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Lutter contre l'analphabétisme numérique

En juillet dernier, le SPF Economie a publié son baromètre 2017 de la société de l'information. Si 61 % des Belges possèdent des compétences numériques générales de base ou avancées, 25 % ont des faibles compétences et 14 % n'en n'ont aucune. Ces données viennent en écho avec l'étude menée l'année passée par Market Probe auprès de 1015 belges à la demande du Gezinsbond, l'équivalent flamand de la Ligue des Familles. Ainsi, si 86 % de la population belge a accès à un ordinateur et Internet, 40 % d'entre elles sont incapables d'utiliser Tax-on-web et 50 % ne parviennent pas à remplir un formulaire. Près d'un belge sur deux ne sait pas utiliser les méthodes de paiement en ligne comme Paypal, Doccle, Ogone ou Zoomit ni remplir correctement des formulaires destinés à l'obtention d'allocation sociales. C'est pourquoi la Ligue des Familles et le Gezinsbond appellent à lutter contre l'illetrisme numérique

 

Pour des applications en ligne plus accessibles

Christel Verhas, directrice de la politique familiale du Gezinsbond : « «Les aptitudes informatiques sont un pan essentiel des compétences nécessaires à la vie en société. Pourtant, nous constatons que même des gens ayant un ordinateur et un accès à Internet ne sont pas toujours capables d'exploiter pleinement ces ressources. C'est pourquoi il est important que les autorités, les entreprises et les institutions s'efforcent d'atténuer la fracture digitale en aidant les gens, en les assistant et en leur soumettant suffisamment d'alternatives non numériques. Il incombe aux autorités de mieux guider les ménages dans les sphères numériques et de garantir le libre choix entre les canaux traditionnels et Internet. C'est pourquoi nous appelons à rendre les applications en ligne plus accessibles, à gommer les barrières et surtout à ne pas discriminer les personnes moins habiles devant un clavier, que ce soit en traitant plus lentement leur dossier ou en compliquant l'accès aux guichets, brochures, centrales téléphoniques et documents délivrés sur papier"

 

Les femmes, les senior et les familles sans enfants plus touchées

Toujours selon cette étude, 1 belge sur 5 est incapable d'envoyer ou de recevoir des e-mails et 1 sur 7 de surfer sur Internet. Consulter les sites d'actualités pose problème à 1 personne sur 4. 1 sur 3 ne parvient pas à consulter les horaires des transports publics. Cette fracture numérique de deuxième génération touche plus particulièrement les femmes, les personnes plus âgées et les familles sans enfants. Ces aptitudes Internet insuffisantes causent aussi une plus grande vulnérabilité à la fraude sur Internet. 1 belge sur 2 (49%) ne sait pas comment protéger ses données individuelles contre des pirates et presque autant (46%) installer un anti virus.

 

Réduire l'écart de compétences

C'est pour sensibiliser et lutter contre cet illetrisme digital que l'Unesco avait mis l'alphabétisation dans un monde numérique au coeur de la journée internationale de l'alphabétisation ce 8 septembre dernier. Irina Bokova, Directrice générale de l'Unesco : «L’alphabétisation est traditionnellement définie comme un ensemble de compétences en lecture, en écriture et en calcul utilisées dans un certain contexte. Les sociétés du savoir numérique sont en train de transformer cette définition, car elles requièrent des compétences nouvelles et plus complexes en lecture et en écriture. En contrepartie, dans le même temps, la technologie peut contribuer au développement de l’alphabétisation. » En rappelant qu’une large part des adultes et des jeunes de par le monde, y compris dans les pays développés, ne possède pas les compétences numériques élémentaires nécessaires pour être pleinement intégrés à nos sociétés et au monde du travail, elle a insisté sur le fait que « réduire cet écart de compétences était un impératif sur le plan de l’éducation et du développement ».

 

Tags : fracture-numérique

A la découverte des EPN de la Région Wallonne en vidéo

Voici la quatrième vidéo de notre chaine Youtube "A la découverte des EPN de la Région Wallonne". Vous pourrez y découvrir  l'EPN de Bertrix  et son animatrice Sylviane Maqua.

Nous souhaitons, à travers ces capsules vidéos, montrer ce que sont les Espaces Publiques Numériques et mettre en avant le travail au quotidien des animateurs multimédias. Le format choisi n'est pas anecdotique. La vidéo permet de toucher un plus large public. Les séquences, courtes et dynamiques, permettent à tout un chacun de découvrir ce qu'est un EPN, les activités qui s'y déroulent et le type de public visé (ou non) par ces espaces.

 

 

A la découverte des EPN de la Région Wallonne en vidéo

Voici la troisième vidéo de notre chaine Youtube "A la découverte des EPN de la Région Wallonne" avec, à l'honneur, l'EPN de Gouvy et son animatrice Sophie Giles. 

Nous souhaitons, à travers ces capsules vidéos, montrer ce que sont les Espaces Publiques Numériques et mettre en avant le travail au quotidien des animateurs multimédias. Le format choisi n'est pas anecdotique. La vidéo permet de toucher un plus large public. Les séquences, courtes et dynamiques, permettent à tout un chacun de découvrir ce qu'est un EPN, les activités qui s'y déroulent et le type de public visé (ou non) par ces espaces.

 

 

 

 

A la découverte des EPN de la Région Wallonne en vidéo

 

Voici la seconde vidéo de notre chaine Youtube "A la découverte des EPN de la Région Wallonne" avec, à l'honneur, l'EPN de Bernissart et son animateur Patrice Moura. 

Nous souhaitons, à travers ces capsules vidéos, montrer ce que sont les Espaces Publiques Numériques et mettre en avant le travail au quotidien des animateurs multimédias. Le format choisi n'est pas anecdotique. La vidéo permet de toucher un plus large public. Les séquences, courtes et dynamiques, permettent à tout un chacun de découvrir ce qu'est un EPN, les activités qui s'y déroulent et le type de public visé (ou non) par ces espaces. 

 

 

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Les Smart Cities à l'épreuve de la citoyenneté numérique

La sixième édition du festival des arts électroniques organisé par le Bozar à Bruxelles du 14 au 30 septembre met à l'honneur l'Estonie, qui assure pour 6 mois la présidence du Conseil de l'Union Européenne. On pourra ainsi découvrir Demultiplexia, une pièce de cyberthéâtre, et The Archeology of the Screen, un panel de vidéos artistiques numériques. L'exposition de lancement de l'espace Bozar Lab, The Estonian Example, mettra également en lumière ce petit pays de 1,3 million d'habitant cité en exemple en matière de citoyenneté numérique.

 

Etat numérique

Si l'Estonie fait référence en matière d'Etat Numérique, c'est parce qu'elle a, dès son indépendance en 91, massivement investi dans l'e-gouvernement. En parallèle de la refonte complète de son système administratif et de la mise en place d'outils collaboratifs, la carte d'identité électronique multiservices a constitué un développement majeur à destination des citoyens. Lancée en 2002, elle donne accès à une série de services en ligne sécurisés. Couplée par la suite avec la signature électronique et un système d'identification mobile, elle permet aujourd'hui à tous les Estoniens de remplir leur déclaration fiscale, de valider en ligne des documents administratifs et fiscaux, d'acheter un ticket de tram ou une place de cinéma, de recevoir et transmettre de façon électronique des ordonances médicales, de voter ou de faire ses emplettes. En fait, cette carte électronique remplace bon nombre des cartes que nous utilisons : du permis de conduire à la carte bancaire en passant par les cartes de transport ou de services club. Aujourd'hui en Estonie, 98% des ordonnances médicales sont échangées de façon électronique et plus de 94 % des particuliers déclarent leurs impôts en ligne.

 

Favoriser la participation citoyenne

Fin 2014, l'Estonie a franchi une étape suivante en proposant aux non Estoniens le statut de e-Résident. Sans être estonien ni résident, ils peuvent acquérir une carte d'identité électronique pour accéder aux e-services estoniens. Pris sous cet angle, la citoyenneté numérique serait alors considérée comme la capacité à agir et à exister en tant que citoyen et à tirer parti des outils mis à disposition dans le cadre des différents plans d'action du numérique en cours. Eduquer à la citoyenneté numérique consisterait ainsi à aborder des thématiques comme l'identité numérique, les comportements citoyens en ligne. Il s'agirait aussi de faciliter l'appropriation des outils et la participation citoyenne aux différents projets d'animation numérique des territoires.

 

Risque de marginalisation

Bis repetitas : cela ne se fera pas sans une réflexion approfondie sur les moyens à mettre en place pour assurer l'inclusion numérique. Périne Brotcorne, chercheuse senior à la Fondation Travail-Université, qui mène avec le projet Idealic une enquête sur le sujet, pointe les dangers d'une logique d'une politique déconnectée des plus démunis qui pourrait à nouveau déboucher sur une nouvelle fracture numérique. « Une politique du tout au numérique », explique-t-elle dans le denier numéro de a revue Contraste des Equipes Populaires, « y compris dans notre vie quotidienne, risque d'amener à une reconfiguration des publics précaires et de la précarité. S'il n'y a pas une réflexion cohérente sur la stratégie d'une ville ou d'un pays sur les questions d'inclusion numérique et de son appropriation par les citoyens, ça restera toujours une frange bien précise de la population qui pourra se permettre de s'exprimer dans et en dehors du numérique sur des questions publiques. Ca risque même de marginaliser ceux qui ne s'en sentent pas capables. »

 

Le citoyen dans la Smart City

La digitalisation de l'ensemble des services comme celle mise en place en Estonie et comme celle programmée chez nous, pourrait bien pousser à l'isolement les publics précaires. Au moment où les projets de Smart Cities se multiplient, la question de l'appropriation par les citoyens, par tous les citoyens, de cette nouvelle dimension des territoires va de plus en plus se poser. Qui à quel moment est informé du projet, qui sera amené ou invité à y participer, à quelles conditions, avec quels objectifs ? Le 19 septembre prochain se tient à Marche en Famenne la deuxième édition du congrès-salon Smart City Wallonia, à destination des mandataires et des acteurs publics wallons. On suivra avec attention l'intervention de Juliette Picry (Ville de Mons), Tomaso Antonacci (Ville d'Aubange) et Nicolas Installé (Futurocité) sur la thémarique : « La participation citoyenne, quelle solution choisir? »

Tags : citoyenneté - territoire numérique - inclusion numérique

A la découverte des EPN de la Région Wallonne en vidéo

" A la découverte des EPN de la Région Wallonne" est notre nouvelle chaine de vidéos Youtube. 
Nous souhaitons, à travers ces capsules vidéos, montrer ce que sont les Espaces Publiques Numériques et mettre en avant le travail au quotidien des animateurs multimédias.

Notre réseau ne cesse de croitre. En effet, aujourd'hui ce sont près de 173 EPN ouverts et actifs dans toute la Région Wallonne. 

Le format choisi n'est pas anecdotique. La vidéo permet de toucher un plus large public. Les séquences, courtes et dynamiques, permettent à tout un chacun de découvrir ce qu'est un EPN, les activités qui s'y déroulent et le type de public visé (ou non) par ces espaces. La vidéo est de plus en plus utilisée par les internautes à défaut de la lecture de texte; l'utilisation des tablettes et smartphone ont un rôle à jouer dans ce changement d'attitude. Les vidéos permettent également un impact emotionnel et donnent la possiblité de recueillir toutes les informations nécessaires en quelques minutes seulement. 

Voici la toute première vidéo de l'EPN d'Enghien et l'animatrice Léna Donadello. 

 

 

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7 nouveaux EPN labellisés

7 nouveaux EPN ont été labellisés lors de la réunion du Comité de labellisation du 20/06/17.

Il s'agit des communes de :

  • Chapelle-Lez-Herlaimont
  • Fontaine-L'Evêque
  • Fosses la Ville
  • Ittre
  • Philippeville (EPN Mobile)
  • Seraing
  • Visé

Cela porte le nombre d'EPN à 173 sur 130 communes !

Tags : labellisation

Facebook, le portail de référence pour l'accès à l'information

Cela se confirme de plus en plus : les réseaux sociaux deviennent la porte d'entrée privilégiée vers l'information. L'année passée, l'Institut Reuters d'étude du journalisme de l'Université d'Oxford constatait au vu d'une enquête menée auprès de 50.000 personnes dans 26 pays européens que Facebook était utilisé pour ce faire par 44 % des répondants. C'est 4 fois plus que Twitter (10%) et que YouTube (19%), une domination accentuée par le lancement de formats d'affichages adaptés aux smartphones comme les «Instant Articles». Autre constat : 36 % des personnes font confiance aux propositions algorithimiques de classement et de hiérarchisation des contenus tandis que 30 % restent attachés au travail de hiérachisation opéré par les équipes éditoriales «classiques». L'avantage est donc bien en train de passer dans le camp des robots qui trient les flux d'information sur base de leurs propres indices de pertinence des contenus.

 

Les réseaux sociaux plus populaires que les journaux

Deux autres études qui se penchent sur la façon dont les jeunes s'informent enfoncent le clou. La première, réalisée au Quebec par le CEFRIO (Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations) indique qu'Internet constitue la principale source d'information pour 95 % des personnes interrogées dans la tranche d'âge des 18-24 ans. Cette tendance est confirmée en France par l'Observatoire du Webjournalisme qui a mené durant 3 ans une étude auprès des jeunes de la même tranche d'âge. Ceux-ci expliquent accéder à l'actualité de préférence via les réseaux sociaux (73%) plutôt que via les sites d'information. 1000 personnes interrogées indiquent y suivre l'actualité plusieurs fois par jour et 335 une fois par jour.

 

Infotainment

Mais il s'agit essentiellement d'une actualité de divertissement. Les sélections algorithmiques opérées par le réseau social débouchent sur un mélange d'informations décalées, humoristiques, anecdotiques et spectaculaires. Dans le fil d'actualité, les publications des médias traditionnels se mélangent aux blagues, clins d'oeil et autres canulars. Elles côtoient les fameuses «fake news», ces informations alternatives popularisées par Donal Trump. Les internautes en sont conscients : les informations circulant sur Facebook ne sont pas considérées comme réellement fiables : seulement 18 % des personnes interrogées les considèrent comme telles.

 

Fastcheck

Facebook, qui a été critiqué pour avoir eu une influence sur les internautes lors des dernières élections américaines en est conscient et travaille à améliorer ses algorithmes pour diminuer le nombre d'informations fausses. En parallèle, elle a lancé l'initiative FastCheck en collaboration avec les médias traditionnels. En france, elle a conclu un accord en ce sens avec l’AFP, BFM TV, France Télévisions, France Médias, l’Express, Libération,le Monde et 20 minutes. Les utilisateurs du réseau social sont invités, s’ils doutent de la véracité d’une news ou d’un partage, à le signaler. Ces alertes sont centralisées et transmises aux médias participant qui vont les analyser. Une fois l’information vérifiée et considérée comme fausse par au moins 2 médias partenaires, Facebook va signaler en bas de l’article par un pictogramme que sa véracité est mise en doute par les Fast-Chekers. En même temps, Facebook va réduire la visibilité de cette publication sur les fils d’actualité. Si l’Allemagne va participer à cette initiative, aucun accord de collaboration de ce type, pour l’instant, n’est actif chez nous.

 

Un rôle d'éducation aux médias de plus en plus important

On ne peut que se féliciter de cette initiatives. Reste que la circulation de l’information sur les réseaux sociaux fonctionne beaucoup sur le principe du biais de confirmation qui fait qu’on a tendance à sélectionner et à partager les informations qui vont dans le sens de ses opinions et de ses valeurs, et à ignorer celles qui les contredisent. Et donc le risque existe bel et bien que les «faits alternatifs» soient retenus s’ils vont dans le sens de la confirmation de l’opinion des utilisateurs. Comment agir à ce niveau ? Une fois de plus par l’éducation aux médias, une des missions des EPN qui, à l'évidence, est appelée à devenir de plus en plus importante.

Tags : réseaux sociaux

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Expériences artistiques en Cardboard

Si vous étiez à la rencontre des EPN en décembre 2016, vous êtes sans doute revenu avec un masque de réalité virtuelle. Qu'en est-il de vos explorations ? Ce cousin de l'Oculus Rift a-t-il trouvé son public ?  Il suffit de le relier à un smarphone pour qu'il fonctionne. Il permet surtout de visualiser des images de réalité virtuelle générées par des applications spécifiques, des prises de vues en 360 degrés et des vidéos. Voici donc, entre autres choses, une excellente occasion de faire le tour des galeries d'art du monde entier sans aucun frais ni dérangement, et ensuite d'accéder à des expériences immersives hautes en couleur.

Téléchargez l’application Arts & culture pour IOS ou Androïd. L’application vous propose des tours virtuels, il suffit de cliquer sur la visite de votre choix. Les visites proposées en version Cardboard sont identifiées par l’icône Google Carton. Vous vous déplacerez ainsi virtuellement comme dans un Street View en 3D. Voici quelques exemples de balades possibles.

The Peacock Room

The Peacock Room, la salle du paon, est au départ une salle à manger commandée par un riche armateur anglais, F.R. Leyland, pour accueillir des tableaux du grand artiste James Whistler. La pièce est entièrement décorée dans les tons vert, bleu et or : murs tapissés de cuir de Cordoue, porcelaines chinoises, boiseries et lustres à la mode japonisante forment un écrin merveilleux aux tableaux spécialement peints par Whistler. Mais l’artiste et son commanditaire se fâchent. Whistler se venge par un tableau qui sera finalement intégré à cet intérieur. La pièce sera ensuite entièrement rachetée, déménagera dans plusieurs maisons anglaises, puis traversera l’Atlantique pour aboutir dans une galerie de Washington. Votre visite de la Peacock Room vous permettra de suivre l’évolution de ce lieu beau et insolite, et son étonnant parcours.

L’épée Inariyama

En 1968, des fouilles archéologiques découvrent dans le tombeau d’un guerrier japonais datant à peu près de l’an 500 une grande épée de fer sur laquelle sont gravés en or incrusté plus de 115 caractères chinois. La lame est rouillée et émoussée, mais les caractères d’or parfaitement conservés. Observez ici de près cet objet extraordinaire, devenu depuis un trésor national du Japon.

Street art Réservoirs

Les grands réservoirs d’eau perchés en haut des immeubles font partie du décor familier des gens qui visitent les Etats-Unis. A New York, ils sont devenus très naturellement un espace d’expression prisé par les street-artistes qui, montés sur d’immenses échelles ou parfois accrochés par des câbles d’alpinisme, laissent libre cours à leur talent et à leur imaginaire.  Poésie, créativité, mystère sont au rendez-vous. Explorez donc cette facette méconnue de l’art urbain de la Grande Pomme.

Autre possible : les vidéos à 360 degrés

En vous abonnant à des chaînes Youtube, vous pourrez explorer des terres inconnues. L’application ARTE 360 nous fait vivre le cinéma autrement en entrant dans les décors de ses films préférés…

Ces nouveaux usages permettent de faire tomber la barrière entre le spectateur et l’œuvre d’art. Celle-ci n’est plus seulement un objet accroché au mur d’une galerie ou d’un musée, mais un univers à explorer et dans lequel on peut se promener. Entrez par exemple dans l’univers de Dali et de son célèbre tableau Réminiscence archéologique de l’Angélus de Millet. Une expérience immersive que n’aurait pas reniée le maître surréaliste.

Trop de monde devant la Joconde ? Une application permet d’admirer cette chère Mona Lisa de très près et d'admirer ce qu'il reste du travail fabuleux de Léonard de Vinci. On peut aussi épier une autre belle dame de l'histoire de la peinture : La Liseuse à la fenêtre de Johannes Vermeer. D'autres viendront certainement les rejoindre.  Préférez-vous faire un petit tour dans Le café de nuit de Van Gogh ? C'est possible ici.

Ainsi, la réalité virtuelle permet aux spectateurs de trouver de nouvelles formes de contemplation et aux artistes de nouvelles formes d’expression. Et quoi de plus réjouissant que de créer soi-même ses images pour les visionner avec son casque ? L’application Google Cardboard Camera transforme vos photos en expérience de réalité virtuelle et c’est d’une facilité déconcertante !

Pour en savoir plus sur les applications du cardboard, cliquez sur ce lien.

A vos Cardboards toutes ! Bon périple !

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Belgique, Mode d'Emploi : une carte libre des ressources solidaires

Au départ, le projet s’appelait «Bruxelles, Mode d’Emploi». L’idée : regrouper sur une carte écrite en logiciel libre un maximum de ressources locales partagées, mettre les acteurs en réseau et éclairer leurs actions. Vu le succès de l’outil, ses concepteurs ont décidé d’en étendre l’utilisation à d’autres localités de Belgique. La carte interactive des ressources solidaires «Belgique Mode d’Emploi était née». Elle a été imaginée par Dewey, une ASBL qui soutient à Bruxelles des initiatives de presse locale (Dazibao à Saint Gilles, What For à Watermael-Boitsfort et Ezelstad à Schaerbeeck) et se spécialise dans le développement d’outils cartographiques.

Et les EPN ?

Pour financer le projet, Dewey a fait appel au Crowfounding et récolté 5400 €. 4000 € ont servi à rémunérer l’équipe du HackerSpace de l’ULB, qui au départ s’était lancée sur base volontaire. En 9 journées de développement environ, Sacha Cochinsky, Nikita Marchant, Mathieu Simonson, Victor Wiard et Emilie Windels ont développé une carte inventaire des bons tuyaux en région bruxelloise, en regroupant les ressources en catégories : lieux d’apprentissage, de culture, d’entraide, de récupération, de réparation. L’argent restant a été utilisé pour la communication et l’organisation de cartoparties pour enrichir une carte qui couvre aujourd’hui l’ensemble du territoire belge. Parmi les améliorations à envisager, l’intégration dans la structure du site d’une catégorie propre liée aux Espaces Publics Numériques, d’autant plus qu’ils sont cités comme lieux de référence pour l’organisation de carto-ballades.

Intégration dans OpenStreetMap

«BME a été développé par des programmeurs désireux de défendre le logiciel libre et le faire dans un but associatif. Nous avons créé une première version de la carte en mai 2015 et une deuxième en novembre 2015. Ensuite – au terme de notre collecte de fonds du printemps 2016 – nous avons pu développer avec la Société Coopérative Champs Libres une troisième version, plus collaborative, qui a été mise en ligne en septembre de l’année passée.» En avril dernier, nous avons mis en place une nouvelle «feuille de route», un nouveau Wiki et nous sommes répartis en trois groupes de travail : «charte & wiki», «accessibilité» et «intégration OSM » : nous voulons en effet que la carte puisse évoluer et vivre sa propre vie grâce à la communauté OpenStreetMap».

Mettre en valeur les biens communs

Dans l’esprit du logiciel libre, la création de l’outil repose sur des structures ouvertes, de partage et de mise en réseau des données : «Belgique Mode d’Emploi participe à mettre en valeur les biens communs et les ressources partagées . C’est la protection de ces ressources qui nous permet de résister aux forces qui peuvent parfois nous désolidariser, nous diviser, nous isoler les uns les autres. C’est la protection et le développement de ces ressources communes (en matière d’habitat, d’alimentation ou de santé) qui nous permet dès aujourd’hui de créer ensemble un monde plus ouvert, plus raisonnable, plus solitaire.» Un monde que la carte rend un peu plus visible...

Tags : carto-ballade

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