portée aux initiatives qui s'appuient sur les outils du web 2.0 pour impulser de réelles dynamiques collaboratives ou participatives.

Cette étude s'inscrit dans le cadre des mesures de la déclaration de politique régionale visant à développer la participation citoyenne, particulièrement en encourageant les "communautés d'utilisateurs", pour une mise en commun et un partage des savoirs. Par conséquent, son objectif est d'élaborer un inventaire d'initiatives innovantes en la matière, susceptibles d'être reprises et mises en oeuvre, à la fois par les pouvoirs locaux et les acteurs d'initiatives locales.

Contact : Périne Brotcorne,FTU Namur pbrotcorne@ftu-namur.org, 081-725123, ASBL Fondation Travail-Université, Rue de l'Arsenal 5 à B-5000 Namur, www.ftu-namur.org


Tags : étude - Technofutur-TIC

Le Baromètre TIC 2011 de la Wallonie (AWT)

Baro2011

La sortie du Baromètre de l'AWT sur les usages TIC de la Wallonie est toujours un évènement . En effet, ce baromètre TIC de l'AWT est un rendez-vous incontournable pour apprécier l' évolution du niveau d'appropriation de ces technologies par les citoyens et les entreprises de notre Région.

Cette année, nous apprenons ainsi que les citoyens sont en net progrès en équipements et en usages.

En ce qui concerne l'ordinateur et la connexion Internet:

  • 72% des ménages possèdent un ordinateurs (+4 points), la moitié de ceux-ci disposant d'ailleurs d'au moins deux de ces équipements,
  • 70% des ménages sont connectés à Internet (+6),
  • 78% ont utilisé Internet au cours de l'année écoulée (2010). 62% l'avaient utilisé dans les 24 heures précédant l'interview, traduisant une progression continue et régulière de l'usage quotidien d'Internet.

Au niveau de la téléphonie, les niveaux de connexion à la ligne fixe restent stables à 83%, tandis que le nombre de wallons de 15 ans et plus doté d'un GSM croit encore légèrement (2 points) pour s'établir à 86%. Près d'un quart de ceux-ci disposent d'une interface tactile.

En ce qui concerne les usages, les applications traditionnelles (consultation du Web au sujet de l'actualité ou des loisirs, courrier électronique) sont utilisées par près de 9 internautes sur 10 et sont assez stables.

D'autres applications gagnent encore en popularité, en chiffres absolus et dans la communauté des internautes:

  • 43% des wallons participent à des réseaux sociaux (+10),
  • 48% (+14) ont consultés des sites Web administratifs,
  • 52% utilisent la banque en ligne,
  • 41% des wallons ont réalisé au moins un achat en ligne au cours de l'année écoulée.

Même si les chiffres sont positifs, il ne faut pas oublier que, d'une part, plus d'un quart de la population wallonne ne dispose pas encore d'un ordinateur à domicile et que, d'autre part, derrière l'équipement il y a la formation aux usages. (La fameuse fracture au second degré, voir cet article).

Tous les chiffres détaillés:

Télécharger le Baromètre TIC 2011 de la Wallonie (.PDF 1947 k)


Tags : AWT - étude - région-wallonne

Vers un troisième plan TIC pour l'école...

cyberclasse_mn

Le plan TIC accessible ici (ou en fin d'article) à été présenté officiellement ce 14 juin 2011 via une communication officielle aux responsables du monde de l'enseignement.

La genèse de la réflexion

Après le plan Cyberécole, lancé dès 1999 et qui avait permis de diffuser près de 20.000 ordinateurs dans les classes de la Région wallonne, un second plan « Cyberclasse » a été conçu en 2005. Il visait cette fois l'installation de 40.000 ordinateurs dans les 3.350 implantations scolaires.

A ce jour, près de la moitié de ceux-ci ont été installés dans les écoles. Ce programme d'équipement, toujours en cours, n'a cependant pas résolu et le déficit d'équipement technologique des écoles comme l'a souligné l'enquête menée fin 2009 par l'Agence Wallonne des Télécommunications (AWT).

Des ressources nouvelles, totalement ignorée par les deux premiers plans d'équipement, sont également devenues plus disponibles, tant du côté strictement pédagogique (logiciels éducatifs, serious games, manuels numériques,...) que plus largement dans les applications professionnelles ou grand public (réseaux sociaux, terminaux mobiles, applications "open source" et collaboratives, ...). Elles ouvrent le champ à des exploitations pédagogiques susceptibles de renouveler l'intérêt des élèves et d'enrichir leurs compétences.

Place à un "Plan TIC pour l'Education".

Un groupe de réflexion Communauté française - Communauté germanophone - Région wallonne à été mis en place avec comme mission de définir la manière de « Réussir l'école numérique en Communautés française et germanophone ». Pour mener cette réflexion, ce groupe de travail s'est ouverte à des experts des administrations, de l'AWT,de Technofutur TIC, d'Easi-Wal, ...

Les propositions du plan d'action, résultat du travail de ce groupe ont été classées suivant l'importance de l'enjeu et des moyens qu'il leurs faudra mobiliser. Elles sont donc réparties dans le temps selon quatre horizons :

Dès maintenant :
  • Finaliser la mise en oeuvre du plan Cyberclasse :
  • Lancer une consultation aussi large que possible des acteurs de l'enseignement pour évaluer les présentes propositions et les amender.
A court terme :
  • Faire expérimenter des scénarios TICE novateurs dans le cadre de projets pilotes
  • (Re)définir conjointement les missions de la Région wallonne et des Communautés dans le cadre d'un nouvel accord de coopération
  • Mettre en place une cellule opérationnelle « Ecole numérique »
  • Renforcer la formation TIC et TICE des futurs enseignants
  • Former et impliquer les inspecteurs et conseillers pédagogiques dans l'implémentation des TICE
  • Proposer les réformes nécessaires dans les programmes d'enseignement, afin d'y inclure explicitement les compétences TIC et les activités TICE.
  • Poursuivre l'expérimentation des ENT/LMS et leur essaimage
  • Encourager et soutenir les réseaux d'échanges de bonnes pratiques TICE et de ressources numériques entre enseignants
A moyen terme :
  • Déployer un Réseau Scolaire Haut Débit
  • Planifier et organiser l'essaimage des expériences pilotes
  • Déployer un plan général de formation continue TIC/TICE
A long terme :

à l'horizon 2025, les efforts consentis devraient permettre d'observer les résultats des différentes actions d'équipement, de formation et de développement des usages.

La première phase du plan

Une consultation de la communauté éducative est organisée via le site www.ecolenumerique.be et planifiée pour la rentrée scolaire (dès le 15 Août 2011) afin d'évaluer les potentiels en ne négligeant pas les limitations et les contraintes, voire des dangers de ces technologies au travers de scénarios pédagogiques concrets.

Au terme de cette phase d'enquête, une synthèse des projets sera rédigée avec  l'appui d'un expert universitaire puis sera débattue au cours d'un colloque public où les enseignants contributeurs seront évidemment invités. Ces éléments pourront alors servir de base pour affiner la stratégie de développement de la Wallonie numérique et plus particulièrement de l'intégration des TIC dans le système éducatif.

Propositions TF Ecole Numerique

(Article de Sébastien Reinders repris de Pedago-TIC)


Tags : école - région-wallonne

L'évaluation du Plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et recommandations pour la seconde phase du plan (2011-2015) - Deuxième partie

imageLe rapport final de l'étude confiée par le SPP Intégration sociale à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katholieke Hoogeschool Kempen, dans le cadre du plan national de lutte contre la fracture numérique est maintenant disponible. L'étude a consisté à
évaluer la première phase du plan (2005-2010) et à préparer des orientations et des propositions pour une seconde phase du plan (2011-2015). C'est un document important car il évalue les actions menées pendant 5 ans et permet de voir quelles vont êtres les grandes lignes directrices de la politique belge en matière d'E-inclusion pour les 5 prochaines années.

Dans la deuxième partie de ce document, le rapport analyse l'évolution de la fracture numérique de 2005 à 2010.
"La notion de "fracture numérique" désigne communément le fossé séparant ceux qui bénéficient de l'accès à internet et aux technologies numériques et ceux qui n'en bénéficient pas. Toutefois,les chercheurs considèrent aujourd'hui que cette notion est moins polarisée, dans le sens où elle comporte plusieurs dimensions qui interagissent et évoluent.
La fracture numérique a d'abord une dimension matérielle. Elle renvoie alors à un déficit en termes d'équipement et d'accès. C'est ce que l'on désigne comme étant la fracture numérique au premier degré.
La fracture numérique a aussi une dimension intellectuelle et sociale. Elle renvoie alors au manque de maitrise des compétences et connaissances fondamentales pour l'usage des TIC et l'exploitation de leurs contenus, ainsi que le manque de ressources sociales pour développer des usages qui permettent de négocier une position sociale valorisante. C'est ce que l'on désigne comme étant la fracture numérique au second degré. Cette sorte de fracture dans la fracture se créée une fois que la barrière de l'accès est surmontée, au niveau des modes d'usages de la technologie et des contenus numériques.
La fracture numérique est également évolutive, dans la mesure où elle est un processus social dynamique qui évolue au fil du temps et non un état stable. Ceci implique que tous les individus - et pas uniquement ceux appartenant aux groupes sociaux défavorisés - sont susceptibles de se trouver provisoirement plus en moins vulnérables.

Cet éclairage sur l'évolution de la notion de fracture numérique permet de souligner que la
première phase du plan a eu le mérite d'appréhender la fracture numérique dans sa double dimension d'accès et d'usage."

Les propositions pour un "Plan stratégique belge e-inclusion 2011-2015"
  • Mettre en place une coordination nationale avec une articulation forte entre les niveaux de pouvoir et donc mettre sur pied un dispositif institutionnel qui permettra une coopération active entre les structures.
  • Création d'une fonction de "Porte-parole e-inclusion" pour assurer la promotion et la visibilité du plan vers l'extérieur.
  • Création de plateformes régionales pour impliquer la participation des acteurs de terrain et des pouvoirs locaux et régionaux.
  • Redéfinir les politiques d'aide à l'acquisition individuelle d'équipements informatiques multimédia.
  • Garantir une réduction du coût de l'internet à haut débit pour l'ensemble de la population.
  • Créer un "tarif social internet" pour les catégories les plus défavorisées de la population.
  • Développer et soutenir une offre de services de maintenance informatique à des coûts adaptés aux situations des différentes catégories de la population.
  • Renforcer les engagements pris par les autorités fédérales et régionales en matière d'e-accessibilité.
  • Poursuivre et renforcer la sécurité d'utilisation d'internet et la confiance des utilisateurs, en particulier pour les groupes les plus vulnérables.
  • Renforcer la visibilité et renforcer les points d'accès publics et les espaces publics numériques existants.
  • Poursuivre la création d'au moins un espace public numérique par commune.
  • Développer et renforcer les réseaux régionaux d'espaces publics numériques et soutenir la réflexion menée par les EPN/OCR sur leur avenir et l'évolution de leur rôle.
  • Développer et soutenir des services associatifs de maintenance et de développement informatique à destination du secteur socio-éducatif.
  • Sensibiliser les autorités locales à la mise en place de plans locaux d'inclusion numérique et leur apporter un meilleur soutien financier pour qu'elles investissent dans des projets TIC à la portée de tous et qu'elles favorisent une articulation locale entre les différentes initiatives en matière d'inclusion numérique et sociale
  • Assurer la reconnaissance professionnelle du métier d'animateur d'EPN/OCR, en valorisant notamment son rôle social grandissant et en professionnalisant son statut.
  • Soutenir et renforcer des dispositifs locaux innovants de formation aux TIC mis en place par des EPN, des organismes sociaux ou des infrastructures publiques en vue de toucher des publics traditionnellement éloignés des TIC.
  • Imbriquer les TIC dans la formation générale, tout au long de la vie, en travaillant à
    l'incorporation systématique des formations à l'usage des technologies numériques au sein d'un parcours intégré d'enseignement, de formation professionnelle, de formation continuée ou d'éducation permanente.
  • Pour les publics particulièrement vulnérables ou isolés, prolonger et renforcer la convergence de l'accompagnement social et de l'accompagnement aux usages des TIC.
  • Améliorer la culture numérique des enseignants, des travailleurs sociaux et autres intermédiaires de l'action socioculturelle et mobiliser davantage l'ensemble des professionnels de l'action sociale autour de la problématique de l'inclusion numérique en les formant à une meilleure appropriation des technologies numériques dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes.
  • Former à la production de contenus et inclure la communication interactive et la production de contenus dans les programmes d'insertion socioprofessionnelle.
  • Sensibiliser aux formes nouvelles de culture numérique, dans la lecture, l'audiovisuel, la musique, les arts et spectacles, etc.
  • Mettre en place un cadre juridique pour les nouveaux usages du web 2.0 dans le travail social.
  • Encourager l'acquisition et la diffusion d'une meilleure culture numérique par les décideurs de tous les niveaux des administrations et du pouvoir politique, notamment par la mise en réseau de bonnes pratiques entre les administrations et par l'information constante de leurs décideurs.
  • Soutenir le développement de filières de recyclage et de réhabilitation pour le matériel informatique et pour les consommables, notamment à travers l'économie sociale et l'entrepreneuriat "vert.
  • Réduire l'empreinte écologique des TIC en sensibilisant les divers acteurs institutionnels et de terrain aux critères concrets de diminution de l'empreinte écologique de leurs activités.
  • Promouvoir la conception et le développement de solutions open source pour les besoins spécifiques du monde de l'enseignement, de la culture et de l'action sociale.
  • Promouvoir des applications simples des TIC, à la portée de tous, pour optimiser la
    consommation d'énergie des ménages et améliorer la qualité de l'habitat.
  • Prolonger et renforcer les initiatives de communication et de collaboration entre générations à l'aide des TIC, pour viser non seulement un objectif de formation des séniors, mais aussi et surtout un double objectif de solidarité intergénérationnelle et de capitalisation de l'héritage culturel.
  • Promouvoir des applications des TIC au service de la qualité de vie et de l'autonomie des personnes handicapées, des personnes âgées, des personnes en mauvaise santé ou des malades chroniques.
  • Mettre en place une plateforme de veille technologique dans le domaine des risques et des opportunités des innovations émergentes, en créant des synergies nouvelles entre les initiatives existantes en matière de veille technologique (AWT, IBBT notamment).
  • Mettre en place un monitoring des usages émergents des technologies numériques.
  • Anticiper la vulnérabilité numérique en prolongeant non seulement les actions à caractère curatif auprès des populations exclues, mais aussi en renforçant les actions de prévention auprès de ceux qui courent le risque d'être exclus à plus ou moins long terme.
  • Améliorer le dispositif existant en matière de baromètre des inégalités numériques en articulant, au niveau d'un groupe d'experts inter-institutionnel, les approches et les résultats des enquêtes réalisées aux différents niveaux de pouvoir et dans différents domaines.
  • Mettre en place, au niveau national, un groupe permanent d'experts, provenant des mondes académique, institutionnel et associatif pour formuler notamment des conseils aux décideurs politiques en matière d'inclusion numérique.
  • Associer plus systématiquement les centres de recherche et les universités aux démarches de monitoring et d'anticipation en matière d'inclusion numérique.
  • Lancer et soutenir des projets de recherche dans le domaine des sciences sociales et humaines, concernant l'évolution des usages des TIC ainsi que des inégalités, des risques et des opportunités qui y sont liés.
  • Mettre concrètement en oeuvre le principe de l'intégration d'un volet de recherche sur les aspects sociaux, juridiques et éthiques dans les programmes de développement technologique.
  • Développer plus systématiquement une évaluation scientifique externe des actions conçues et mises en oeuvre dans le cadre de la deuxième phase du plan.

Tags : fédéral - fracture-numérique

L'évaluation du Plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et recommandations pour la seconde phase du plan (2011-2015) - Première partie

imageLe rapport final de l'étude confiée par le SPP Intégration sociale à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katholieke Hoogeschool Kempen, dans le cadre du plan national de lutte contre la fracture numérique est maintenant disponible. L'étude a consisté à
évaluer la première phase du plan (2005-2010) et à préparer des orientations et des propositions pour une seconde phase du plan (2011-2015). C'est un document important car il évalue les actions menées pendant 5 ans et permet de voir quelles vont êtres les grandes lignes directrices de la politique belge en matière d'E-inclusion pour les 5 prochaines années.

Il est à noter que dans leur travail d'évaluation des réalisations et de préparation de propositions, les équipes de recherche ont mis en oeuvre une méthode de participation active d'acteurs de terrain à travers des workshops.

Dans la première partie de ce document, on peut lire l'évaluation de la première phase du plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et, par là-même, avoir des chiffres récents et officiels sur la fracture numérique en Belgique.
Les objectifs généraux du plan 2005-2010 étaient les suivants : réduire d'un tiers la fracture
numérique dans les cinq années à venir et mettre au point un baromètre de la fracture numérique ainsi que de participer à l'effort européen en faveur de l'inclusion numérique.

Alors, la fracture numérique s'est-elle réduite en Belgique ?
En Belgique, la diffusion d'internet s'est poursuivie à un rythme soutenu au cours des cinq
dernières années, de 2005 à 2009 (+29.3% sur la période, soit +6.6% par an en moyenne). En 2009, la proportion d'utilisateurs d'internet dans la population belge de 15 à 75 ans s'élève à 75%, contre 58% en 2005. L'augmentation de la proportion d'utilisateurs d'internet est visible dans toutes les catégories sociodémographiques habituellement utilisées pour mesurer les inégalités numériques. On peut affirmer que l'objectif général du plan de "réduire d'un tiers la proportion de citoyens qui ne sont pas capables aujourd'hui d'utiliser les TIC" a été atteint.
En effet, la proportion de non-utilisateurs dans l'ensemble de la population a été réduite de plus d'un tiers : de 42% à 25% de la population, ce qui constitue une baisse relative de 40%. Le nombre de ménages ne disposant pas de connexion à internet a été réduit d'un tiers (de 50% à 33%).
Toutefois, la fracture numérique ne se mesure pas au nombre total de personnes connectées ou non, mais aux écarts entre différentes catégories pour une même variable sociodémographique. En ces termes, on peut également affirmer que les inégalités au sein de la population se sont réduites, puisque les écarts entre les catégories défavorisées et la moyenne des utilisateurs ont diminué entre 2005 et 2009 pour toutes les variables sociodémographiques (niveau d'instruction,âge, genre, localisation géographique) sauf pour le revenu où l'écart entre les plus faibles et les plus gros revenus augmente.

Le deuxième objectif du plan 2005-2010 qui consistait à mettre au point un baromètre de la fracture numérique en Belgique a été réalisé dans l'ensemble puisque le plan a bénéficié de la mise en oeuvre, sous l'égide d'Eurostat à partir de 2004, d'un dispositif européen d'enquêtes sur l'accès aux TIC et leurs utilisations par les ménages, par les individus et par les entreprises. Le SPF Économie et statistique (Statbel) s'est chargé de la réalisation et de l'analyse de ces enquêtes en Belgique. Le baromètre permet donc non seulement d'obtenir un portrait statistique pour la Belgique, mais aussi de faire des comparaisons avec les autres pays européens. De plus, les autres niveaux de pouvoir ont aussi lancé ou poursuivi des travaux réguliers de mesure de l'accès aux TIC et de leurs utilisations, notamment le Studiedienst Vlaamse Regering (SVR) et l'Agence wallonne des télécommunications (AWT).

Le troisième objectif du plan consistait à participer à l'effort européen en faveur de l'inclusion numérique. On peut affirmer dans l'ensemble que cet objectif est atteint puisque le plan belge,conçu à l'origine dans l'esprit du Sommet mondial de la société de l'information en 2004, s'estintégré sans difficulté dans les objectifs européens définis à Riga en 2006, reformulés en 2007,puis en 2010. Les politiques européennes et belges en matière d'inclusion numérique montrent en effet de nombreux points de convergence.

Toujours dans l'évaluation, des actions de sensibilisation ont été menées.Dans l'ensemble, plusieurs campagnes et activités de sensibilisation ont été réalisées à la fois par les autorités et par de nombreux acteurs de terrain, dont notamment la "Semaine numérique"qui couvre les trois régions du pays. Les actions ont permis d'atteindre un public important mais elles doivent se renouveler, dans la mesure où le public atteint par les médias classiques ou numériques a déjà été touché. Pour toucher d'autres
publics plus difficiles à atteindre, la sensibilisation doit désormais s'accompagner d'un
accompagnement à plus long terme.

Dans les grands orientations Plan national 2005-2010, une large part avait été consacrée au du volet "formation". Le plan affichait trois objectifs : assurer une formation aux TIC à tous les jeunes, offrir des instruments d'auto-apprentissage pour les citoyens désireux de se former aux TIC et favoriser les structures de formation aux TIC pour les publics défavorisés. Toutefois, l'auto-formation ne semble pas être une méthode pertinente, notamment pour des publics socialement fragilisés ou culturellement défavorisés, car ceux-ci ont besoin d'un médiateur humain pour les accompagner dans leur apprentissage.
Développer les structures de formation aux TIC pour les publics défavorisés est un objectif qui a fait l'objet d'une grande attention, tant de la part des pouvoirs publics, essentiellement pour les demandeurs d'emploi, que de la part des acteurs de terrain, pour les publics faiblement scolarisés et les séniors en particulier. Si la pertinence de ces types de formation ne fait aucun doute, on peut toutefois déplorer que les initiatives des acteurs de terrain aient été le plus souvent développées dans une certaine précarité financière, ce qui a eu des impacts négatifs sur ces formations en termes d'efficacité.

Un volet important dans la lutte du fédéral contre la lutte contre la fracture numérique a été la mise en place de l'initiative "accès pour tous".

Le premier objectif qui consistait à garantir à chaque citoyen un accès public à internet proche de son domicile par le biais de la création d'EPN/OCR a été un axe majeur des politiques publiques en matière de réduction de la fracture numérique. De nombreux acteurs associatifs ont également été très actifs dans ce domaine. La pertinence de ces mesures a évolué. Aujourd'hui, l'objectif est moins de fournir un accès à ceux qui n'en ont pas, que de proposer un environnement non seulement technique, mais aussi et surtout pédagogique et humain de qualité. Le modèle des EPN/OCR peut s'avérer efficace, moyennant la réunion d'une série de conditions concernant la professionnalisation du métier d'animateur, l'intégration dans le tissu social local et la stabilisation des modalités de financement.
Le second objectif qui visait à encourager la connexion des ménages et fournir des services attractifs a été un axe important des politiques d'inclusion numérique au niveau fédéral. Cependant, la pertinence des mesures de type "internet pour tous" décline au fur et à mesure que la diffusion d'internet s'accroît. Leur efficacité est limitée étant donné qu'elles se basent sur des incitants fiscaux, qui bénéficient plus aux classes moyennes qu'aux publics réellement défavorisés. Ces derniers sont d'ailleurs arrêtés davantage par d'autres obstacles, comme le coût des connexions et des charges de maintenance, ainsi que le manque d'accompagnement dans l'utilisation.

Le plan s'était également fixé trois objectifs "transversaux" à travers huit actions concrètes :

  • favoriser la diversité des types de logiciels,
  • garantir aux citoyens le droit aux services traditionnels,
  • augmenter l'accessibilité et la connaissance des TIC pour les publics défavorisés

L'objectif de favoriser la diversité des types de logiciels a essentiellement consisté en actions de promotion des logiciels open source, tantôt au niveau des pouvoirs publics, tantôt dans le monde associatif, notamment au bénéfice des EPN/OCR. L'objectif de garantir l'accès de tous aux canaux traditionnels de service public est, quant à lui,
un principe politique qui n'était pas formulé de manière opérationnelle, ce qui rend son
évaluation impossible. Enfin, dans le domaine de l'e-accessibilité, les objectifs fixés ne sont que très partiellement atteints. Les sites des pouvoirs publics présentent toujours des déficits importants en termes de conformité aux recommandations de la Commission européenne.


Tags : fédéral - fracture-numérique

Papy et Mamy surfers : la conférence de presse

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La conférence de presse de l'Appel à projets "Papy et Mamy surfers" a eu lieu à l'EPN de Jambes ce mercredi 03/11 en compagnie de la Ministre de l'action sociale et de la santé Eliane Tillieux, de Frédéric Laloux, responsable de la structure MJ Jambes et d'Emmanuelle Kooy, Assistante sociale dans un service Insertion pour 4 CPAS ruraux et notamment au CPAS de Walhain, EPN nouvellement labellisé.

Les résultats des enquêtes concernant les équipements et les usages TIC des citoyens et des ménages en Wallonie montrent que, malgré les progrès significatifs engrangés durant les 5 dernières années, près d'1/3 des Wallons ne disposent toujours pas de l'outil informatique (30%) et n'utilisent pas Internet (29%). De plus, un des 5 profils principaux de non-utilisateurs est celui des inactifs de plus de 60 ans. Sur ces bases, l'analyse montre que la fracture numérique est non seulement éducationnelle, culturelle, sociale et économique, mais également «générationnelle».

C'est dans ce cadre de solidarité «intergénérationnelle» face aux TIC que s'inscrit le projet «Papy et Mamy surfeurs». En effet, la Ministre de l'action sociale et de la santé, Madame Eliane Tillieux, a voulu créer une dynamique entre les EPN de Wallonie et les ainés ceci dans l'objectif de participer à leur qualité de vie, à domicile et au sein des établissements qui les accueillent et les hébergent. Cela peut être à la fois s'ouvrir à la curiosité de l'internet, maintenir des contacts avec la famille ou amis éloignés, conserver des liens sociaux, ...

Deux catégories de projets :

a) «Papy et Mamy surfeurs» dans les espaces publics numériques (Volet 1)

Ce volet porte sur l'organisation gratuite de modules de sensibilisation, de formation et/ou d'animation aux TIC pour les ainé(e)s, au sein des Espaces publics numériques. Un accent particulier a été donc mis sur l'accessibilité des locaux des EPN.

b) «Papy et Mamy surfeurs» dans les maisons de repos, maisons de repos et de soin, et résidence-services (Volet 2)

Ce volet consiste en l'organisation, par les EPN, d'activités de sensibilisation, et de formations à destination des personnes âgées, au sein même de leur lieu de vie, c'est-à-dire, dans les maisons de repos ou les résidences services. En effet, si dans le prix des maisons de repos, est incluse la mise à disposition d'un ordinateur, il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir s'en servir.

EPNPapyetMamysurfeurs2100.000 EUR sont consacrés à cet appel à projet. Cependant, au vu du succès de celui-ci et de la qualité des projets rentrés, la Ministre Eliane TILLIEUX a décidé d'y allouer 30.000 EUR supplémentaires.

Les projets de formation retenus pour le volet A bénéficient chacun d'une subvention de maximum 3500 EUR.
Les projets de formation retenus pour le volet B bénéficient chacun d'une subvention de maximum 5000 EUR.

- 43 projets «Papy et Mamy surfeurs» dans les espaces publics numériques ont été remis;

- 25 projets «Papy et Mamy surfeurs dans les MR, MRS et RS ont été remis.

Au total, 35 projets ont été retenus par le comité d'accompagnement et se sont donc vus accorder une subvention:

Pour le volet 1, il s'agit pour des projets des EPN suivants:

Aiseau-Presles, Beauraing, Bernissart, Comblain, Grez-Doiceau, Hamoir, Marche-en-Famenne, Marchin, Momignies, Sambreville CPAS, Tintigny, Durbuy, Ecaussines, Gedinne, Interface3 Namur, Nivelles SOS Dépannage, Saint-Léger, Sivry-Rance, Sombreffe.

Soit 19 projets pour un budget total de 69.500 EUR

En ce qui concerne les projets en Maisons de repos et Résidences services, volet 2, les projets retenus sont ceux de:

Andenne Peu d'Eau, Arlon, Bertrix, Boussu, Comines-Warneton, Gesves, Jambes2000, La Louvière CPAS, Mons - Fabienne, Nivelles Gens Clic, Orp-Jauche, Quévy, Saint-Hubert, Verviers .Ve, Wavre CPAS, Wellin

Soit 16 projets pour un montant total de 58.947 EUR

Le projet de l'EPN de Jambes en quelques mots...

"Dans le cadre de l'appel à projets, nous avons souhaité élargir l'empreinte de notre E.P.N vers les maisons de repos situées à proximité de notre implantation.

C'est ainsi que deux maisons de repos (Les Chardonnerets -rue de Dave- | LaDame -avenue de la Dame-) ont accepté notre proposition de décentralisation et d'accueil d'initiation aux Technologies de l'Information et de la Communication (T.I.C.).

Concrètement, un animateur se rendra dans les deux institutions avec du matériel (trois ordinateurs portables) pour, dans un premier temps, faire découvrir l'utilisation d'un ordinateur et les possibilités qu'il offre.

Une présence régulière, une à deux fois par semaine, sera l'occasion de bien cerner les souhaits des utilisateurs et de les faire évoluer vers leurs centres d'intérêt (mail à la famille, traitement de photos, recherche sur le net...).

Il est important de signaler que compte tenu de la proximité des deux institutions, les personnes intéressées pourront venir suivre les modules d'initiation et formation dans notre E.P.N. Cette démarche permettra de venir partager avec d'autres usagers l'expérience acquise par chacun." (Par Frédéric Laloux)

Le projet de Grez-Doiceau en quelques mots...

"L'EPN @u Grez de la Toile souhaite, dans le cadre du projet Papy et Mamy surfeurs, proposer d'initier aux nouvelles technologies de l'information et de la communication les personnes résidents (10 à 12 personnes) à la maison de repos du CPAS de Grez-Doiceau.

Afin de créer le contact et la dynamique entre les résidents et l'animateur en charge du projet, la console Wii sera utilisée comme outil de démarrage du projet. Cet outil permet par une activité conviviale et suscitant la curiosité d'établir le contact, d'apprendre à se connaître, de remettre en mouvement certains résidents (jeux de sports), et d'aborder les nouvelles technologies. Une rencontre autour de la console Wii pourra également être proposée entre les résidents et leurs petits-enfants.

Ensuite, il sera proposé aux résidents de venir découvrir l'espace public numérique et de s'initier à l'informatique et à Internet. Afin d'encore susciter leur curiosité, l'accent sera mis sur leurs centres d'intérêt pour découvrir ce que propose l'outil internet en terme de source d'information.

L'animateur est un jeune homme dont le challenge sera d'expliquer de manière claire, adaptée et conviviale l'utilisation de l'ordinateur et d'internet, ce qui peut représenter un bel échange intergénérationnel." (Par Emmanuelle Kooy)

(Crédits Photos - EPN du Parc à Jambes (Namur))


Tags : EPN - région-wallonne

Ensemble contre la pauvreté

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Le SPP Intégration Sociale organise avec les CPAS une campagne à grande échelle contre la pauvreté et l'exclusion sociale.
Une personne pauvre, c'est déjà une de trop. Malheureusement dans notre pays, de nombreuses personnes vivent encore dans la pauvreté. Le slogan de la campagne «Ensemble contre la pauvreté. Moi aussi» invite clairement à oeuvrer tous ensemble pour aider les gens qui vivent dans la pauvreté à s'en sortir. Le SPP IS souhaite ainsi sensibiliser le grand public sur la pauvreté structurelle et l'exclusion sociale.

missbelgieCilou Annys (Miss Belgique 2010) s'est engagée dans cette campagne en lui prêtant son visage. Avec nous, elle veut encourager la prise de conscience et les débats sur la pauvreté, en luttant notamment contre les préjugés. Parce que personne n'est à l'abri de la pauvreté. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. Les CPAS aident toutes les personnes qui rencontrent des difficultés. Et leur aide ne se limite pas à un soutien financier. En proposant une assistance juridique et psychologique, des formations, des soins à domicile, des soins de santé, etc. , ils apportent une aide précieuse aux personnes qui connaissent des difficultés passagères ou de longue durée.

Vous aussi, vous pouvez vous engager !

Dans le kit de la campagne, vous trouverez des affiches à imprimer, à mettre à votre fenêtre, dans le local de votre association ou à distribuer à vos amis et aux membres de votre famille. Montrez, vous aussi, que vous voulez vous engager contre la pauvreté. La campagne s'inscrit dans le cadre de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale «Stop poverty now!».

Faites le test pour connaitre les risques que vous encourez

Télécharger le kit de la campagne

Consulter le calendrier des activités


Tags : fédéral

La "fracture numérique au second degré" par la FTU Namur

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La Lettre Emerit du mois de juin 2010 est entièrement consacrée à la présentation des résultats d'une recherche sur la fracture numérique "au second degré", c.a.d. sur les inégalités dans les usages une fois que la barrière de l'accès a été franchie.
Cette recherche a été réalisée par la FTU Namur dans le cadre du programme "Société et avenir" de la Politique scientifique fédérale et a reçu le label de qualité "Science Certified Quality".

Ce qu'on appelle la fracture numérique "au premier degré" (c.a.d. les écarts entre les différentes couches de la population dans l'accès aux TIC) s'est considérablement réduite au cours de ces cinq dernières années mais elle n'est pas encore résorbée (voir article). L'expansion de la diffusion de ces nouvelles technologies amène un autre problème qu'on nomme fracture "au second degré" qui est le déplacement des inégalités de l'accès vers les usages. En effet, à travers des enquêtes et statistiques, on observe qu'au-delà d'une utilisation courante dInternet (recherches basiques, courrier, communication interactive, divertissement), la plupart des utilisateurs se limitent à une portion très étroite des possibilités d'Internet. Ce sont ces usages limités qui aujourd'hui posent problèmes avec notamment le décalage des compétences par rapport à l'emploi.

Une hypothèse avancée par de nombreuses recherches est que ces nouveaux clivages sont d'abord liés à une répartition inégale des compétences numériques. L'appropriation des TIC requiert, en effet, un bon niveau de compétences générales notamment en maîtrise du langage et d'aptitude à l'apprentissage continu. Les ressources sociales jouent également un rôle très important.

Il est donc essentiel aujourd'hui de ne plus s'arrêter, en matière de politique publique, sur les conditions à l'accès mais bien à la consctruction des compétences et à l'accompagnement de groupes sociaux bien identifiés comme potentiellement défavorisés en termes de ressources cognitives et sociales.

Liens vers le résumé de l'étude : sur le site de la FTU et sur celui de "Société et avenir"
Le rapport final sera publié prochainement aux éditions Academia Press.


Tags : étude - fracture-numérique

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